Gabon-audit de Delta Synergie : la direction générale apporte sa collaboration

La direction générale de la société Delta Synergie a annoncé à travers un communiqué qu’elle apportera sa pleine et totale contribution pour l’audit financier qui va débuter dans la société.

 

Après l’annonce le 20 mars dernier d’un audit financier, technique immobilier et mobilier dans la holding des Bongo, par le comité de transition pour la restauration des institutions, la direction générale s’est engagée à collaborer. Pour la société, «Ce sera l’occasion d’apporter la vérité sur la nature de la société et de ses activités, y compris sur l’étendue de son portefeuille d’actifs», espère la holding qui se donne pour but de «contribuer au développement du secteur privé gabonais et de participer à l’essor de nationaux dans différents secteurs d’activité».

En effet, Delta Synergie a selon le communiqué «dans le but de contribuer au développement du secteur privée Gabonais et de participer à l’essor des nationaux dans différents secteurs dans différents secteur d’activité », apprend-on du communiqué qui indique que la société Delta Synergie,  « gère un portefeuille aujourd’hui d’une vingtaine de participations, dont des filiales en difficulté qu’elle soutient financièrement pour en garantir la pérennité et protéger les nombreux emplois créés par leurs activités. Cette politique d’investissement s’inscrit pleinement dans la volonté des autorités du pays de favoriser le développement de l’économie nationale», défend la direction générale.

En attendant le rapport final de cet audit général qui sera fait dans cette société, rappelons qu’elle a été créé sous l’impulsion de son S.E Omar Bongo Ondimba. C’est une entreprise famille dont l’actuelle administratrice est  Pascaline Bongo.

Grand dialogue national : le rendez-vous prévu ce 2 avril

Ce mardi, va débuter le dialogue national inclusif comme annoncé par le président de la transition le Général Oligui Nguema.

 

Le Grand dialogue national inclusif qui sera organisé demain mardi 02 avril 2024, aura pour mission de réformer le système politique au Gabon, en proposant une nouvelle  organisation politique et économique de la nation après la transition qui s’achèvera en 2025. Il sera également question de trouver des solutions pour faire évoluer la société gabonaise pour un nouveau Gabon. Au cours de ces assises, plusieurs participants (soit 580), parmi lesquels une centaine de partis politiques ainsi que plusieurs associations et organisations de la société civile seront représentées. Ces derniers ont été nommés par le président de la transition le général Oligui Nguema.

Durant 29 jours (du 2 au 30) avril 2024, les participants vont trouver des solutions, en  apportant  des propositions constructives pour l’intérêt supérieur de la nation. Et les différentes conclusions  qui seront prises seront transmises au président de la transition,  qui les remettra au prochain président élu afin qu’il met en pratique ces résolutions. La rencontre sera présidée par l’archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean-Patrick Iba-ba. Ce dernier a d’ailleurs pris part à une réunion préparatoire à ce dialogue national vendredi dernier avec le président Oligui Nguema qui a réexaminé les missions de chaque partie. Le Président a souligné l’importance de prioriser l’intérêt communautaire et de trouver des solutions pertinentes lors de ce dialogue qui façonnera le futur du Gabon.

Rappelons que le grand dialogue national fait partie des six objectifs de la feuille de route de la Transition du Comité de transition pour la restauration des institutions (Ctri). Ce dernier se tient huit mois après la prise du pouvoir par les militaires le 30 aout 2023.

Fonction publique : régularisation de 64000 dossiers à la primature

Le premier ministre Raymond Ndong Sima procède,  depuis quelques semaines à la régulation des situations administratives des agents publics de l’Etat.

 

C’est au total 64000 dossiers qui sont en attente au service du premier ministre. A savoir les dossiers de reclassements, d’avancements et de titularisations. En effet, ce sont les ministres de la fonction publique et du renforcement des capacités et le ministre des comptes publics qui ont soumis ces dossiers au premier ministre afin de procéder à la régularisation finale.

Concernant les dossiers d’avancements, l’Agence de presse gabonaise a relevé à travers un article que, « toutes les années ont été prises en compte. Si depuis 2014 jusqu’à 2024, un agent public n’a bénéficié d’aucun avancement, sa situation actualisée en 2024 tiendra compte des autres années », apprend-on.  Cela en garantissant l’équité dans le traitement de tous les agents publics de l’Etat. Ce travail pour le ministre, nécessite beaucoup de patiente c’est pourquoi il a invité les agents publics à faire preuve de patiente dans le traitement de ce processus.

Cela reste une bonne nouvelle pour les agents publics de l’Etat qui depuis plusieurs années attendent la régularisation de leur situation. Notons que c’est depuis novembre 2023, que le chef du gouvernement avait annoncé la levée de l’arrêté numéro 390,  du gel des recrutements, reclassements, avancements et les titularisations par l’ancien régime le 20 août 2018.

Le Gabon lance dès ce mercredi la campagne de demande du NIP

Ce mercredi 03 avril sera lancé dans tout le territoire gabonais la campagne de demande du numéro d’identification personnel en vue de la nouvelle Carte nationale d’identité électronique. 

 

Au Gabon, les populations vont désormais utiliser les cartes électroniques. Dès ce mercredi, les enregistrements vont débuter pour  les citoyens gabonais âgés de 16 ans et plus qui n’ont jamais été soumis à un prélèvement biométrique dans le cadre du projet Iboga. En effet, le Numéro d’identification personnel est un code alphanumérique de 14 caractères destiné à authentifier l’identité d’un individu au moyen d’un traitement informatique.

Cette mesure, prévue par la loi gabonaise, vise à construire un Registre biométrique des personnes physiques. Ce NIP sera une composante essentielle de la nouvelle Carte nationale d’identité électronique, qui sera hautement sécurisée et dotée d’une puce électronique. Les citoyens devront fournir leur passeport ordinaire, acte de naissance ou jugement supplétif légalisé. Les personnes ayant acquis la nationalité gabonaise devront présenter le décret de nationalité ainsi que la quittance du trésor.

Pour faciliter le processus, 12 centres prioritaires ont été ouverts dans le Grand Libreville, répartis dans différentes communes, notamment à Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum. Notons que, les personnes déjà enrôlés depuis 2013 sur la liste électorale, vont procéder  en la délivrance de leur attestation NIP au cours de cette campagne.

Gabon-Dialogue national : les jeunes se préparent

Ils sont plus de 3000 jeunes qui ont pris part mercredi 27 mars 2024 au grand rendez-vous de la jeunesse afin d’élaborer un document consensuel qui devra servir de document cadre des discussions avec les autres acteurs lors du dialogue national.

Ouvert par le vice-président Joseph  Owondault, les travaux ont réuni les jeunes gabonais issus des organisations associatives des 9 provinces du Gabon. Il est question au cours de ces assises d’échanger sur des thématiques bien précises, à travers des panels avec des experts, afin de faire ressortir un mémorandum d’entente qui puisse assurer à la jeunesse gabonaise de parler d’une seule voix, pour leur épanouissement, lors du dialogue national inclusif débutant le 2 avril prochain.

en effet, les jeunes sont déterminés à prendre part à ce grand rendez-vous politique au Gabon afin de se faire entendre et de participer à reconstruction du Gabon.  Aussi pour un succès de la transition conduite par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour le  président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Dariss Nyoundou Souza les assises qui ont débuté le 27 mars et vont s’achever ce jeudi un accent est mis sur «l’apport et l’impact de la jeunesse gabonaise dans le processus de transition : enjeux et perspectives », insiste-il avant d’ajouter que, « l’institutionnalisation du CNJ est impérative afin que la jeunesse soit définitivement reconnue comme une véritable force de propositions et un acteur important dans le processus de développement du Gabon ». poursuit le président du CNJ.

Notons que les jeunes seront représentés au Dialogue National le 2 avril, le président de la transition leur a attribué 20 places et le poste de 6ème vice-président du bureau du dialogue national.

Le Pnud apporte son assistance au Gabon dans la réforme de son système judiciaire

Un accord de coopération a été signé à cet effet, mardi dernier entre le ministre de la justice Paul Marie Gondjout et le représentant résidant du Programme des nations unies pour le développement Francis James.

 

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) s’engage à apporter une assistance multiforme au Ministère de la Justice,  afin d’appuyer la mise en œuvre de la Stratégie de Transition pour la Réforme du système judiciaire (STRJ). Le but à court, moyen et long terme est d’améliorer l’accès à un système judiciaire de qualité, garantir une justice transparente, efficace et inclusive au bénéfice de la population gabonaise.

En effet, il s’agit d’un accord de coopération visé entre les parties, qui concerne essentiellement trois domaines, à savoir : le développement d’études techniques et de faisabilité permettant notamment la révision des codes et la construction et la réhabilitation d’infrastructures de justice ; la mise en œuvre des activités et des initiatives diverses qui permettent d’améliorer l’accès à la justice pour les justiciables,  le soutien à la formation professionnelle continue, le renforcement des capacités du personnel du secteur de la justice dans les différentes juridictions et organes judiciaires.

Rappelons qu’au Gabon le système judiciaire contient plusieurs  disfonctionnements, des travaux du  Symposium sur la réforme de la Justice ont été organisés à cet effet en novembre et se sont poursuivis en janvier avec la  mise en œuvre des recommandations de ce symposium et en mars avec la remise du rapport au ministre de la justice donc l’une des missions était l’élaboration, conformément à la vision du chef de l’Etat gabonais, de la Stratégie de la Transition pour la réforme du système judiciaire, document qui servira de fil conducteur à la modernisation «de notre système judiciaire et de notre administration pénitentiaire», a expliqué le ministre Paul Marie Gondjout.

Gabon : la liste des participants au Dialogue national est connue

Le président de la transition a signé un décret le 26 mars,  portant publication des noms des  délégués désignés pour prendre part au dialogue national qui aura lieu du 02 au 30 avril 2024 au Gabon.

 

Sur la liste publiée, on enregistre 64 délégués du CTRI, 40 représentants de  la haute administration, notamment les membres du gouvernement, secrétaires et inspecteurs généraux de ministères, les délégations spéciales, départementales et communales sont au nombre de 100 délégués. Le parlement de transition (assemblée nationale et sénat, 10) et le Conseil économique, social et environnemental (5) y envoient 15 représentants.

En ce qui concerne les associations on enregistre 55 représentants à savoir  15 dans les associations des femmes, 15 pour les organisations de jeunesse 05 pour  les ONG  et 20 pour  les confessions religieuses. Les artistes au nombre de 10, les artisans (5), les mouvements culturels et traditionnels (10) et les diasporas (22) comptent au total 47 délégués. Le patronat (10), les syndicats (10), les ordres professionnels (10), le secteur éducatif (10) et le monde universitaire (10), le corps judiciaire (10), ainsi que le groupe des retraités civils et militaires (10) décrochent 70 places.

Quant aux groupes des sages et dignitaires de la république (18), des personnes vivant avec un handicap (8), ceux des communautés pygmées (8) et autres participants (6), ils s’en tirent avec un effectif total de 40 délégués. Enfin les partis politiques légalement reconnus (104) sont, comme préalablement fixé, représentés chacun par un délégué. Ils ont pour la plupart donné de la voix ces dernières semaines pour crier leur refus des critères de désignation de leurs délégués et boudé la « portion congrue » des quotas à eux réservés.

Les leaders des formations politiques ont également, a une large majorité, remis en cause les conditions de préparation du dialogue à venir. Les travaux du dialogue national inclusif, non souverain, se tiendront du 2 au 30 avril 2024, au stade de la coopération sino-gabonaise à Angondje, dans la banlieue nord de Libreville. Notons que, les cérémonies d’ouverture et de clôture auront lieu au Palais des sports de Libreville.

Gabon : un atelier sur l’harmonisation des prix des médicaments en zone Cemac

Depuis lundi 25 mars 2024, Libreville abrite un atelier technique d’évaluation conjointe des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments à usage humain en zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).

 

Au cours de cet atelier qui réunit plusieurs experts nationaux et internationaux,  il sera question d’analyser la conformité des dossiers qui ont été déposés par les six (6) pays membres de la sous-région, afin de les mettre ensemble. Le but étant,  de parvenir à la mise à disposition des populations de la sous-région des produits pharmaceutiques sûrs, efficaces, de bonne qualité et à moindre coût.

Les experts devront arriver à une phase de reconnaissance mutuelle des autorisations de mise sur le marché. Pour le ministre de la santé  le Pr Adrien Mougougou c’est plus rassurant « lorsqu’il y a une régionalisation de ces homologations car, par le passé, « on pouvait redouter un médicament qui aurait été autorisé sur le marché voisin, mais qui est arrivé sur le vôtre, sans savoir comment ou par quel canal il est passé », a-t-il indiqué.

Rappelons que, l’atelier est placé sous la direction de la Coordination pour la Lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque Mondiale (BM), cet atelier stratégique réuni plusieurs experts de la sous-région.

Détention de l’homme d’affaire gabonais à Bangui : sa famille dénonce les fausses accusations

Le père du gabonais Ismaël Agnagano  arrêté depuis un mois à Bangui dément les accusations portées sur son fils.

 

Selon les informations non officielles, Ismaël Sylvain Agnagano, patron de deux sociétés dont une de sécurité privée est détenu dans les locaux de l’office centrafricain de répression du banditisme (OCRB) à Bangui pour espionnage et pour avoir usurpé la nationalité centrafricaine et obtenu frauduleusement un passeport centrafricain. Cette information qui selon Julien Agnagano pére du jeune homme d’affaire est fausse car ce dernier a indiqué sur le site Gabon Actu que : « Son fils est porteur d’un passeport gabonais qui expire en 2026 et d’une carte de séjour de la Centrafrique qui expire en juillet 2024 et ne saurais avoir à la fois une carte de séjour à jour et un passeport de même pays », a indiqué ce dernier qui soutient que,  son fils est victime de jalousie.

Car, l’homme d’affaires gabonais a remporté un appel d’offre international pour assurer la sécurité des locaux et du personnel de la CEMAC. C’est certainement ce juteux marché qui lui vaut les ennuis dans ce pays frère du Gabon. Cependant aucune information officielle sur les motifs de son arrestation n’a encore été donnée. Son avocat a déposé une demande de remise en liberté, restée sans réponse, et n’a pas eu accès au procureur. Selon le site Gabon Actu, le jeune homme d’affaire Sylvain Agnagano a été placé en  isolement.

Rappelons qu’il réside à Bangui la capitale de la République centrafricaine depuis 8 ans déjà  et emploi 121 centrafricains dans l’une de ses sociétés spécialisée dans l’audit.

Airtel Gabon présente ses projets au président Oligui Nguema

Le Pdg du groupe Airtel Gabon a rencontré mardi 26 mars, le président de transition Oligui Nguema pour lui présenter ses civilités et les projets envisageable.

 

Installé au Gabon depuis 14 ans, le groupe Airtel Gabon dirigé par l’indien Sunil Bharti Mittal a été reçu par le président Oligui Nguema. Au cours de leur audience, le Pdg d’Airtel  a présenté ses futurs projets. Notamment, projet de couverture du réseau national internet par satellite ainsi que l’installation d’un câble sous -marin.

Pour sa part, Le président Oligui Nguéma s’est dit satisfait « vis-à-vis du groupe pour son investissement dans le pays. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité ladite société à une plus grande implication dans les projets de développement à caractère social et éducatif », informe un communiqué de la présidence gabonaise.

Rappelons que, le Gabon utilise déjà trois fibres optiques ou câble sous-marin. Il s’agit des câbles ACE, WACS et Sat 3.