Gabon : reprise des activités de production de manganèse

 La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du Groupe français Eramet, a annoncé lundi 11 novembre 2024,  la reprise des opérations de vente de sa production de manganèse à Moanda.

 

L’Administrateur directeur général de Comilog, Léod Paul Batolo,  a annoncé la reprise des activités de la compagnie. En effet, la reprise desdites opérations est prévue pour ce jeudi 14 novembre aux premières heures.  Apprend-on du communiqué du DG Léod Paul Batolo. Avant de poursuivre que malgré la reprise des activités ces mois de novembre et décembre, « le conteste économique international reste néanmoins fragile et la prudence est de mise », suggère l’Administrateur directeur général (ADG) de la Comilog.

Il exhorte l’ensemble de ses collaborateurs, administrateurs, cadres dirigeants, acteurs et partenaires de la chaîne de production et de vente de manganèse à Moanda à rester solidaire, « Nos comportements doivent nous permettre de renforcer notre solidarité afin de protéger, ensemble, notre entreprise ».Il faut rappeler que, La Comilog a déjà connu des arrêts dans ses opérations ces dernières années.

Rappelons que la compagnie a été suspendue, il y a trois semaines en raison de la fermeture du marché de manganèse à l’échelle mondiale « La forte baisse de la production d’acier en Chine a entraîné une diminution des achats de minerai de manganèse par les producteurs chinois, ce qui a pour conséquence une forte diminution des prix, soit un prix diminué par deux en seulement trois mois », comme l’a expliqué Léod Paul Batolo, en octobre dernier.

Jean-Rémy Yama donne ses raisons du « non » objectif au Référendum

Le président du Front du NON Objectif, Jean-Rémy Yama, par ailleurs sénateur de la Transition, a au cours d’une conférence expliqué ses raisons pour le « non » au référendum qui aura lieu le  16 novembre 2024.

 

C’est au cours d’une conférence tenue dimanche 10 novembre dernier, que Jean Remy Yama a rappelé les raisons du « non » au projet de constitution. Pour lui, le Non objectif est « Pour se démarquer de certains compatriotes malveillants et hors sujets, qui votent NON pour des raisons autres que le projet de Constitution que l’on propose », a-t-il expliqué sur le site de l’AGP. Dans la déclaration commune du Front, jean Rémy Yama tire sur le projet de constitution en expliquant que dans ce projet, « il y a une indépendance organique des trois pouvoirs constitutionnels, mais aucune indépendance formelle. Le Parlement peut se faire dissoudre par le Président de la République, lequel peut par ailleurs, contester et contourner les lois du Parlement ». Apprend-on sur le site de l’AGP.

Et d’ajouter que : « Le même président de la République commande le pouvoir judiciaire, tant il peut nommer 5 juges sur 9 à la Cour constitutionnel (3 de façon directe, et 2 à travers le Conseil supérieur de la Magistrature, dont il reste le président). Le chef de l’Etat peut aussi nommer 7 magistrats sur 13 à la Haute Cour de justice. Après analyse, on peut conclure que ce projet de loi ne consacre pas un régime présidentiel qui se caractérise par la prééminence du président de la République et la séparation des trois pouvoirs, mais consacre plutôt un régime présidentialiste qui se traduit par la concentration des pouvoirs (…) Pour sauver le Gabon, nous disons non à un tel modèle qui pourrait ouvrir la voie à des abus de pouvoir. »

Pour finir, il invite les populations à voter « Non » au référendum de 2024, qui aura lieu le 16 novembre prochain dans tout le territoire gabonais. Rappelons que, le  Front pour un non objectif, est une plateforme regroupant une vingtaine de mouvement politique et de la société civile.

Référendum 2024 : la campagne pour le « oui » s’intensifie

Les partisans du « oui » au référendum 2024, sont de plus en plus dans les villes et département du Gabon afin de convaincre les populations à voter oui au nouveau projet de constitution le 16 novembre prochain.

 

Depuis le lancement de la campagne référendaire le 6 novembre dernier, la campagne du oui s’intensifie. Les partisans du oui se multiplient dans les villes pour  expliquer la nécessité de voter pour le « oui ». C’est le cas dans le département du Ntem où une foule de citoyens engagés et enthousiastes se sont réunis pour exprimer leur soutien à ce projet de réforme. Ces populations ont écouté l’honorable Fridolin Mvé Messa, qui a chaleureusement les a remercié pour leur présence. Ensuite, le sénateur Ondo Edou, chargé de la propagande, a pris la parole en langue vernaculaire, permettant ainsi aux communautés locales de s’identifier pleinement aux enjeux de cette nouvelle Constitution.

A Ovan on note la présence de la coordinatrice provinciale de campagne référendaire de l’Ogooué-Ivindo (nord-est), Prisca Koho-Nlend, qui n’a pas manqué d’inviter les populations à voter pour le « oui » au référendum. Dans son discours de circonstance, elle a présenté le référendum comme étant un mécanisme de démocratie. Quant à la coordinatrice départementale de la M’voung, Parfaite Ollame Amouyeme, a invité les populations de ce département et de la province toute entière de faire ensemble de cette campagne référendaire un succès total, un moment d’échange convivial, une argumentation constructive entre les filles et les fils d’un même terroir.

Par ailleurs, la coordination provinciale a appelé les populations de la Lopé, et de Booué, à voter le OUI, au cours d’une cérémonie marquant le lancement de la deuxième et la troisième étape de cette campagne dans la localité. Notons que, plusieurs acteurs politiques à l’instar de Jean Ping, le patriarche Guy Nzouba Ndama, qui a, haut et fort, appelé les Logovéens à voter OUI le 16 novembre prochain.

Gabon: la commune d’Akanda vote pour le « oui » au Référendum

les populations ont assisté au lancement de la campagne du « oui », pour la nouvelle constitution au Gabon.

 

François Ondo Obiang, vice-président de l’Assemblée nationale de la Transition et cadre du parti politique Réagir a au cours d’une campagne invité les populations de la commune d’Akanda à voter pour le « oui ». Le digne fils de cette commune évoque que, d’importantes avancées sont observées dans ce projet de constitution, donc certains ont été énumérées à savoir la possibilité d’alternance avec la limitation des mandats présidentiels, une meilleure place accordée aux coutumes, la sacralisation du mariage comme l’union entre personnes de sexes opposés, et bien d’autres.

François Ondo Obiang,  a pu échanger avec les populations venues nombreuses à cet effet et les a invité à voter pour le « oui », le 16 novembre prochain « Allez voter OUI pour le Gabon. Allez voter OUI pour construire le Gabon rêvé par nos pères fondateurs », a dit François Ndong Obiang.

Notons qu’il était accompagné des personnalités de la province telles qu’Eloi Nzondo, et les ministres Camélia Ntoutoume-Leclercq et Pascale Ogowe Siffon.

Gabon : la 12ème édition du festival du Masuku annoncée pour le 5 décembre

Le festival pour la sensibilisation environnementale, se déroulera du 5 au 11 décembre 2024.

 

La 12ème édition qui aura lieu du 5 au 12 décembre va se tenir à Masuku (Franceville), Moanda et Libreville. Elle va débuter à Masuku avec la projection du documentaire L’ADNe, une révolution dans les eaux du Gabon de la réalisatrice française Natacha Giller. De Franceville à Libreville en passant par Moanda, voyage de découverte, de retour aux sources par le biais de la vidéo. Selon Nadine Otsobogo, il est question de « sensibiliser à l’environnement à travers le prisme du cinéma avec une place particulièrement pour le cinéma africian ». Apprend-on.

Sur les quelque 80 films reçus, 12 ont été retenus pour la compétition officielle, représentant 10 pays, avec 2 films gabonais en lice pour la première fois. Les œuvres concourront pour trois prix. Le Prix professionnel sera jugé par un panel composé de Steed Rey, directeur d’Amazing Gabon, Dr. Priscilla Linda Mouragadja, directrice de la recherche à l’ENEF, et Fernand Lepoko, réalisateur gabonais. A côté de cette récompense professionnelle, il y aura le Prix étudiant et le Prix du public. Apprend-on sur le media en ligne Gabon media time.

 

Rappelons que, l’initiative poursuit son engagement en faveur de la nature, avec l’ambition de former les générations futures à comprendre et protéger leur environnement. Pour l’heure, le Festival de Masuku c’est 145 films projetés en faveur de la nature.

Référendum 2024 : Raymond Ndong Sima prêt pour un débat avec Billie-By-Nze

Le premier ministre de la transition Raymond Ndong Sima a à travers son compte Facebook, répondu à  l’ancien premier ministre Bilie-By-Nze, qu’il reste disponible pour un débat télévisé en sa qualité de coordinateur national de la campagne en faveur du OUI.

 

 

En réponse à Bilie-By-Nze, le premier ministre  Raymond Ndong Sima s’est dit prêt pour un  débat sur le Référendum constitutionnel avec lui, en tant que représentant de la campagne du Oui « pour ne pas laisser prospérer les plaisanteries dont il est coutumier », précise-t-il. Mais, cela doit se faire comme l’a précisé le premier ministre Raymond Ndong Sima,  dans le cadre approprié et non « dans une démarche de buzz sur les réseaux sociaux » comme il l’a procédé. Tout en supposant d’ailleurs, qu’il pourra se prévaloir d’un statut identique pour ce qui est du NON. Car,  «  il ne me revient pas de l’installer comme principal opposant, statut dans lequel manifestement il cherche à s’investir », a-t-il souligné.

Cependant, le premier ministre a qualifié la démarche de Bilie-By-Nze d’un «procédé grossier et presqu’amusant tant sur la forme que sur le fond ». Selon lui, ce dernier devait mettre du sérieux dans sa demande en adressant,  « une correspondance en bonne et due forme à celui avec lequel il veut débattre et donc choisir clairement son contradicteur », a expliqué Raymond Ndong Sima. Tout en rappelant que, « pour parler de la hiérarchie des interlocuteurs qu’il pourrait accepter de rencontrer, il n’est l’égal d’aucune des trois personnes qu’il a citéepuisque, faut-il le rappeler, sur le plan protocolaire, les anciens premiers ministres ont rang de ministre d’État. Donc, il peut valablement débattre avec n’importe quel ministre actuellement en fonction ».

Rappelons que, cette réponse intervient après la demande de l’ancien premier ministre sous l’ère Ali Bongo Bilie- By-Nze qui a demandé samedi 9 novembre dernier, un débat sur le Référendum constitutionnel au président de la transition le Général Oligui Nguema, ou à défaut le premier ministre Raymond Ndong Sima ou son vice Alexandre Baro Chambrier. Pour l’heure, les gabonais n’attendent que l’heure et la date de ce débat.

 

 

Référendum 2024 : distribution des cartes d’électeurs

Les électeurs ont entamé avec le retrait des cartes, samedi 09 novembre 2024.

 

Au Gabon, le ministre de l’intérieur Hermann Immongault, a invité à travers un communiqué publié vendredi 08 novembre, toutes les personnes inscrites sur les listes électorales à retirer leur carte d’électeur.

A cet effet, les populations peuvent les retirer dans les mairies, préfectures, les missions diplomatiques et les postes consulaires du Gabon à l’étranger. Les cartes sont distribuées progressivement de 08h à 17h.

Notons qu’il ne reste plus que quelques jours pour la tenue du référendum au Gabon.

 Gabon : 34 officiers et sous-officiers  suspendus pour trafic de drogue

Dans une note signée le jeudi 7 novembre dernier du Commandant en Chef des Forces de police nationale (FPN), le Général de Corps d’Armé, Serge Hervé Ngoma, 34 officiers et sous-officiers auraient été suspendu pour leur implication présumée une affaire de trafic de drogue. 

 

Selon le media Top infos Gabon, le patron des forces de police nationale annonce la suspension de 34 fonctionnaires de police qui auraient été cités « dans une affaire de trafic de drogue ». Dans la foulée, il a instruit les différents services de «  s’assurer de la mise en œuvre de cette décision » et de «  veiller à ce que les agents concernés soient informés de leur suspension dans les plus brefs délais ». A noter que selon notre confrère cette mesure toucherait des hauts gradés de ce corps notamment   le Colonel Mfoumbi Emmanuel, actuel Préfet de police adjoint de Libreville, le Commandant Egnegue-Bi Noel Désiré en poste à l’Etat-major des polices d’investigation judiciaires ou le capitaine Mombo Louba Gatien en affectation à l’office central de lutte anti-drogue.

Par ailleurs, le  Commandant en Chef de la police a instruit ses services « de procéder au retrait de tout matériel mis à leur disposition dans le cadre de l’exercice de leur fonction ». «  Il est impératif que cette mesure disciplinaire soit strictement appliquée afin de préserver l’intégrité et l’image de notre institution » conclut-il. Rappelons que depuis quelques jours, on assiste à des vastes opérations de luttes anti-drogue. il y a quelques jours la douane de Port môle a découvert plus d’une tonne et demie de drogue. Un réseau de trafiquants a également été démantelé.

Gabon : la passerelle piétonne du lycée national Léon Mba inaugurée

Elle a été inaugurée mercredi 6 novembre dernier, par le ministre des Travaux publics, le général Flavien Nzengui Nzoundou, accompagné de la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclerc.

 

La nouvelle passerelle piétonne inaugurée, répond à une nécessité de sécurité et de fluidité du trafic routier aux abords de cet établissement. Elle met en valeur les ressources forestières du Gabon car, elle a été construite entièrement en bois gabonais et mesure 48 mètres de long et 2,28 mètres de large, avec un tirant d’air de 6,5 mètres et une hauteur totale de 13,5 mètres. Elle pèse 44 tonnes après assemblage et utilise des essences locales telles que le Padouk, l’Ozigo, le Movengui, le Tali et l’OKan.

Cette structure vise à sécuriser les traversées des élèves et des riverains tout en évitant les interruptions de circulation. Présente à cette inauguration, la ministre de l’Éducation nationale n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude envers le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, pour ses efforts en faveur de la sécurité des élèves et de l’amélioration des infrastructures éducatives. Elle a également remercié le ministre des Travaux publics pour la rapidité et la qualité d’exécution de ce projet.

Gabon : le ministre des transports dément tout soutien à la « flotte fantôme russe »

Le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma  a répondu au sujet concernant la « flotte fantôme » utilisée par la Russie pour échapper aux sanctions occidentales sur le pétrole.

 

Le ministre gabonais des transports a démenti sur les informations relevant que de nombreux navires liés à la « flotte fantôme » russe, utilisée pour contourner les sanctions occidentales sur le pétrole, opèrent sous pavillon gabonais, cela depuis 2023. Un rapport de la Kyiv School of Economics relayé par Radio France Internationale (RFI), fait savoir que près de 40 des 95 pétroliers enregistrés sous pavillon gabonais ont récemment accosté dans des ports russes, soulevant des questions quant au rôle du Gabon dans cette stratégie d’évitement des sanctions. Face à cette situation, le ministre a précisé que ces navires n’étaient pas sous sanctions au moment de leur enregistrement sous pavillon gabonais. « Ces bateaux-là, quand ils vont prendre le pavillon gabonais, ils ne sont pas sous sanction. La plupart deviennent sous sanction quand ils enfreignent les normes de la communauté internationale ». Relève-ton sur le média en ligne Gabon Média Time, qui cite RFI.

Le site ajoute que, le ministre a souligné l’importance des procédures de vérification mises en place pour s’assurer que les navires sous pavillon gabonais respectent les réglementations internationales. Il a rappelé que le Gabon se conforme aux directives de l’Office of Foreign Asset Control (OFAC), une entité du département du Trésor des États-Unis qui supervise les sanctions financières. « Nous avons la liste de l’OFAC. Dès que le nom d’un navire figure sur cette liste, on refuse catégoriquement : il n’est pas pavillonné (gabonais, NDLR) », a affirmé Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, soulignant que le Gabon n’a pas pour intention de devenir une plaque tournante de navires sous sanctions.

Pour finir, Le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, a tenu à rappeler qu’il n’a aucun moyen d’interdire a priori la circulation de navires enregistrés sous son pavillon, mais qu’il reste vigilant quant aux implications de ces enregistrements.