Législatives et présidentielle 2023 : le CGE adopte le bulletin unique

Le Centre Gabonais des élections a validé lors de son assemblée plénière tenue le 31 juillet 2023, l’utilisation  d’un bulletin unique pour les élections législatives et l’élection présidentielle du 26 août 2023.

 

Comme l’a souhaité les membres des partis de l’opposition, les candidats pour les élections législatives et l’élection présidentielle auront un bulletin unique. C’est-à-dire un bulletin combinant les deux scrutins uninominaux. En effet, le bulletin de vote unique sera une feuille de papier où vont figurer à la fois le candidat à la présidentielle d’un parti politique ainsi que,  celui des législatives de la circonscription concernée du même parti.  Et dans le cas où le parti politique n’a pas un candidat à la présidentielle, il n’y aura que son candidat pour les législatives dans ladite circonscription sur le bulletin.

Au cours de l’Assemblée générale, le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, a expliqué que «La modalité d’adopter un bulletin unique pour les deux types d’élections aux scrutins uninominaux et par parti politique pour voter le président de la République et les députés à l’Assemblée nationale le 26 août 2023, pour inhabituelle qu’elle puisse paraître, va s’établir comme une réelle opportunité pour les électeurs au travers de l’acquisition d’un nouvel outil de facilitation du système électoral». Espère Michel Stéphane Bonda qui  est convaincu que cette option «va prévenir toutes les lacunes et aspérités susceptibles de contrarier la bonne administration des élections générales de 2023».

Rappelons que cette nouvelle mesure présente de nombreux avantages notamment : la réduction non seulement du taux d’abstention et des votes nuls du fait de mauvaises manipulations, mais aussi une économie financière dans la mesure où il y aura moins de bulletins à imprimer et une logistique moins importante pour les acheminer. On note également une simplification du vote qui devrait entrainer un gain de temps dans le processus de vote.

La SFI va accorder un prêt de 90 milliards de Fcfa à Olam palm Gabon

La Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, a donné son accord à Olam Palm Gabon pour un accord de prêt d’un montant de 150 millions de dollars (environ 90 milliards de FCFA) en vue du développement de ses activités au Gabon.

 

C’est après plusieurs mois de négociations que, la société s’est engagée à faire ce prêt. Selon le site Gabon Nouveau, Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam a confié que : « C’est une annonce. Il y a encore plusieurs étapes dans ce processus d’investissement. SFI c’est une entité de la Banque mondiale qui finance les projets dans le secteur privé, et effectivement, nous avons travaillé ensemble avec la SFI pour pouvoir lever des fonds afin d’augmenter nos capacités de production », a confié Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam.

Ce financement d’après ce dernier, va également être accordé à Olam Palm Gabon en raison des efforts consentis dans la gestion de son personnel, de l’environnement, de ses partenaires entre autres. « Ça a été aussi fait en raison de notre responsabilité sociétale et environnementale, parce que nous sommes aujourd’hui certifiés, et toutes nos plantations sont certifiées RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil NDLR) qui est une certification qui tient compte de plusieurs aspects. Notamment, comment on coupe la forêt, comment on gère le personnel, les animaux qui sont autour des plantations, les partenaires économiques, les sous-traitants… Nous avons fait beaucoup d’efforts sur tous ces aspects et c’est la raison pour laquelle nous sommes arrivés à cette levée de fonds », poursuit Gabriel Ntougou.

Ce financement devrait donc permettre au groupe singapourien d’accroître sa production au Gabon. Olam Palm Gabon envisage au terme de cette année 2023, de produire 190 000 tonnes d’huile de palme brute contre 150 000 tonnes l’année dernière. Notons que, la société est détenue à 60 % par le groupe Olam basée à Singapour et 40% par l’Etat gabonais.

 

Le Gabon annule l’organisation du 27e Forum de la réassurance 

Libreville n’accueillera plus le 27e Forum de la réassurance africaine, prévue du  7 au 11 octobre prochain.

 

C’est au terme de l’assemblée générale annuelle de la fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa), le 26 juillet dernier que les autorités gabonaises ont décidé de décliner  l’organisation de ce forum cette année, pour l’organiser en 2026.  Les raisons de ce désistement  n’étant pas données, des sources indiquent tout de même que, c’est par crainte des tensions post-électorales que cette décision a été prise. Apprend-on à travers le site Gabon Review. Ainsi, le 27e Forum de la réassurance africaine de l’OAA (l’Organisation des assurances africaines) se tiendra à Tunis, en Tunisie, du 30 septembre  au 4 octobre 2023.

L’évènement sera à nouveau organisé par la Fédération des compagnies d’assurances tunisiennes (FTUSA) quatre ans après la 24e édition. Rappelons que, la réassurance assume divers rôles importants dans l’économie. Assureur en dernier ressort, elle fournit aux assureurs primaires la liquidité nécessaire à l’indemnisation des sinistres de gravités exceptionnelles. Elle mutualise, la couverture des grands risques, apporte la capacité nécessaire et réduit le coût actuariel de la couverture des risques de gravité.

Elle garantit également l’assurabilité de tous les risques et peut-être le promoteur de l’innovation en matière de garantie. la 26é édition a été organisée à Lomé au Togo, en octobre 2022.

Gabon-transport maritime : un arc de cercle perturbe la navigation au port môle de Libreville

Le service de signalisation maritime du ministère des transports a annoncé  la présence d’une épave de bateau perturbant la navigation dans la  zone du littoral. 

 

Depuis quelques jours, la navigation est perturbée dans la zone du port môle de Libreville. Selon les informations relayées dans le  journal L’Union, le service de signalisation maritime, a indiqué que la présence sur le plan d’eau de cette partie du câble est signalée par une bouée située à une trentaine de mètres de celui-ci. «Cette bouée est visible le jour par sa couleur rouge, et la nuit par un scintillement ou des flashs, de couleur rougeâtre, émis toutes les 5 secondes», apprend-on.

En effet, cette situation pose un problème d’accès à la mer, à la majorité des navigateurs, pêcheurs et gestionnaires de navires qui veulent effectuer leurs différentes activités. Le lieutenant-colonel Ludovic Edgard Moudounga, chef de service, a précisé que la présence de cet arc de cercle sur le plan d’eau situé dans la zone du Port-Môle est un obstacle à la navigation.

Pour finir, le service de signalisation maritime a recommandé à tous les navigateurs, pêcheurs et gestionnaires de navire, la plus grande vigilance à l’approche de cette zone.

Présidentielle 2023 : Bilie-By-Nze confirme l’organisation des élections au Gabon

Le premier ministre a au cours du Conseil de cabinet qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023, indiqué que les élections auront bel et bien lieu au Gabon le  26 août 2023.

 

« Aucun report ne saurait être envisagé, encore moins une transition que rien ne justifie », a  annoncé le premier ministre Bilie-By-Nze,  au cours du conseil de cabinet  qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023 à Libreville. En effet, le premier ministre a répondu aux opposants et à la société civile qui ont plaidé pour un report des élections générales et ont souhaité une transition politique de 2 à 3 ans dirigée par consensus entre l’opposition et la majorité au Gabon. Car pour l’opposition, il faut donner « plus de temps au Centre gabonais des élections pour une meilleure organisation », a expliqué Séraphin Akure-Davain, président du parti Les Démocrates Libres.

Pour le premier ministre, cette demande ne saurait être exécutée car, le chef du gouvernement souhaite que tout se déroule dans le respect « de la Constitution  et autres lois en vigueur », l’a-t-il souligné.  Au cours de ce Conseil de cabinet, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à accompagner le processus électoral pour sa tenue dans les délais constitutionnels, dans un climat politique et social apaisé.

Le premier ministre a par la suite rappelé que, toutes ces  questions avaient déjà été débattues et évacuées lors de la concertation politique qui a rassemblé la majorité et l’opposition en février dernier. Il faut noter que, le Conseil interministériel s’est tenu lundi à 27 jours seulement de la date des élections générales (présidentielle, législatives et locales), conformément à la volonté du président Ali Bongo Ondimba, qui souhaite que  l’action publique ne connaisse aucun temps mort du fait des échéances électorales.