Dimitri Kévin Ndjebi nommé DG de la BGFIBank Gabon

Il a été désigné au cours d’une session extraordinaire du conseil d’administration de la Banque gabonaise tenue le 9 juin 2023.

 

De nationalité gabonaise, Dimitri Kevin Ndjebi va désormais assurer la direction Générale de la banque gabonaise BGFIBank. Après avoir intégré le groupe en 2008, Dimitri Kévin Ndjebi cumule de plusieurs  années d’expérience au sein de cette banque dans laquelle il a tour à tour assuré divers poste. Avant sa nomination comme directeur général, il occupait le poste de directeur de l’exploitation du groupe bancaire depuis janvier 2023. Il a assuré les fonctions de responsable de l’exploitation à la Banque de financement et d’investissement chez BGFIBank Gabon, directeur du Centre d’affaires de Port-Gentil et biens d’autres.

Dans ses nouvelles fonctions, il sera assisté deHabib Simon Mapangou-Ma-Kombila, directeur général adjoint du pôle opérationnel, et Germaine Nguenkam Tchokomelieu Nanfa, directeur général adjoint du pôle support. Heureux de cette nouvelle nomination, il explique à travers le site Le Nouveau Gabon que : « Je suis très heureux de rejoindre l’équipe dirigeante de la filiale qui possède une expertise reconnue. Elle est leader du marché local et sacrée meilleure banque régionale d’Afrique centrale. Au niveau du Groupe, cette filiale a une position unique compte tenu de son professionnalisme historique», a commenté le nouveau Directeur général de BGFIBank Gabon.

Le nouveau directeur Général de la BGFIBank remplace à ce poste Loukoumanou Waidi, qui a démissionné à la fin du mois de mai dernier après 4 années à la tête de la filiale. Ce dernier avait démissionné pour « pour des convenances dordre personnel». Notons que, le groupe BGFIBank a enregistré en 2022 un résultat net de 62 milliards de FCFA, en hausse de 35 % par rapport à l’année 2021.

Gabon : transport gratuit pour les candidats au baccalauréat

Le chef de l’Etat Ali Bongo vient de mettre à la disposition des candidats au baccalauréat,  une vingtaine des bus pour leur transporter lors des examens du baccalauréat qui ont lieu cette semaine.

 

Les candidats du Woleu-Ntem, de la Ngounié, de la Nyanga,  du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et de l’Ogooué-Ivindo.  Et ceux du Grand Libreville vont bénéficier ce mardi 13 juin 2023, transport gratuit dans leur centre d’examens. En effet, cette décision  du chef de l’État vise, pour l’essentiel, à soulager les candidats sur la question du transport, particulièrement pour ceux de l’intérieur du pays où les conditions de déplacement sont généralement difficiles.

Cette instruction du chef de l’Etat est mise sous la coordination des ministres Camélia Ntoutoume-Leclerq (Éducation nationale) et Roger Bibaye Itandas (Transports), la direction générale de la Société gabonaise de transport (Sogatra). Le Directeur de la Sogatra qui assure que des dispositions « ont été prises pour assurer le transport des candidats ».

Notons qu’il s’agit d’un total de 25 959 candidats dont 10 471 garçons et 15 488 filles qui seront examinés lors des épreuves écrites du Baccalauréat général et technologique de la session de juin 2023. Selon le programme édicté par la Direction générale des examens et concours (DGEC), ce sont les candidats de la série B qui ouvrent  le bal avec l’épreuve de Science économie ce mardi 13 juin 2023.

Gabon : Ali Bongo annonce un financement de 9 milliards de Fcfa aux entrepreneurs

Le chef de l’Etat  au cours de sa tournée républicaine le 8 juin 2023 à Mouila,  a  promis  de soutenir les projets les jeunes entrepreneurs gabonais.

 

Il s’agit en effet, de deux fonds à savoir le fonds de 7 milliards de FCFA destiné aux entrepreneurs qui souhaitent développer des projets et le fonds d’un montant de 2 milliards de FCFA est destiné à un programme d’aide aux Activités génératrices de revenus (AGR) des Gabonais économiquement faibles (GEF). L’objectif de ce financement est de lutter contre le chômage au Gabon.

En effet, cette allocation va être octroyée aux Gabonais économiquement faibles exerçant une activité à titre individuel, en coopérative ou en association dans les domaines tels que le commerce, l’artisanat, l’agriculture, la pêche, l’élevage, les services, la petite transformation. Pour bénéficier de ce financement, ils doivent « remplir une demande d’aide à déposer dans les différentes délégations provinciales comprenant la description de leurs activités au ministère des Affaires sociales avec une copie de leur Carte nationale d’identité, une copie de la carte Cnamgs GEF ainsi que toutes autres copies justifiant leurs statuts de coopérative ou d’association », soutient le gouvernement.

Rappelons que, le Gabon fait partie des pays africains où le taux de chômage des jeunes est le plus élevé. Il est estimé à 21,5% en janvier 2023. L’organisation internationale du travail (OIT),  avait annoncé que le Gabon possède l’un des taux de chômage chez les jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne.

Gabon-grève des magistrats : suspension des services dans les tribunaux

En grève depuis  janvier, les magistrats ont déclaré ce 8 juin 2023, la suspension minimum des services dans les tribunaux.

 

Réunis au sein du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), les magistrats ont décidé de pousser le bouchon en suspendant les services. Une décision prise dans le but de contester le projet de texte portant statut des magistrats dont la version présentée devant l’Assemblée nationale par la ministre de la Justice le 7 juin dernier, selon le Synamag, ne correspond pas à l’avant-projet élaboré de manière consensuelle entre les deux parties. « Il sagit dun nouveau texte totalement différent. Le texte soumis à lAssemblée nationale dans la précipitation relève ni plus ni moins que dune provocation de notre corporation… À ce titre, nous déposerons ce jour (8 juin Ndlr) une plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction contre Monsieur Jonas Prosper Lola Mvou en sa qualité de secrétaire générale du gouvernement et autres pour faux afin de tirer au clair la situation rocambolesque qu’il a créée en manipulant grossièrement le projet de loi qui devait mettre un terme à certains dysfonctionnements dans le milieu judiciaire», soutient Germain Ella Nguema, le président du Synamag. Ce dernier a par ailleurs appelé l’ensemble des magistrats des juridictions de l’intérieur du pays à rejoindre Libreville pour une concertation nationale de la magistrature.

En réaction à cette sortie des magistrats, le ministère de la Justice a fait une déclaration dans laquelle il condamne cette position du Synamag et précise que « conformément aux dispositions des textes en vigueur, le maintien dun service minimum pendant les périodes de grève est une obligation à laquelle nul ne saurait se soustraire». Par ailleurs, le ministère de la Justice réfute les accusations des magistrats et soutient que « le texte actuellement en examen à lAssemblée nationale correspond dans ses grandes lignes à lavant-projet adopté de manière consensuelle avec le Synamag, en dehors de quelques ajustements et de quelques améliorations insérés dans le but de permettre une application effective de ses différentes dispositions», justifie le ministère de la Justice.

Toutefois, le gouvernement rappelle que dans le cadre du processus législatif entamé, le Synamag dispose de la possibilité de faire valoir ses observations et ses remarques devant les deux chambres du Parlement qui sont chargés d’adopter le projet de loi en question. De ces faits, le gouvernement soutient que rien ne justifie le maintien du mouvement de grève actuel qui paralyse l’appareil judiciaire et cause d’importants préjudices à toutes les populations.

À noter que les magistrats en grève depuis six mois revendiquent entre autres, la dotation effective de l’ensemble des chefs de juridictions en moyens roulants, la commande et le paiement effectif des costumes d’audience, la régularisation des situations administratives, et l’insertion dans le processus législatif du projet de loi portant Statut des magistrats.

Source : Le Nouveau Gabon

Gabon : le ministre des transports ferme 11 auto-écoles clandestines

 Roger Bibaye Itandas, ministre des transports vient de fermer onze auto-écoles fonctionnant dans le secteur de l’informel au Gabon.

 

C’est au total 11 écoles qui ont été fermées par le ministre des transports pour des raisons de non-conformité. Elles sont accusées de fonctionner « sans licence dexploitation et ne versent pas la redevance y relative pourtant dune modicité déconcertante, (100000 FCFA/an) auprès des services du Trésor public», a expliqué  les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc) à travers le site du quotidien l’Union.

Parmi ces 11 écoles, quatre ont été suspendues « provisoirement » en attendant de régulariser leur situation administrative, technique et financière. En effet, au Gabon,  les auto-écoles de Libreville et ses environs ont pris l’habitude de fonctionner avec les « autorisations provisoires dexploiter» qui leur sont délivrées par l’administration. D’où la prolifération des établissements et l’anarchie qui gangrène le secteur.

Rappelons qu’en 2018, une inspection avait été faite dans les auto-écoles du Gabon, par les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc), et ces 11 onze écoles s’ajoutent sur la liste des écoles déclarées non conformes.

Présidentielle 2023:  la date des élections au Gabon reste inconnue

Le ministre de l’intérieur Lambert Noel Matha,  a démenti au sujet de la date des élections annoncé par jeune Afrique mardi dernier.

« La date qui a été publiée par Jeune Afrique concerne Jeune Afrique », a fait savoir le ministre. en effet, mardi dernier le site d’information Jeune Afrique à annoncé que le calendrier des élections au Gabon aura lieu le 2 septembre 2023.  Information que le ministre de l’intérieure ne reconnait pas. car ce dernier a annoncé que la date exacte de la tenue de ces scrutins qui se dérouleront en un seul tour n’est pas connue.

Le ministre explique que, ce processus est résumé dans l’article 74 du code électoral qui stipule que « le Centre gabonais des élections arrête la date de la convocation des électeurs. Cette date est matérialisée par décret pris sur proposition du ministre de l’Intérieur. La publication au journal officiel ou dans un journal d’annonces légales du décret de convocation doit être effectuée au plus tard trente jours avant le scrutin ».

Le Gabon prépare avant fin 2023 des élections générales (Présidentielle, législatives et locales). Plusieurs leaders politiques ont déjà annoncé leur intention de briguer le fauteuil présidentiel. Le président sortant, Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans (2 mandats de 7 ans), n’a pas encore annoncé sa candidature.

Gabon : les enrôlements sur les listes électorales prorogés jusqu’à 11 juin 2023

Le ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha, a prorogé de trois jours la date des opérations d’enrôlement sur les listes électorales.

 

Démarrée le 9 mai dernier pour 30 jours, l’opération d’enrôlement sur les listes électorales va s’achever le 11 juin 2023 comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur Lambert Noel Matha. En effet, la date a été prorogée pour permettre aux retardataires de s’enregistrer sur les listes électorales. «Nos compatriotes attendent toujours le dernier moment pour prendre d’assaut les centres d’enrôlement. Depuis hier, c’est ce qui se passe. Face à cet engouement, le conseil interministériel a statué toute à l’heure sur la date de la fin de la période de révision des listes électorales, et il a été convenu que nous puissions proroger de trois jours. Donc, au lieu de demain, la fin de la révision des listes électorales est prévue pour le dimanche 11 juin à 18 heures en espérant qu’il n’y aura pas une deuxième prorogation», a expliqué le ministre de l’Intérieur.

C’est un total de 159 centres d’enrôlement qui ont été ouverts sur le territoire national et à l’étranger. A cet effet, plusieurs critères sont mis sur pied pour les inscriptions sur ces listes électorales. Notamment : il faut être de nationalité gabonaise, avoir 18 ans, et jouir de ses droits civils et politiques. « Lenrôlement sur la liste électorale concerne uniquement les citoyens gabonais qui ne se sont jamais inscrits sur la liste électorale depuis 2013, date de l’établissement de la liste électorale biométrique permanente», précise le ministère de l’Intérieur.

Notons que, la date des élections n’est pas encore connue. Les enrôlements sur les listes électorales concernent les trois scrutins à savoir l’élection présidentielle, des députés à l’Assemblée nationale, et des membres des Conseils locaux.

Gabon : le ministre chinois du logement attendu au Gabon

C’est ce qui ressort de l’audience entre le président Ali Bongo et le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Olivier Abel Nang Ekomiye lundi 5 juin 2023.

 

Qans le cadre du renforcement des relations entre le Gabon et la Chine en matiere de logement, le ministre chinois du logement et du développement urbain  sera au Gabon effectuera une visite de travail au Gabon. Le membre du gouvernement chinois sera accompagné d’un groupe d’experts, apprend-on. Son arrivée fait suite au mémorandum d’entente signé, il y a un peu plus d’un mois dans la capitale chinoise, entre le Gabon et la Chine sur le renforcement de la coopération dans le domaine du logement et du développement urbain. « Il s’agira pour les deux homologues du département habitat (…) de travailler en synergie et d’approfondir cette coopération nouvelle entre les deux pays », précise la présidence gabonaise.

Tous ces accords visent à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays qui partagent des liens diplomatiques depuis 1974. La Chine est actuellement le plus grand partenaire commercial du Gabon. En 2022, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 4,55 milliards de dollars, ce qui représente une hausse d’environ 50% en glissement annuel. Lors de sa visite d’État en Chine en avril dernier, le président Ali Bongo a remercié son homologue chinois Xi Jinping pour « l’aide précieuse » que son pays apporte depuis longtemps au Gabon. Il a aussi salué le « rôle important » de l’Empire du Milieu dans la promotion de la diversification économique et de l’industrialisation de son pays. Apprend-on sur le site Le Nouveau Gabon.

Notons que, ce mémorandum d’entente fait partie des sept accords paraphés le 19 avril 2023 entre Libreville et Pékin dans les domaines de l’agriculture, l’environnement, l’habitat, la communication, l’investissement, la coopération économique et celle au développement.

Gabon : les services publics Eaux et Energies désormais séparés

Les sénateurs ont voté à l’unanimité le 1er juin 2023, les deux projets de loi portant réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité au Gabon.

 

Les sénateurs ont voté pour la séparation des services publics Eaux et Energies. En effet, il s’agit de deux textes adopté lors du conseil de ministre en septembre 2022. Le premier projet de loi, apprend-on, vise à améliorer et élargir le dispositif d’encadrement de ce secteur en libéralisant tous les segments, de la production à la distribution, voire à la commercialisation de l’eau potable. Il tient compte des différents aspects socio-économiques et sanitaires de l’eau à travers un ensemble de dispositions qui ont été érigées en principes fondamentaux pour une bonne gestion des eaux, notamment dans le domaine de l’eau potable et de la lutte contre la pollution.

Pour ce qui est du second projet de loi, ce dernier consacre la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité. L’objectif est «dassurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur », selon le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques. Apprend-on sur le site Nouveau Gabon.

Notons que, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) est l’unique distributeur d’eau et d’électricité du pays. Ces deux projets de loi participent de la volonté du gouvernement à réglementer et à moderniser les secteurs de l’eau et de l’énergie. Ces réformes interviennent dans un contexte de délestages et de pénuries d’eau à répétition dans le pays, une situation à l’origine du désamour entre les populations et la SEEG.

Le Gabon se dote de sa première usine de  transformation  d’or

La toute première raffinerie gabonaise de l’or (ROG), a été inaugurée le 2 juin dernier par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

 

D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. « Elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République, lors de son inauguration le 2 juin 2023.

Selon le journal Nouveau Gabon, la nouvelle usine est le fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM). Le journal poursuit qu’ : « avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie ».

Notons que la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an, selon la  Société équatoriale des mines (SEM). Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.