Paul Marie Gondjout installé président de la commission nationale de lutte contre la traite des personnes

Le ministre de la justice est le nouveau président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes en République gabonaise.

 

Il, a été installé mardi 17 décembre 2024, par le premier ministre chef du gouvernement Raymond Ndong Sima, au cours d’une  cérémonie à laquelle prenait également part la représentante des Nations unies au Gabon, Dr Savina Ammassari.

Selon le site de l’AGP, les  activités de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes ont également été lancées, au cours de cette cérémonie.

Notons que, le Gabon qui est signataire de la convention des Nations Unies contre la criminalité Transnationale, vise à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes en particulier, celle des femmes et des enfants.

Gabon : Oligui Nguema inaugure la BCEG

Le président de la transition procède ce mercredi 18 décembre 2024,  à la cérémonie d’inauguration de la  Banque pour le commerce et l’entrepreneuriat du Gabon.

 

Il s’agit d’une banque qui sera consacrée aux PME et PMI gabonaises. Elle va se positionner  comme une banque «dynamique et innovante», résolument tournée vers l’accompagnement des entrepreneurs gabonais dans leurs projets de développement. Son objectif est de soutenir le développement des PME/PMI gabonaises et contribuer à la diversification de l’économie nationale.

Notons que, la Banque pour le commerce et l’entrepreneuriat du Gabon (BCEG) a été d’un capital de  de 17 milliards FCFA et est  portée par un actionnariat entièrement gabonais, tout en offrant une gamme de produits adaptés aux besoins des entrepreneurs. à savoir: les  crédits d’investissement, des facilités de trésorerie, des produits d’épargne personnalisés ainsi qu’un accompagnement spécialisé pour les entrepreneurs.

La cérémonie a eu lieu en présence du ministre de l’Economie et des Participations, Mays Mouissi, celle du directeur général de la BCEG, Daisy-Helen Ntoutoume, et de plusieurs membres du gouvernement.

Gabon-Fêtes de fin d’année: le CTRI lève son couvre-feu

Les autorités du Comité pour la transition et la restauration des institutions ont décidé de lever ce mercredi 18 décembre 2024, le couvre-feu au Gabon.

 

L’annonce a été faite par le Directeur du cabinet du ministre de la Défense nationale le Général de division aérienne Félicien Koyi. «Le couvre-feu est levé à compter du mercredi 18 décembre 2024, jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue du territoire national», indique le communiqué lu par le Général Félicien Koyi qui a  souligné l’importance de cette décision en vue des célébrations des fêtes de fin d’année.

Celles-ci qui sont un moment de communion et de retrouvailles pour les familles. Selon lui, cette levée témoigne de la volonté du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, d’alléger les restrictions pour permettre à la population de profiter pleinement de cette période festive.

Rappelons que, le couvre-feu a été instauré depuis l’année dernière en  août 2023, par les autorités du Comité pour la transition et la restauration des institutions.

Gabon : début des dépôts des dossiers pour le recrutement militaire

Les candidats au  recrutement dans l’armée ont jusqu’au 18 décembre 2024, pour déposer leurs dossiers.

 

Selon un communiqué du ministre de la Défense nationale, le général de corps d’armée Brigitte Onkanowa, les candidats doivent soumettre leur dossier entre le 16 et le 18 décembre, auprès des commandants des légions départementales de la Gendarmerie Nationale ainsi que des commandants des régions militaires dans chaque chef-lieu de province. Le 21 décembre, les listes des candidats retenus seront affichées et, le 22 décembre, les candidats seront soumis à une évaluation physique.

Le communiqué du ministre précise que  bien que l’extrait de casier judiciaire soit requis, son absence ne sera pas un motif de rejet de la candidature, et les candidats auront la possibilité de compléter leur dossier si leur admission est confirmée. Les candidats au concours doivent remplir les conditions suivantes : être de nationalité gabonaise, avoir un âge compris entre 18 et 24 ans à la date d’intégration et être en bonne condition physique.

Les candidats intéressés sont tenus de fournir les pièces suivantes : une lettre de motivation manuscrite adressée aux Commandants en Chef ou assimilés ou aux Chefs d’État-Major de la branche militaire choisie ; une copie légalisée de l’acte de naissance ; un extrait de casier judiciaire (à fournir en cas de réussite) ; une attestation de scolarité ; une copie du Certificat d’Études Primaires (CEP) ou du certificat de niveau de la classe de 3ème pour les militaires de rang ; un Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ou un Baccalauréat pour les sous-officiers ; deux photos d’identité.

Gabon : un déguerpissement des vieilles pirogues annoncé à Port-Gentil

Le délégué spécial en charge de la gestion de Port-Gentil Pierre Rizogo,  a dans un communiqué du 13 décembre, annoncé la destruction des pirogues abandonnées dans la zone dite Exodus dans le 3ème arrondissement de la ville.

 

Le délégué de la gestion de Port-Gentil a décidé de détruire toutes les pirogues abandonnées. A cet effet, il interpelle les propriétaires de ces pirogues à  se signaler chef le chef du quartier dans huit jours au plus, au risque de voir leur pirogue détruite. « Toutes les pirogues en état de vétusté dont les acquéreurs ne se manifesteront pas seront sorties du canal et détruites » peut-on lire.

Aussi, le délégué invite les « les riverains installés le long du canal sont invités à nettoyer les abords » souligne le communiqué. Le but est de libérer de l’espace et d’éviter d’obstruer les canalisations entraînant de ce fait les inondations, qui depuis quelques semaines sont de plus en plus observées dans la ville pétrolière.

Rappelons que dans cette ville, comme dans la capitale Libreville,  l’insalubrité est de plus en plus grandissante. Cette opération entre dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité dans la ville.

CEMAC: communiqué final de la session extraordinaire des chefs d’Etats

Vous trouverez ci-dessous le communiqué final de la session extraordinaire des chefs d’Etats qui a eu lieu le 16 décembre 2024 à Yaoundé au Cameroun.

 

 

Cette Session avait pour thème principal « Evaluation de la situation et perspectives économiques, monétaires et financières de la CEMAC : Mesures de consolidation de la résilience ».

Ont participé au Sommet :

• Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun;

• Son Excellence Professeur Faustin-Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine, Président en Exercice de la CEMAC;

• Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale;

• Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat ;

• Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, représentant Son Excellence Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo;

• Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN, Ministre d’Etat, Ministre des Finances, du Budget, de l’Economie et du Plan, représentant le Maréchal MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad;

4. Monsieur Baltasar ENGONGA EDJO’O, Président de la Commission de la CEMAC, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour.

Outre les membres du Conseil des Ministres de l’Union Economique de

l’Afrique Centrale (UEAC) et du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), prenaient également part à cette session extraordinaire, Monsieur ABEBE AEMRO SELASSIE, Directeur Afrique, représentant Madame Kristalina GEORGIEVA, Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), Monsieur Ousmane DIAGANA, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr. Serge N’GUESSAN, Directeur Général du Bureau Afrique Centrale, représentant Dr AKINWUMI ADESINA, Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), S.E. Thierry MARCHAND, Ambassadeur de la République Française au Cameroun, représentant le Gouvernement français et Monsieur Yvon SANA BANGUI, Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC).

La Conférence des Chefs d’Etat a été précédée par les sessions extraordinaires du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) et du Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC), tenues respectivement les 9 et 14 décembre 2024  en visioconférence.

La cérémonie solennelle d’ouverture de la Conférence a été marquée par le discours d’ouverture de S.E. Paul BIYA, président de la République du Cameroun, Hôte du Sommet, suivi du discours de S.E. Professeur Faustin- Archange TOUADERA, président de la République Centrafricaine, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC.

Abordant les points inscrits à son ordre du jour, la Conférence a, tout d’abord, suivi avec intérêt la Communication de S.E. Denis SASSOU-N’GUESSO, président de la République du Congo, Président Dédié du Programme des Réformes Économiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC), délivrée par Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, sur l’état d’avancement du Programme et l’a félicité pour le travail accompli. Elle a invité le Président Dédié à accélérer la mise en œuvre du Programme afin de prévenir durablement la Communauté contre les chocs économiques exogènes.

Elle a, ensuite, pris connaissance des communications des invités spéciaux délivrées par M. Abebe Aemro SELASSIE, Directeur Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), et M. Ousmane DIAGANA, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que de la présentation du Rapport commun des Organes communautaires faite par Monsieur Yvon SANA BANGUI, Gouverneur de la BEAC, sur la situation économique, monétaire et financière de la CEMAC. II en ressort que des progrès sensibles ont été enregistrés depuis 2016 dans la mise en œuvre de certaines mesures et réformes structurelles.

Toutefois, le niveau des réserves de change, passé de 2,3 mois en 2016 à 4,6 mois en 2023 d’importations des biens et services, connait depuis 2024 une tendance baissière. En outre, les perspectives des cours des matières premières et du commerce international s’annoncent défavorables.

Ainsi, de nouveaux efforts collectifs et concertés s’avèrent nécessaires pour améliorer substantiellement le cadre macroéconomique de la sous- région, notamment en accélérant la diversification économique et la consolidation des finances publiques.

A la suite de ces exposés, les Chefs d’Etat ont:

• réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs, à travers la poursuite d’une stratégie régionale cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques, la stabilité du secteur financier et pour renforcer la position extérieure de la CEMAC; et salué les progrès enregistrés au cours de ces dernières années dans la mise en œuvre des réformes économiques et financières.

Par ailleurs, la Conférence a :

• exhorté les Etats membres à poursuivre une consolidation budgétaire ordonnée dans le cadre des discussions bilatérales avec les partenaires techniques et financiers, ainsi qu’à produire et diffuser régulièrement les données budgétaires, économiques et financières fiables et complètes pour les besoins de la surveillance multilatérale, de la politique monétaire et des politiques sectorielles ;

• réaffirmé l’application intégrale de la Réglementation des Changes, notamment à travers le rapatriement diligent des devises par les Opérateurs économiques, et plus particulièrement la signature, avant le 30 avril 2025, des conventions de compte séquestre pour les fonds de restauration des sites (Fonds RES) par les entreprises extractives (pétrolières et minières); invité le FMI, la Banque Mondiale et tous les autres partenaires à accompagner les États et la Banque Centrale dans le processus de rapatriement et de domiciliation des revenus pétroliers ; réitéré l’engagement des États en faveur de l’indépendance et du renforcement des capacités de la Banque Centrale, de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale et de toutes les autres institutions communautaires.

En outre, la Conférence a invité les Etats membres et les institutions communautaires à prendre des mesures pour une gestion de l’exposition des banques aux risques, souverains conformément aux critères de la surveillance multilatérale. Tout en saluant la contribution du secteur bancaire  au financement du développement, elle a demandé aux autorités nationales et régionales chargées de la supervision, d’engager une action collective visant à préserver la solidité et la stabilité du système bancaire.

Enfin, en vue de renforcer la stabilité du cadre macroéconomique de la

CEMAC, la Conférence a exhorté :

• les partenaires au développement à (i) œuvrer pour la conclusion des revues de leurs Accords avec la République du Cameroun, la République Centrafricaine et la République du Congo, (ii) veiller à un ajustement budgétaire à dimension sociale et préservant l’investissement, (iii) assurer la mise en œuvre des politiques et des réformes structurelles en vue de la consolidation de la croissance économique et de la stabilité monétaire ; les autres Etats à conclure, dès que possible, des programmes formels avec le FMI afin de bénéficier de son appui ainsi que de celui des autres partenaires techniques et financiers.

La Conférence a renouvelé l’engagement des Etats en faveur d’une politique d’endettement prudente, privilégiant les financements concessionnels. Elle a exhorté les partenaires au développement à une mobilisation plus forte des ressources financières pour soutenir la transformation structurelle des économies de la sous-région.

La Conférence s’est félicitée de la reconstitution réussie des ressources de IDA21 du Groupe de la Banque Mondiale à hauteur de 100 milliards de dollars et a appelé à une allocation des ressources plus importantes en faveur de la Sous-région, pour réduire le déficit important des infrastructures sociales de base de la zone. Elle a accueilli favorablement l’organisation en 2025, par le Groupe de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement, d’une Conférence dédiée aux financements du secteur de l’énergie à travers la Mission M300.

Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat ont exprimé leur gratitude à l’endroit de leurs Frères S.E Paul BIYA, président de la République du Cameroun, Hôte du Sommet, et S.E. Professeur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC, pour l’heureuse initiative et l’excellente organisation de cette Session Extraordinaire de la Conférence ainsi que leurs sincères remerciements pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse qui leur ont été réservés tout au long de leur séjour à Yaoundé.

Ils ont salué la participation à ce Sommet des invités spéciaux, en l’occurrence Monsieur ABEBE AEMRO SELASSIE Directeur Afrique, représentant Madame Kristalina GEORGIEVA, Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), Monsieur Ousmane DIAGANA, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Dr. Serge N’GUESSAN, Directeur Général du Bureau Afrique Centrale, représentant Dr. AKINWUMI ADESINA, Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), S.E. Thierry MARCHAND, Ambassadeur de la République française au Cameroun, représentant le Gouvernement français.

La cérémonie de clôture a été marquée par la lecture du Communiqué Final, suivie du discours de clôture de S.E. Paul BIYA, président de la République du Cameroun. Les travaux de la Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension réciproque et d’entente cordiale.

Fait à Yaoundé, le 16 décembre 2024 

Gabon : les travaux de construction de la cité de la démocratie vont bon train

Le président de la transition Oligui Nguema a visité samedi dernier, les travaux de la cité de la démocratie entamés depuis 4 mois au Gabon à Libreville.

 

Les travaux pour la nouvelle Cité de la démocratie s’étend sur une période de 16 mois. En effet, il est question de construire un grand centre de conférence comprenant des salles de conférence, des bureaux administratifs, une salle de banquet, une salle de congrès, un carré VIP, une salle présidentielle.

Ce chantier prévoit également des travaux connexes tels que la construction de 55 villas dédiées aux Chefs d’État, un palais présidentiel, une clinique médicale, un zoo et un plateau sportif entre autres.

Le chantier est exécuté par  la société turque Summa, ces travaux sont exécutés par une main d’œuvre mixte composée de plus de 1350 personnes dont 900 nationaux.

CEMAC : les chefs d’Etat se concertent dans l’urgence de redresser les économies 

C’est la toile de fond qui oriente les travaux de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat qui se tient ce lundi 16 décembre au Palais présidentiel à Yaoundé.

 

Les difficultés économiques et financières auxquelles les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale font face sont au centre des échanges au Cameroun. Les dirigeants des six pays de la CEMAC discutent de la situation économique et financière de la sous-région et de leurs pays respectifs ce 16 décembre à Yaoundé. Les premières prises de paroles au sommet extraordinaire convoqué conjointement par le président en exercice de la Conférence, le chef de l’Etat centrafricain Faustin Archange Touadéra et le président camerounais Paul Biya, livrent déjà le contexte et les attentes des travaux.

Selon le président Paul Biya, doyen des chefs d’Etat de la CEMAC dont le pays accueille le sommet, « l’environnement international particulièrement difficile ces dernières années a eu un impact non négligeable sur nos finances publiques. Selon les données récentes, nos avoirs extérieurs nets se sont considérablement amoindris. Cette situation est préoccupante et appelle à une action urgente de notre part pour renverser cette courbe ». Il y a trois ans, les chefs d’Etat ont tenu une session de leur conférence pour des situations similaires pour évaluer la situation économique post-Covid-19.

Les efforts consentis ont permis, à en croire le président camerounais, de relever la situation. Selon le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat, les efforts consentis ces dernières années ont pu consolider un taux de croissance qui passe de -1,16% en 2016 à 2,7% en 2024. De même, les réserves de change ont doublé entre 2016 et 2024 grâce à la mise en œuvre de plus de 60% des réformes.

Mais, entre 2021 et 2024, les pays sont de nouveau face à de multiples défis. Les chocs endogènes et exogènes persistent et peuvent exacerber la vulnérabilité de la communauté économique et monétaire, compromettre ses acquis macroéconomiques. Surtout que « Les retards constatés dans la mise en œuvre globale de notre stratégie sous-régionale de relance économique nous exposent à la persistance des tensions inflationnistes, la faible consolidation de la croissance économique, la faible consolidation des finances publiques, la dépréciation des réserves de change », fait savoir Faustin archange Touadéra.

Par conséquent, « si rien n’est fait, selon diverses expertises nous pourrions faire face à des conséquences désastreuses à la fois pour nos pays et pour notre sous-région. Il s’agit-là à mon sens, d’une éventualité que nous devons absolument éviter.  Je suis confiant qu’au cours de ce sommet, nous saurions prendre des décisions nécessaires et urgentes pour remettre nos économies sur les rails afin de nous prévenir d’une éventuelle crise économique et financière », interpelle le président Paul Biya.

Pour le président Touadéra, la situation nécessite l’urgence de la concertation afin « d’apprécier, de discuter et de décider ensemble ». Cela aidera à trouver la réponse la plus appropriée pour garantir la consolidation des acquis macroéconomiques.

CEMAC : les chefs d’Etats en sommet extraordinaire à Yaoundé ce lundi

Les présidents de la sous-région sont réunis ce lundi 16 décembre 2024, pour assister au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.

 

Présents à Yaoundé au Cameroun, les chefs d’Etats des six pays de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) vont examiner  de manière concertée tous les mécanismes et solutions en ce qui concerne la situation économique de la sous-région. En effet, la rencontre va porter sur, la mise en œuvre des réformes économiques entamées en 2016, visant à réduire les déficits budgétaires et à assainir les finances publiques.

La question de la dette publique, qui pèse lourdement sur plusieurs économies de la région, notamment le Gabon et le Congo. Le FMI et la Banque mondiale ont exprimé des préoccupations concernant la soutenabilité de cette dette, avec des emprunts de plus en plus élevés pour financer des déficits croissants. Cette situation pourrait fragiliser la stabilité macroéconomique de la zone et affecter la confiance des investisseurs étrangers. Il sera donc essentiel de discuter de stratégies pour alléger le fardeau de la dette tout en soutenant le développement économique. Apprend-on.

Il sera également question pour les pays de la sous-région de renforcer leur coopération économique. Notons que, ce sommet extraordinaire a été convoqué sous l’égide du président Paul Biya et de son homologue Faustin Archange Touadéra qui est le président en exercice de la CEMAC.

CEMAC : Oligui Nguema au sommet des chefs d’Etats à Yaoundé

Le président de la transition est au Cameroun pour prendre part au sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale qui a lieu ce lundi 16 décembre 2024.

 

Accueilli par le premier ministre camerounais  Dion Ngunté dimanche 15 décembre, le président Oligui Nguema va prendre part aux côtés  de ses homologues de la sous-région au sommet extraordinaire des chefs d’Etats sur la situation économique et financière de la sous-région.

Les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) réunis à Yaoundé ce  lundi 16 décembre 2024,  vont examiner  de manière concertée tous les mécanismes et solutions en ce qui concerne la situation économique de la sous-région.  Les stratégies pour relever les défis actuels seront également discutées.

Cette session extraordinaire des chefs d’Etat est coprésidée par le Président  Paul Biya, et le président en exercice Faustin Archange Touadera.