Gabon : Fly Gabon reçoit son deuxième avion

La nouvelle compagnie aérienne a réceptionné un deuxième aéronef le samedi 13 juillet 2024.

 

De type ATR 72-600, le nouvel aéronef de marque française a atterri à l’aéroport de Libreville. D’une capacité de 70 places, cet engin vient s’ajouter à l’avion reçu en juin dernier.

Les deux avions vont servir pour les vols domestiques et régionaux avant d’envisager des destinations plus lointaines, dont les premiers vols sont programmés pour ce mois de juillet. Ils font parties des deux avions destinés pour le lancement officiel des premiers vols intérieurs.

Rappelons que la compagnie Fly Gabon est née du rachat des actifs de la société privée gabonaise Afrijet, leader des vols régionaux en Afrique centrale.

Gabon : Oligui Nguema dans la province de la Nyanga ce vendredi 12 juillet

Le président de la transition va effectuer une visite de trois jours à compter de ce vendredi à Tchibanga,  dans le cadre de sa tournée républicaine.

 

Le président de la transition poursuit au Gabon sa tournée dans les villes. Ce vendredi 12 juillet, le président va visiter et lancer  les projets dans plusieurs autres villes de la province ouest du pays, nomment à Mayumba, à Moabi, à Mabanda et à  Mongo.

Le chef de l’Etat va également rendre un hommage au Général Nazaire Boulingui, tout premier général des forces armées gabonaises.

Notons que cette visite du président dans la Nyanga s’effectue après celle effectuée le 21 juin dans la province du Moyen Ogooué.

Gabon : la révision de la liste électorale prorogée jusqu’au 15 juillet

L’annonce a été faite par le ministre de l’intérieur et de la sécurité Hermann Immongault mercredi 10 juillet 2024.

 

C’est un délai supplémentaire de trois jours qui a été donné aux gabonais pour la révision de leurs noms sur la liste électorale.  En effet, la révision a démarré le 13 juin 2024 et devait s’achever le 12 juillet.

Cette prorogation concerne aussi les gabonais de la  diaspora où 16 commissions d’enrôlement ont été mis en place pour les gabonais de l’étranger. Il y a 10 en Afrique, 2 dans la zone Amérique. 2 dans la zone Asie et Océanie et enfin 2 en Europe.

Rappelons que, c’est en prélude à l’organisation des élections référendaires prévus se tenir à la fin de cette année au Gabon que cette révision est effectuée. Ce référendum permettra aux gabonais de se prononcer sur la nouvelle constitution dont le projet a été remis au président de la transition il y a quelques semaines.

Libreville va accueillir la 46ème réunion des Comités consultatifs interafricains du CAMES

la réunion ordinaire du Comité consultatif général (CCG) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), se tiendra en présentiel du 15 au 17 juillet 2024.

 

Au cours de cette rencontre qui sera  dirigée par le Pr Ahmadou Aly Mbaye, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, et président du CCG du Cames. Les participants, composés de recteurs, présidents d’universités, directeurs de centres de recherche, et directeurs généraux des organismes membres du Cames, se pencheront sur les points à l’ordre du jour, visant à renforcer la coopération académique et scientifique, tout en traçant l’avenir de l’enseignement supérieur dans l’espace Cames.

Pour cette 46e session, le Secrétariat général du CAMES a reçu 1518 dossiers de candidature d’enseignants-chercheurs et chercheurs provenant de 94 universités de 13 pays membres. Les candidatures sont majoritairement masculines avec 84,12% d’hommes et 15,88% de femmes.  Les dossiers soumis couvrent divers domaines et seront examinés pour leur inscription sur les listes d’aptitude du Cames.

Notons que, le CCG (Comité consultatif général), en tant qu’instance consultative de pilotage académique et scientifique du CAMES, se réunit régulièrement pour aborder les enjeux critiques de l’enseignement supérieur et de la recherche dans les pays membres.

 

Gabon : la rentrée scolaire prévue pour le 02 septembre

Les élèves  des établissements publics et privées du Gabon, vont entamer la rentrée scolaire 2024-2025,  le 02 septembre prochain.

 

Selon le calendrier scolaire publié par la ministre de l’Education Nationale, de la formation professionnelle, chargée de la formation civique Camélia Ntoutoume Leclercq, la rentrée scolaire pour l’ensemble des établissements publics et privées est prévue pour le 02 septembre 2024. Et le calendrier est structuré comme suit : le lundi  02 septembre au samedi 30 novembre 2024 comprend le premier trimestre soit douze semaines de cours. Elle couvre la fête de la Toussaint vendredi 1er novembre. Les cours vont s’arrêter le 23 novembre. Les activités de fin de trimestre vont se dérouler du lundi 25 au vendredi 29 novembre 2024. Et la remise des bulletins est prévue pour le 30 novembre 2024.

Ensuite on a le deuxième trimestre qui débute du lundi 09 décembre au samedi 08 mars 2025. Soit 10 semaines de cours. Ce trimestre prend en compte les vacances de noël et de nouvel an (du samedi 21 décembre 2024 après les cours au dimanche 05 janvier 2025 inclus). Et l’arrêt des cours du deuxième trimestre est prévu pour le 1er mars 2025, et les activités de fin de trimestres du 03 au 07 mars. La remise des bulletins se fera le samedi 08 mars 2025. Enfin concernant le troisième trimestre,  il couvre la période allant du 17 mars 2025 au 13 mai 2025. Soit 10 semaines de cours. Ce trimestre couvre la journée de l’enseignant dimanche 23 mars 2025 ; Fête du travail : jeudi 1er mai 2025; les cours s’arrêtent samedi 24 mai 2025. Les activités de fin de trimestre: du lundi 26 au vendredi 30 mai 2025 ; Période des examens : du mardi 27 mai 2025 au lundi 30 juin 2025 ; la remise des bulletins du troisième trimestre est prévue pour le 31 mai 2025.

La fin de l’année scolaire pour les classes du pré-primaire, du primaire et les classes sans examen du secondaire de l’ensemble des établissements publics et privés est prévue pour le  samedi 13 mai 2025. Et  la fin de l’année scolaire pour les classes avec examen du secondaire de l’ensemble des établissements publics et privés se fera le 12 juin 2025 pour les classes de 3ème et le 30 juin pour les classes de Terminales. Il faut rappeler que, la rentrée du Réseau des écoles publiques conventionnées débute le mardi 03 septembre 2024. Et s’achève le  vendredi 04 juillet 2025.

Gabon-France : l’école d’administration des forces de défense de Libreville inaugurée

Dans le cadre des relations entre le Gabon et la France, l’école d’administration des forces de défense (l’EAFDL), a été inaugurée ce mardi, 09 juillet 2024 à Libreville.

 

Située au Camp Général de Gaulle, l’école militaire a pour but de former les officiers et sous-officiers d’Afrique centrale aux missions d’administration générale. Sur une superficie de 2500 m2, ce bâtiment, qui abrite l’école, est composé d’un plateau administratif, d’un plateau académique et une partie hébergement dotée des chambres pouvant accueillir une trentaine de stagiaires. L’école est consacrée pour la formation des forces de défense gabonaises mais aussi d’autres pays.

Le secrétaire général du ministère de la Défense a annoncé qu’il sera également ouvert à la prochaine année, l’académie de protection de l’environnement et de ressources naturelles (APERN). Cette structure qui  aura pour vocation à former les personnels des forces de Défense et de sécurité de l’Afrique dans les domaines inhérents à la protection de l’environnement et des richesses naturelles, afin d’améliorer la capacité opérationnelle des unités déployées pour les opérations intérieures au sein des forêts et des frontières. Comme l’a expliqué Jean Martin Ossima Ndong, représentant du ministre de la défense.

Précédemment située dans les locaux du Camp capitaine Ntchoreré de Baraka, dont la première promotion a effectué sa sortie, il y a quelques jours. Il faut noter que, l’ouverture de cette école est le fruit d’un partenariat entre la France et le Gabon.

Gabon : vers l’ouverture d’une ambassade à Belgrade

Le premier ministre Raymond Ndong Sima a au cours d’une séance de travail tenue le 08 juillet,  aborder le sujet sur le projet d’ouverture d’une mission diplomatique dans la capitale serbe.

 

Plus d’un mois après sa visite de travail en Serbie en mai dernier où plusieurs accords ont été signés, le premier ministre s’est entretenu avec les membres de son département ministériel avec qui ils ont discuté sur l’ouverture d’une mission diplomatique en Belgrade capitale de la Serbie. Partageant d’excellentes relations, le Gabon ne dispose pas d’ambassade en Serbie, l’ambassadeur de la Serbie au Gabon réside à Luanda en Angola. Il est important pour les deux pays de remédier à cette situation.

Au cours de leur rencontre, l’idée de la mise en place d’une commission mixte en vue du renforcement de la coopération entre le Gabon et la Serbie a été à l’ordre du jour. La séance de travail de lundi a également permis à Raymond Ndong Sima et à ses collègues de préparer le compte rendu à faire au président de la Transition.

Rappelons que, le 28 novembre 2023, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu en audience Milos Perisic, ambassadeur non-résident de la République de Serbie près la République gabonaise. Où la célébration des 50 ans de coopération bilatérale, l’intensification de celle-ci dans plusieurs domaines et l’octroi des bourses aux étudiants gabonais par la Serbie étaient au cœur de leurs échanges.

Le Gabon va accompagner le Tchad dans l’organisation des législatives et locales

C’est ce qui ressort de l’audience tenue entre le président Oligui Nguema et l’émissaire du président Felix Tshisekedi,  Didier Mazenga Mukanzu, ministre de l’Intégration régionale.

 

En sa qualité de facilitateur désigné par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) au processus de Transition en République du Tchad, le président de la République démocratique du Congo a, dans le cadre d’une mission d’itinérance liée à la mission de facilitation, mandaté Didier Mazenga Mukanzu, afin de transmettre un message aux chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’organisation sous régionale.

Le général Oligui Nguema, a rassuré son hôte du soutien du Gabon à la République du Tchad dans l’organisation des élections législatives et locales qui auront lieu au Tchad. Au cours de leur rencontre, les questions d’actualité de la sous-région et du continent  ont été abordées. Notamment la tenue à Libreville de la 19e Conférence des Directeurs Généraux et Chefs des Services du Comité des Services de Renseignements et de Sécurité Africains (CISSA), qui a lieu à Libreville depuis le 09 juillet 2024.

Cameroun : Brenda Biya la fille du président camerounais demande la dépénalisation de l’homosexualité

La fille du président Paul Biya a à travers une interview accordée au Journal Le Parisien ce 09 juillet, a avoué être homosexuelle et souhaite que la loi sur l’homosexualité  puisse changer au Cameroun. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de son interview.

 

 

« Que mon histoire fasse changer la loi »

 

La fille du président camerounais, Brenda Biya, a déclenché un tourbillon en publiant une photo d’elle en train d’embrasser sa copine. Dans son pays, l’homosexualité est passible de prison.

 

BRENDA BIYA triture ses doigts. L’idée de s’exprimer la rend « anxieuse ». Dimanche 30 juin, la jeune femme de 27 ans a posté sur son compte Instagram (@kingnastyy) une photo d’elle en train d’embrasser sa copine, Layyons, mannequin brésilien de 25 ans. La légende en anglais entérine le coming out : « PS : Je suis folle de toi et je veux que le monde le sache. » Or, Brenda est la fille du président camerounais Paul Biya, 91 ans, le plus vieux dirigeant élu en exercice au monde. Dans le pays qu’il dirige depuis 1982, comme dans vingt-six autres nations d’Afrique, l’homosexualité est illégale, passible de cinq ans de prison. Une vingtaine de per- sonnes sont actuellement incarcérées au Cameroun pour avoir eu des relations avec une personne du même sexe. Brenda Biya est consciente du « message fort » que représente sa prise de parole. Elle a accepté de se confier, chez elle à Genève (Suisse), sur les rives cossues du lac Léman.

Comment allez-vous depuis votre publication sur Instagram ?

BRENDA BIYA. Je me sens mieux. Je suis soulagée. J’ai reçu beaucoup de soutien de la part d’organisations camerounaises et occidentales. Des gens m’ont souhaité du courage. Mais j’ai aussi reçu des réactions négatives, homophobes. Il y en a eu de très violentes, que je suis encore en train de digérer. Je me dis que ça va passer, comme tout.

Pourquoi acceptez-vous de parler aujourd’hui ?

C’était important d’expliquer pourquoi j’ai publié cette photo. Certains disent que j’ai fait ça pour le buzz mais c’est bien plus que ça. Il y a plein de gens dans la même situation que moi, qui souffrent à cause de ce qu’ils sont. Si je peux leur donner de l’espoir, les aider à se sentir moins seuls, si je peux envoyer de l’amour, j’en suis ravie. Parler, c’est l’opportunité d’envoyer un message encore plus fort.

Vous êtes la fille du président du Cameroun. Qu’est-ce que cela implique ? C’est beaucoup de pression. Parce que les gens ont beaucoup d’attente envers vous. J’ai toujours pensé que je n’étais pas vraiment faite pour ce rôle. Je le vois un peu comme une cage dorée. Je suis un peu le mouton noir de ma famille Quand j’ai quitté le Cameroun au collège pour la Suisse, ça m’a un peu libérée.

Vous avez grandi dans un pays où l’homosexualité est illégale. Comment avez-vous appréhendé votre sexualité ?

J’ai eu mon premier crush pour une fille quand j’avais 16 ans mais j’ai eu du mal à l’accepter. J’étais dans le déni. Je connais les traditions de mon pays, et pour moi c’était inenvisageable. À l’époque, j’étais persuadée que même si un jour j’arrivais à avoir une relation avec une femme, cela resterait quelque chose de privé. J’ai cru que j’allais devoir le cacher toute ma vie à ma famille et au monde. Je n’avais pas l’impression d’être complètement moi. Puis j’ai eu ma première relation avec une femme en première

année d’université et j’ai commencé à m’affirmer un peu plus. Je l’ai dit à mes amis camerounais. Ça les a étonnés mais ils m’ont acceptée telle que j’étais. Ça a été un soulagement pour moi.

 

Pourquoi avez-vous officialisé votre relation sur les réseaux sociaux ?

Je n’en ai parlé à personne, pas même à ma copine. J’ai surpris tout le monde. Ça fait huit mois qu’on est ensemble. Je l’ai déjà amenée trois fois au Cameroun mais sans jamais vraiment dire qui elle était pour moi. J’avais aussi posté des photos avec elle sur mes réseaux et il y avait des spéculations. Mais ce n’était pas clair. Je pensais l’annoncer depuis un moment. Maintenant, je me sens libre.

Quelle a été la réaction de votre famille ?

Ils n’étaient pas au courant. Mon frère m’a appelée le premier. Il était en colère, surtout à cause de la manière dont je l’avais fait, parce que je l’avais annoncé sur les réseaux avant de lui en parler. Je le comprends, mais je lui ai expliqué que si j’étais venue vers eux, ils auraient ignoré la conversation, tourné autour du pot.

Et votre père ?

Ensuite, ce sont mes parents qui m’ont appelée. Ils voulaient que je supprime la publication. Mais pour moi, c’était comme faire un pas en arrière et j’avais déjà sauté le pas. Ce n’était pas qu’un post : cela signifiait s’accepter soi-même. Depuis, c’est silence radio.

Aimeriez-vous que la loi qui punit les homosexuels au Cameroun change ? Cette loi existait avant que mon père soit au pouvoir. Je la trouve injuste et j’ai l’espoir que mon histoire la fasse changer. Les mentalités sont en train d’évoluer au Cameroun, notamment chez la jeune génération. Cela prendra certainement du temps mais je pense que les choses peuvent bouger. C’est peut-être trop tôt pour qu’elle disparaisse complètement mais elle pourrait être moins stricte. On pourrait d’abord supprimer la peine de prison.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

C’est encore très flou. Je peux perdre beaucoup : froisser les liens avec ma famille, ne plus avoir le droit d’aller dans mon pays, être mise en prison… Mon souhait le plus cher serait d’avoir une conversation directe et ouverte avec mes parents où on mettrait tout à plat. J’ai l’espoir que ça arrive mais d’abord, je les laisse digérer. Moi aussi d’ailleurs, je suis toujours en train de digérer ma propre situation…

 

Source : Le Parisien

Gabon : Libreville abrite la 19ème conférence de la CISSA

La Conférence des directeurs généraux et des experts du comité des services de renseignements et de sécurité d’Afrique, a lieu ce mardi 09 au 10 juillet 2024 à Libreville.

 

Les experts vont se réunir à partir de ce mardi 09 juillet à Libreville. Ces derniers discuteront des défis sécuritaires contemporains en Afrique, tels que la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité et d’autres menaces transnationales. Ces échanges visent, à renforcer les capacités des services de renseignement africains et à favoriser une collaboration plus étroite entre les pays membres.

Fondé en 2004, la CISSA est une organisation, qui joue un rôle clé dans la coordination et la coopération entre les services de renseignement et de sécurité en Afrique. Œuvre depuis à promouvoir la sécurité et la stabilité en Afrique.

Rappelons que cette rencontre intervient après la 21e session ordinaire du groupe d’experts du CISSA, qui a eu lieu samedi 6 juillet à Libreville. L’organisation de cet événement coïncide avec le 20e anniversaire de l’Organisme.