Gabon : les fidèles musulmans entament dès ce lundi le mois de ramadan

Ce lundi 11 mars 2024, marque le début du mois de ramadan pour les musulmans au Gabon.

 

L’imam Benyamin Andjoua Obolo, président intérimaire du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) qui a prononcé le discours annonçant le début du mois du ramadan.

Dans son discours,  il a invité chaque musulman à accéder à « la piété » en se rapprochant du Seigneur et en œuvrant pour la paix afin d’accompagner les nouvelles autorités dans les actions qu’elles mènent pour le développement du Gabon.

Notons que, le ramadan est un mois de jeûne, de prières et de partage pour les musulmans. C’est l’un des cinq piliers de l’islam et peut donc être considéré comme une obligation divine pour les pratiquants.

Gabon : le gouvernement remercie la CEEAC pour la levée des sanctions

Dans un communiqué lu par le ministre gabonais des Affaires étrangères, Regis Onanga Ndiaye, le gouvernement gabonais a salué la décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) de lever les sanctions contre le Gabon et de réintégrer le pays au sein de la communauté.

 

C’est une bonne nouvelle pour le Gabon qui a été rétabli par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale samedi 9 mars dernier lors d’une réunion ordinaire des chefs d’Etat à Malabo en Guinée Equatoriale. Dans son communiqué, « Le gouvernement gabonais salue ces décisions et adresse ses vifs remerciements aux chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC ». Et a également salué le maintien par la Ceeac du siège de l’institution à Libreville.

En effet, cette réintégration vient du fait que, la CEEAC a à travers son communiqué final noté « des avancées significatives dans le retour à l’ordre constitutionnel » avec notamment la mise en place d’un chronogramme de transition de 24 mois. Aussi, la tenue d’un dialogue national inclusif donc le décret portant convocation a été publié au journal officiel vendredi dernier.

Notons que, le Gabon avait été suspendu de la CEEAC au lendemain du coup d’Etat survenu le 30 août 2023 par le Comité de transition pour la restauration des institutions.

Gabon : la numérotation téléphonique sera définitivement basculée à 9 chiffres dès le 6 avril

 Le directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, a annoncé dans un communiqué le 29 février 2024, l’arrêt définitif du fonctionnement des numéros à 8 chiffres sur tous les réseaux téléphonie présente au Gabon.

 

La numérotation à neuf chiffres sera opérationnelle sur le territoire national, dès le 6 avril 2024. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) chargée d’instaurer un cadre légal et réglementaire au développement digital dans le pays, va mettre fin au fonctionnement à 8 chiffres. Ainsi, « pour appeler en local un numéro fixe Gabon télécom, en lieu et place du 01 actuel, il faudra composer le 011. Pour joindre un numéro mobile Libertis ou Moov, il faudra composer le 066, 062, ou 065. Concernant l’opérateur Airtel détenteur des préfixes 04 et 07, il faudra désormais composer le 074, 077. Concernant les appels internationaux vers le Gabon, les partenaires devront composer l’indicatif « +241 » suivi des huit chiffres situés après le zéro », explique le DG de l’Aninf.

Selon l’Arcep, ce basculement va permettre au Gabon de s’arrimer aux standards internationaux et de permettre aux opérateurs d’éviter la saturation. Car, avec plus de 3 millions d’abonnés aux réseaux de téléphonie mobile et fixe en 2019, le plan de numérotation risquait d’arriver à saturation. Aussi, l’ancienne numérotation n’offrait qu’un million de possibilités par opérateur. Or, le plan à 9 chiffres permet 10 millions de possibilités de numéro pour chacun des opérateurs et près de cent millions de numéros sur l’ensemble de ce plan.

Rappelons que le basculement de 8 à 9 chiffres est opérationnel au Gabon depuis 2019. Mais n’était pas vraiment effective car les numéros à 8 chiffres sont toujours en service. D’où la décision de l’Aninf de procéder à son arrêt définitif.

Gabon : début de campagne de collecte des certificats de scolarité

Le directeur de la caisse des pensions et des Prestations Familiales des agents de l’Etat (CPPF),  a lancé ce lundi 04 mars 2024, la collecte des certificats de scolarité pour le paiement de l’allocation de rentrée scolaire pour l’année 2024-2025 au Gabon.

 

Selon un communiqué du directeur générale du CPPF, les agents de l’Etat en activité et à la retraite conformément à la Loi N°007/2017 du 9 août 2017 fixant le régime des prestations familiales et sociales applicables aux agents de l’Etat et leurs ayants droit, la campagne de collecte des certificats de scolarité pour le paiement de l’allocation de rentrée scolaire pour l’année académique 2024 – 2025, débutera le 04 mars 2024.

Ainsi, il leur est demandé de bien vouloir retirer les formulaires des certificats de scolarité auprès des Directeurs Centraux des Ressources Humaines (DCRH) de leurs départements ministériels pour les actifs, à la Délégation Provinciale de l’Estuaire(CPPF) sise à (derrière le Ministère de la Fonction Publique) pour les retraités, auprès des Directeurs Provinciaux des Ressources Humaines (DPRH), ou de le télécharger sur le site internet ww-w.cppf.ga pour les agents résidant à l’étranger.

Le communiqué poursuit que, les certificats de scolarité devront être dûment renseignés, authentifiés par les responsables des établissements scolaires des enfants, puis retournés au lieu de leurs retraits ou les envoyer à l’adresse contact@cppf.ga. La date limite de dépôt est fixée au 31 mai 2024. Passé ce délai, aucun certificat de scolarité ne sera accepté.

Gabon : sit-in des enseignants au ministère de l’éducation nationale

Les enseignants ont décidé d’effectuer ce lundi 04 mars 2024 un sit-in devant le ministère de l’éducation nationale afin de faire entendre leurs revendications aux nouvelles autorités.

 

Ils sont plus d’une dizaine d’enseignants qui se sont pointés au ministère de l’Education Nationale ce lundi pour revendiquer le paiement de leurs rappels, leurs avancements et reclassements. Ces derniers souhaitent que leurs situations soient réglées.  Car, nombreux parmi eux travaillent depuis plus de vingt ans sans titularisation avec un salaire de stagiaire. C’est d’ailleurs ce qui a été débattu samedi 2 mars 2024, lors de  l’assemblée générale des syndicats des enseignants du Gabon.

Prenant la parole ce jour le délégué général de la Conasysed (Convention nationale des syndicats du système éducatif), a annoncé qu’un préavis de grève sera déposé à la primature avec ampliation des ministères de l’Education nationale et celui de la fonction publique.  Ce préavis de grève prend effet ce lundi 4 mars 2024 et termine le 15 mars. Les enseignants attendent des négociations avec les nouvelles autorités.

Rappelons que, deux syndicalistes à savoir Alain Mouangouadi Vice-président de Dynamique unitaire (DU), chargé de la syndicalisation et Délégué général de la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED), et Thierry Nkoulou conseiller du président de Dynamique unitaire, avaient  disparu après avoir participé à une réunion, vendredi 1er mars, après-midi, avec le ministre de la Fonction publique. Les deux ont été libérés dimanche 03 mars et ne savent pas jusqu’ici les auteurs de leur enlèvement. Ils ont cependant  annoncé qu’une  plainte sera déposée afin de démasquer ces ravisseurs.

 Oligui Nguema invité pour une visite de travail et d’amitié au Kenya

C’est au cours d’une rencontre jeudi 29 février 2024, avec le président du Kenya que le Général Oligui Nguema a été sollicité d’effectuer une visite d’amitié et de travail au Kenya.

 

En marge du sommet sur l’environnement, auquel prend pat le président de la transition,  «Le président de la République du Kenya a profité de cette rencontre pour adresser une invitation officielle à Son Excellence le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, afin qu’il effectue une visite d’État en terre kényane», indique le communiqué.

Les deux pays partageant d’excellentes relations, ils envisagent l’élargir dans d’autres domaines, au-delà la protection de l’Environnement.

Rappelons que le  président de la transition est au Kenya dans le cadre de la 6è session de l’Assemblée des nations unies pour  l’environnement, où il a appelé ses homologues à se mobiliser  « pour faire face ensemble aux défis de notre humanité menacée».

Coopération : la compagnie aérienne gabonaise Afrijet va commencer à desservir la RCA

À partir du mois de mai 2024, la compagnie gabonaise Afrijet va commencer à desservir la République centrafricaine.

 

L’accord a été signé le 29 février 2024, entre les ministres de l’Aviation de la RCA, Gontran Djono-Ahaba et celui du Gabon, Loïc Moudouma Ndinga. C’était en marge des travaux de la cinquième session ordinaire de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA –AC), à Bangui. Cet accord va permettre à la compagnie gabonaise Afrijet de commencer à desservir la RCA à partir du mois de mai prochain. « Un autre moyen pour désenclaver le pays».

Président l’ouverture des travaux, le premier ministre centrafricain, Félix Moloua indique, que cette session vient à point nommé pour aider la RCA à bénéficier de l’expertise des autres États de la CEMAC dans le domaine de la sécurité aérienne, un domaine très sensible pour lequel le besoin de cadres bien formés est très grand.

Afrijet, est une compagnie aérienne gabonaise qui assure d’ores et déjà, des liaisons régulières avec plusieurs aéroports au Cameroun, au Gabon, à São Tomé, en République du Congo, au Bénin et en Guinée équatoriale.

Pays exportateurs de Gaz : les chefs d’Etat attendus au 7è sommet en Algérie

Le Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du FPEG (Forum des Pays exportateurs de Gaz), débute samedi 2 mars 2024 en Algérie au Centre International des Conférences Abdullatif Rahal.

 

L’objectif sera de  discuter de l’avenir de l’industrie du gaz à travers un dialogue stratégique et la mise en commun des expériences. Une vingtaine de chef d’Etat sont attendus à cet effet. Le sommet va s’achever sur un communiqué final dénommé Déclaration d’Alger.

En effet, le FPEG a été créé en 2001. Composé d’une vingtaine d’Etats, dont treize permanents et sept pays membres observateurs, le FPEG avait tenu son premier Sommet en 2011 à Doha au Qatar. Avant l’Algérie qui abrite le présent Sommet, la Guinée-Equatoriale avait été le premier pays africain à organiser un tel sommet. C’était en 2019 à Malabo lors du 5ème sommet.

Rappelons qu’une réunion des experts est organisée ce 1er mars 2024, à la conférence des ministres chargés du Gaz. Une dizaine de ministres prendront part à ces travaux qui démarrent à 9h 30. Les résolutions de la conférence ministérielle seront ensuite présentées, pour validation, aux chefs d’Etat, de Gouvernement et de délégations qui seront réunis demain samedi 2 mars.

Le Gabon souhaite étendre sa couverture audiovisuelle dans les zones reculées

Les autorités de la Transition, ont décidé de créer une nouvelle structure dénommée «Poste Télédiffusion Services Universels», afin d’étendre la couverture en radio et télévision dans les zones non couvertes et d’y améliorer l’accès au téléphone et à internet.

 

Le Dialogue national sera bientôt organisé  au Gabon.  Selon l’Arcep, (autorité de régulation des communications électronique et des postes), 30% du territoire gabonais n’a pas accès aux services audiovisuels, au téléphone et à internet. L’agence estime que 6,5% de la population gabonaises n’ont accès ni au téléphone mobile ni à la connexion internet.   Compte-tenu de cette situation, le président de la transition le Général Oligui Nguema a décidé de lors de sa réunion avec la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, de la création d’une nouvelle structure dénommée «Poste Télédiffusion Services Universels».

La nouvelle structure, précise-t-on, est créée entre la Poste SA et l’entité Télédiffusion du Gabon (TDG), avec pour mission principale d’étendre la couverture en radio et télévision dans les zones non couvertes et d’y améliorer l’accès au téléphone et à internet. Les travaux seront lancés dès ce mois de mars. 18 villages, à raison de deux par province, bénéficieront de ces services. Mais les autorités promettent que le projet se poursuivra jusqu’à la fin du maillage complet du territoire national.

L’objectif étant de parer au plus pressé, à savoir, permettre aux populations de vivant dans ces zones dites «blanches» de suivre les prochaines assises nationales de refondation du pays. Le projet du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), indique le gouvernement, «s’inscrit dans la stratégie des autorités de la transition visant à améliorer l’inclusion numérique des populations rurales, réduire la fracture numérique et sociale et accroître leurs opportunités économiques et sociales».

Pollution de l’environnement : les solutions du président Oligui Nguema à la 6è session de l’UNEA

Le président de la transition a dans son discours à la 6è session de l’Assemblée des nations unies pour  l’environnement jeudi 29 février 2024 au Kenya, proposé un ensemble de solutions pour la préservation de la biodiversité.

 

«Mobilisons-nous pour faire face ensemble aux défis de notre humanité menacée», c’est ce qu’a déclaré le président de la transition au cours de son discours à la 6é assemblée de l’UNEA qui se tient au Gabon depuis quelques jours. A cet effet, le président  a proposé un ensemble de solutions telles que, la création des conditions pour la valorisation économique du capital naturel, la justice dans la gouvernance environnementale et la mobilisation générale des pays.

Le président de la transition a également rappelé les engagements environnementaux du Gabon depuis cinq décennies. Il s’agit entre autres de l’ordonnance relative à la lutte contre la pollution par le plastique à usage unique ; la création de 13 parcs nationaux couvrant 11% du territoire en 2002 ; la création en 2017 d’un réseau de 20 parcs marins et réserves aquatiques établis sur 26% des eaux territoriales du Gabon ; la protection des éléphants ainsi qu’un bilan carbone de plus de 100 millions de tonnes nettes de CO2.

Rappelons que, cette 6è session qui a débuté le 26 février et s’achève ce 1er mars est placée sous le thème «Des actions multilatérales efficaces, inclusives et durables pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution», a réuni les Chefs d’État et de gouvernement du monde entier, des experts de l’environnement, afin  de mettre un accent sur le renforcement du multilatéralisme environnemental face à la triple crise planétaire qui concerne le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité.