Gabon-Grand Dialogue National : mise en ligne de l’application Mbova

Le gouvernement va lancer ce 16 octobre 2023, la plateforme Mbova pour recueillir les avis des populations dans le cadre des préparatifs pour le Grand dialogue national qui aura lieu en 2024.

 

Présentée le 13 octobre 2023 aux membres du gouvernement, la plateforme « Mbova » sera lancée ce jour pour permettre à tous les Gabonais et gabonaises de s’exprimer pour le Grand Dialogue national qui sera organisé. En effet, elle a été construite par l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) à la demande du ministère de la Réforme des institutions, cette solution informatique.

Selon Murielle Minkue Mintsa, ministre de la Réforme des institutions, « Cette plateforme a pour objet de recueillir les contributions de tous les citoyens gabonais qui ne peuvent pas faire le déplacement du ministère des Institutions et y déposer leurs diagnostics et leurs propositions de solutions sur les problèmes que vit le pays depuis quelques temps », a –t-elle indiqué. Avant d’ajouter que : « cette application vise notamment les Gabonais de la diaspora, ceux de l’intérieur du pays et même ceux du Grand Libreville ne pouvant faire le déplacement du ministère de la Réforme des institutions pour plusieurs motifs ».

Concernant l’application, Mbova est une plateforme « assez facile d’utilisation », qui signifie se parler, dialoguer, en langue apindji (langue bantoue de la province de la Ngounié). Rappelons que, l’appel à contribution en vue de la préparation du dialogue national a été lancé le 2 octobre dernier par le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima. Les contributeurs ont jusqu’au 30 novembre prochain pour proposer leurs participations. Un secrétariat sera chargé, auprès du ministre de la Réforme des institutions, de faire l’inventaire des problèmes identifiés et la synthèse pendant le mois de décembre.

Gabon : le Ctri lance un concours d’intégration pour la Douane

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions vient de lancer un concours pour le recrutement de 200 personnes dans la douane, tresor et les impôts.

 

L’annonce de ce recrutement a été faite par le ministre de l’Economie et des participations, Mays Mouissi. Le recrutement a été organisé en partenariat avec la commission de la CEMAC. En effet, c’est un concours spécial d’entrer à l’Institut de l’économie et des finances (IEF) pôle régional de formations des régies financières en Afrique centrale.

Par un tweet, le ministre de l’économie a annoncé que : « Vous avez été nombreux à demander l’ouverture des concours en vue d’intégrer les services des Douanes, des Impôts, de la Dette, de la Statistique et de la Concurrence. Le Ministère de l’Economie organise un concours spécial », a écrit le ministre dans son compte X (ex twitter).

Dans ce recrutement qui rentre dans le cadre de la politique de création d’emplois pour les jeunes, lancée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) qui a renversé le régime d’Ali Bongo, 200 places sont mises en jeu  100 pour les candidats externes et 100 pour les candidats internes. La date limite de dépôt de dossiers n’est pas encore connue tout comme la date du concours.

Gabon : Sylvia Bongo incarcérée à la prison de Libreville

L’ex première dame a été placée en détention ce jeudi 12 octobre 2023, après une confrontation avec Brice Laccruche ancien Directeur de cabinet du président déchu, au palais de justice de Libreville.

 

Accusée  de malversations financières présumées, par la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 30 août 2023, l’ex première dame du Gabon a été entendue  dans la nuit de mercredi 11 et jeudi 12 octobre 2023, au palais de justice de Libreville.

En effet, Sylvia Bongo Ondimba s’est  présentée devant un juge d’instruction où une confrontation a eu lieu entre elle et Brice Laccruche Alihanga, ancien Directeur de cabinet du président déchu, Ali Bongo Ondimba. C’est après cette confrontation qu’elle a été placée sous mandat de dépôt et envoyée à la prison de Libreville.

Rappelons qu’elle avait été inculpée le 29 septembre 2023, par le procureur de la République pour de détournements de fonds publics, recel, faux et usage de faux.  Et   a été  assignée à résidence depuis le coup d’Etat du 30 août 2023.

Gabon : retour de l’hymne national et la levée des couleurs dans les établissements scolaires

Le président de la transition a annoncé à travers un communiqué publié le 10 octobre 2023, la reprise du chant patriotique dans les établissements scolaires au Gabon.

 

C’est désormais officiel au Gabon, les élèves vont renouer avec le chant de l’hymne National. Selon le communiqué, les élèves des établissements publics et privés du Gabon doivent obligatoirement lever le drapeau et chanter l’hymne national tous les lundis avant le début des cours et faire le même rituel vendredi à la fin des cours pour la descente du drapeau.

Le président de la transition a indiqué  attaché «  du prix  à cette décision et promet des contrôles réguliers pour s’assurer que tous les établissements scolaires du Gabon respectent cette décision ».

Cette mesure concerne le cycle primaire et secondaire, les établissements publics et privés confessionnels et laïcs sur toute l’étendue du territoire national. Notons que, cette décision du président de la transition n’est pas nouvelle. Elle a longtemps été pratiquée au Gabon.

La CEEAC souhaite accompagner le Gabon dans son processus de transition

C’est ce qui ressort d’un entretien entre le président de la transition Oligui Nguema et le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Gilberto Da Piedade Verissimo mardi 10 octobre 2023.

 

La rencontre entre le Général Olingui Nguema et le président de la CEEAC était centré sur l’élaboration d’une feuille de route de la transition au Gabon sous les recommandations de la CEEAC afin de pouvoir accompagner le pays.  A la sortie e son audience avec le président de transition, Gilberto Da Piedade Verissimo a déclaré avoir échangé  «dans un premier temps avec les membres du CTRI puis en tête-à-tête pour essayer de ficeler le plan. Aujourd’hui, on a les bases d’un plan pour que la CEEAC, qui est basée au Gabon, puisse accompagner cette transition en cours». A-t-il évoqué.

En effet, suite au coup d’Etat du 30 août 2023, les chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC avaient  décidé de la suspension immédiate du Gabon et du transfert du siège de l’organisation de Libreville à Malabo, en Guinée équatoriale suite au coup d’Etat du 30 août 2023. Ils avaient également donné un délai d’un an au Gabon pour le retour à l’ordre constitutionnel. Et ont nommé un facilitateur.

Notons que ce facilitateur, le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera est  arrivé à Libreville hier mardi  10 octobre 2023, pour s’imprégner des avancées enregistrées dans le processus de transition au Gabon en cours.

Coopération : Oligui Nguema en route pour Kinshasa

Le président de la transition va effectuer ce mercredi 11 octobre 2023, son cinquième voyage en Afrique plus précisément à la république démocratique du  Congo.

 

Le Général Oligui Nguema va effectuer une visite de travail et d’amitié ce jour au Congo. Pendant son séjour qui durera une seule journée, le président de transition va s’entretenir avec le président congolais Felix Tshisekedi où il plaidera pour l’assouplissement sinon la levée des sanctions de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) prise contre le Gabon après le coup d’Etat du 30 octobre qui a renversé Ali Bongo.

En effet, c’est depuis sa prise du pouvoir le 30 août 2023,  que le président Oligui Nguema s’active sur le plan diplomatique régional pour réchauffer les relations de coopération bilatérale avec les autres pays.

En attendant sa tournée dans d’autres pays d’Afrique et d’ailleurs, rappelons que le président de la transition est allé en premier en Guinée équatoriale, Congo Brazzaville, République centrafricaine, N’djamena. Il va effectuer ce jour son cinquième voyage à Kinshasa.

Gabon : la Task force convoque 57 entreprises adjudicataires de marchés publics

L’équipe de Pierre Duro a à travers un communiqué publié ce mardi 10 octobre 2023, sommé 57 entreprises de marchés publics dans leur service.

 

Après voir adressé une première convocation à 44 entreprises la semaine dernière, la Task-Force pour le contrôle, l’audit et la vérification des dettes intérieures et extérieures poursuit son travail. Cette fois 57 entreprises ont été convoquées. Parmi elles on a les compagnies bancaires, les assurances, les entreprises du BTP et même des compagnies de voyage.

En effet, les entreprises adjudicataires de marchés publics convoquées devront se présenter entre le 11 et le 16 octobre 2023 devant la Task-Force. Le communiqué précise que, ces dernières devront se munir « des pièces justificatives de tous les paiements perçus et inhérents aux travaux effectués au cours de ladite période ».  Avant d’ajouter que, les entreprises convoquées qui ne se présenteront pas « feront l’objet de convocations auprès des services du procureur de la République ».

Le site Gabon Media Time, rapporte à travers un article que, ces entreprises sont soupçonnées de surfacturations, d’exécution partielle ou de non-exécution de travaux après perception des paiements par les différentes entités bancaires.

Gabon : une requête pour l’annulation du nouveau parlement de transition

Le juriste Rolly Alain Djila explique que ces nominations des sénateurs et députés ont été faites dans le non-respect des textes.

 

Le juriste Rolly Alain Djila, fait constater à Dieudonné Aba’A Owono le président de la cour constitutionnelle l’absence de promulgation de loi portant révision de la Charte de Transition. Selon lui, cette loi devait tout d’abord asseoir la modification du nombre de députés et de sénateurs passé de 70 à 98 et 50 à 70 membres. Par ailleurs, il déplore le vice de forme dans l’adoption de la Révision de la Charte de la transition. Le texte initial fixant à 120 les membres de la chambre basse et de la chambre haute. Ce qui conduit au fait que 40 membres au moins auraient dû participer à cette adoption. Ce qui constitue ⅓ du nombre total.

Or, ladite révision aurait été actée avec seulement 26 parlementaires. Sapristi ! Rolly Alain Djila déplore également le caractère secret de la séance du parlement en violation de l’article 44 de la constitution de 1991. Partant de l’article 61 de la Charte initiale, en cas de contrariété entre ledit texte et la Constitution de 1991, c’est elle qui prime. Sauf qu’en l’espèce, la Charte ne prévoit pas l’exercice du pouvoir réglementaire autonome, mais la Constitution de 1991 si. Ainsi donc, avant d’acter lesdits décrets, ils auraient dû, en état de projets de lois, être délibérés en Conseil des ministres après avis du Conseil d’État. Ce qui n’a pas été fait.

Conformément à l’article 85 de la constitution de 1991, cette requête introduite devant la Cour constitutionnelle par Rolly Alain Djila entraîne le gel de la procédure de nomination de l’ensemble des députés et sénateurs. Puisque ladite disposition précise que « le recours suspend le délai de promulgation de la loi ou l’application de l’acte ». Pour l’heure, Dieudonné Aba’A Owono et l’ensemble des juges constitutionnels ne se sont pas encore prononcés.

Source: Gabon Media Time

Coopération Gabon-Tchad : Oligui Nguema en visite à N’djamena

Le président de la transition s’est rendu au Tchad ce lundi 9 octobre 2023, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié avec le président de la transition Idriss Mahamat Deby Itno.

 

Dans le cadre du renforcement de coopération entre Libreville et N’djamena, le président de la transition Oligui Nguema va échanger avec le président tchadien sur plusieurs sujets.

Il sera question pour les deux présidents de la transition de renforcer les liens d’amitié, de fraternité et de solidarité. Au cours de sa visite de travail, le chef de l’Etat va également rencontrer la diaspora gabonaise.

Notons qu’il s’agit de la 4éme tournée africaine du président Oligui Nguema depuis sa prise du pouvoir par un coup d’Etat le 30 août 2023.

  Gabon : 98 députés et 70 sénateurs dans le nouveau parlement de transition

 Le président de transition Oligui Nguema a nommé vendredi dernier les membres de l’Assemblée Nationale et du Senat.

 

Après  la nomination de la  présidente du Senat Paulette Missambo et le président de l’Assemblée Nationale Jean François Ndongou, le président de la transition a nommé des nouveaux membres au parlement de transition. Ils sont désormais 98 députés au lieu de 143 au Gabon. Sur les 98 députés, 13 sont membres du bureau dont le président de l’assemblée nationale Jean François Ndongou. Il y a 5 vice-présidents, 2 questeurs et 5 secrétaires.

En ce qui concerne le Senat dirigé par Paulette Missambo, le gouvernement a fait un ajout de 18 sénateurs. L’on compte désormais 70 sénateurs au lieu de 52. 13 sont également membres du bureau tout comme la composition du bureau de l’Assemblée Nationale.

Ces nouveaux membres nommés par le  président de la Transition sont constitués cadres et militants des partis politiques, société civile, syndicat, association, artiste et biens d’autres.