Gabon :vers une baisse des prix des matériaux de construction

Le président de la transition le Général Oligui Nguema a au cours de sa rencontre avec le ministre des Mines Gilles Nembe lundi 19 février 2024, instruit la revue à la baisse des prix du ciment, gravier et autres  afin de lutter contre la vie chère au Gabon.

 

Lutter contre la vie chère est l’une des priorités du gouvernement de la transition. En faisant le point d’ensemble sur le fonctionnement du département ministériel dont il a la charge au président de la transition, le ministre des Mines a reçu de la part du président Oligui Nguema des instructions relatives à certains dossiers prioritaires. En effet, au cours de son audience avec le président de la transition, le ministre des Mines a expliqué que : «Les Gabonais sont tous touchés aujourd’hui par la cherté de la vie. Quand on regarde dans le détail, 50% à peu près du prix de construction d’une maison sont directement liés aux périmètres des mines. Souvent, on parle des gros œuvres, mais les gros œuvres c’est du sable, du gravier et du ciment auxquels on rajoute de la ferraille», a déclaré le ministre des Mines.

Avant de poursuivre : «maintenant, si nous sommes capables de baisser le prix du gravier, du sable et de la ferraille de l’ordre de 20 à 25%, ça signifie une baisse directe du prix de construction d’une maison de l’ordre de 10 à 15%». Le Président de la transition a donc instruit dans le cadre de la lutte contre la vie chère, au ministre  de revoir à la baisse les prix des matériaux de construction, et a demandé de la transparence dans la gestion des grandes mines, d’un meilleur accompagnement des RSE et de la création de plus d’emplois au niveau local.

Le but est de  permettre à chaque gabonais de se construire une maison.  En attendant la nouvelle grille des prix, cela reste une bonne nouvelle pour tous les gabonais. Notons que, le Président de la Transition est résolument déterminé dans l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes c’est pourquoi il a instruit fermement le gouvernement de tout mettre en œuvre pour apporter des solutions durables aux problématiques posées.

Gabon : le premier ministre informé sur l’avancement des travaux du chemin de fer

Le premier ministre  a au cours d’une rencontre avec certains membres du gouvernement et les responsables impliqués dans la gestion du chemin de fer a été informé sur l’état d’avancement des travaux, où il a réitéré l’urgence d’achever ces travaux.

 

Lancés depuis 2019, les travaux de réhabilitation des chemins de fer n’ont toujours pas été livrés. Après avoir constaté la non livraison de ces chantiers, le premier ministre Raymond Ndong Sima a présidé une séance de travail, ce lundi 19 février à son cabinet, afin de faire un point. Au cours de leurs discussions, il ressort que 285 km sur les 758 qui séparent la gare d’Owendo à celle de Franceville (dans le Haut-Ogooué) ont connu une réhabilitation avec la pose des rails de 60 kg contrairement à ceux existants qui ont 50 kg moins résistants aux différents tonnages des trains.

Le chantier financé par l’Agence Française de Développement (AFD) est arrivée au terme de ces travaux. Ceux financés par un prélèvement de la Taxe sur la valeur ajoutée, pourtant collectée mensuellement, ne sont pas arrivés à terme. Car selon  les responsables des entreprises adjudicataires de ces travaux, Mika Services et Socoba  «des contraintes financières et techniques», sont à l’origine de ce retard.

Les travaux à effectuer étaient relatifs aux zones instables et qui constituent 70 à 80% des incidents souvent constatés. Notons que, ces travaux devaient être livrés en 2022, mais la livraison n’a pas été faite. Le DGA de Mika Services, Patrice Revangue Zavrosa, a annoncé que la fin des travaux pourrait se faire en mai 2024.

 

Canicule au Gabon : les recommandations du ministère de la Santé

Le Service national d’éducation et la promotion de la santé (SNEPS), a lancé une campagne de sensibilisation de la population sur les gestes qui sauvent en ce temps de forte chaleur au Gabon.

 

Depuis plusieurs jours les villes du Gabon sont  confrontées à une vague de chaleur. En effet, les températures varient entre 30 à 32°C le jour et 27 à 29°C la nuit avec un ressenti allant jusqu’à 42°. Cette canicule a des conséquences néfastes sur la santé des populations. C’est pourquoi le  Service national d’éducation et la promotion de la santé (SNEPS), un démembrement du ministère de la Santé, a sensibilisé les populations sur les mesures à prendre.

Ainsi, il invite les populations à boire beaucoup d’eau boire beaucoup d’eau, se mouiller le corps et se ventiler, éviter les efforts physiques à l’extérieur, éviter de boire les boissons alcoolisées, éviter de sortir aux heures les plus chaudes entre 13h30 et 15h30. Le SNEPS recommande aussi d’aérer les habitations surtout le soir et même la journée.

Rappelons que, cette situation est à l’origine de plusieurs problèmes de santé à l’instar des brulures de la peau et d’étouffement. Cela complique également le quotidien des populations victimes également d’une vague de toux et de contamination à la conjonctivite.

UOB : les étudiants de Master2 réclament le paiement de leur dotation spéciale

Ils se sont réunis pour un mouvement d’humeur ce lundi 19 février 2024, à l’entrée de l’université Omar Bongo afin de revendiquer le paiement de leur dotation spéciale.

 

Etudiants en master2 à l’université Omar Bongo, ces derniers pris de colère ont décidé de lancer un mouvement d’humeur depuis la semaine dernière afin de se faire entendre  par les nouvelles autorités. En effet, ils revendiquent le paiement de leur dotation spéciale promise par les anciennes autorités au Gabon et connu du nouveau gouvernement de transition.

Selon le porte-parole du collectif, le gouvernement a appliqué de manière rétroactive le décret 148, portant attribution des bourses en république Gabonaise. «  Nous étions régi par le décret 404, et lorsque l’application du décret 148 est rentré en vigueur, cette application arbitraire là, a frappé plus de 500 étudiants à l’université Omar Bongo les privant de leurs allocation de bourses ». Apprend-on.

Notons que, cela fait plus de deux ans que leur revendication dure. Le ministre de l’enseignement supérieur Hervé Ndoume, avait reconnu lors de son passage sur le plateau au cours de l’émission les « grands dossiers »,  qu’un préjudice avait été causé à ces étudiant mais a tout de même souligné que,  l’effectivité de la réparation de ce préjudice n’était pas possible car il fallait une inscription budgétaire. L’on apprend que, ce dossier serait sur la table du premier ministre et que le sujet aurait déjà été abordé en comité avec le ministre.

Gabon-CSAIG: la communauté musulmane invité à un congrès le 6 avril

Le conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) réuni dimanche 18 février 2024, a invité toute la communauté musulmane à prendre part au congrès qui aura lieu en avril.

 

Comme l’a souhaité le président de la transition au cours de sa dernière rencontre avec la communauté musulmane le 7 février dernier, le CSAIG va organiser un congrès qui aura pour mission principale de redéfinir les règles de son organisation, de son fonctionnement et le choix de ses responsables.

Il sera également qu’est au cours de ce congrès d’ identifier et définir ses futurs dirigeants aux autorités de la République. Ce choix incarne la volonté inébranlable du général Brice Clotaire Oligui Nguema de faire travailler main dans la main, avec dévouement et diligence les uns et les autres afin de garantir le succès de ce congrès.

 

Pour le président du bureau du congrès, l’imam Benyamin Andjoua Obolo, suite aux recommandations du chef de l’État et conformément aux textes fondamentaux, une ère nouvelle s’ouvre et chacun dans son domaine de compétence devra apporter sa contribution.

La communauté musulmane est donc appelé à prendre part à ce congrès qui va leur permettre de se rassembler de dialogue et va permettre une réconciliation pour tous les musulmans. Le bureau du congrès invite chacun à s’impliquer, à partager ses idées et à contribuer activement à la réussite de ses assises.

Mohamed Ould Cheikh Ghazouani porté à la tête de l’Union Africaine

Il a été désigné à l’issue des travaux du 37è sommet des chefs d’Etat  et de gouvernement de l’Union africaine qui s’est déroulé le weekend dernier à Addis- Abeba en Ethiopie.

 

Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, président de la Mauritanie a été élu à la présidence tournante de l’Union Africaine le 17 février 2024. Il succède ainsi au président comorien Azali Assoumani,  pour un mandat d’un an. Au cours de ce sommet les chefs d’Etat et de gouvernement africains se sont rassemblés autour du thème « Éducation africaine pour le XXIe siècle : construction de systèmes éducatifs résilients pour accroître l’accès à une éducation inclusive, continue, de qualité et adaptée en Afrique ».

Il était également question pour ces dirigeants africains de délibérer sur des questions continentales, allant de la paix, la sécurité régionale,  au développement, et à la réforme de l’UA. Les échanges ont également porté sur la présence accrue de l’Afrique sur la scène internationale. Dans sa prise de parole, le nouveau président a appelé les dirigeants africains à « adopter leurs propres mécanismes de résolution des conflits et à donner la priorité à la consultation pour surmonter nos difficultés et apporter des solutions appropriées à nos différends, à l’abri de toute ingérence extérieure, conformément au principe selon lequel les problèmes de l’Afrique sont résolus par les Africains eux-mêmes ».

Notons que, la présidence de l’Union africaine est assurée à tour de rôle par les cinq régions de l’union africaine (Nord, Sud, Est, Ouest et Centre), les Comores occupant la présidence pour l’année 2023 pour la région de l’Est. C’est au tour de la région Afrique du Nord qui comprend : l’Algérie, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie et le Sahara occidental.

 

La SEEG alerte les populations sur des perturbations d’électricité dans le Grand Libreville

Le directeur de la société d’énergie et d’eau du Gabon, a annoncé à travers un communiqué des coupures systématiques d’électricité afin de prévenir d’éventuels dommages.

 

Selon le communiqué de la SEEG publié le 17 février 2024,  la vague de chaleur qui s’observe de plus en plus au Gabon a des conséquences non seulement sur les populations mais également sur certains équipements dans les entreprises. A l’instar de la Société d’énergie et d’eau du Gabon dont les équipements ne supporteraient pas ces fortes températures. Aussi, les précipitations abondantes à venir peuvent affecter les équipements de production et de distribution d’électricité.

A cet effet,  pour protéger ses installations, la SEEG a décidé d’interrompre systématiquement la desserte en électricité en cas d’intempérie pour prévenir d’éventuels dommages. « Dans ces conditions, les arrêts momentanés de fourniture d’énergie en perspective seront systématiquement et s’activent en cas d’intempéries afin d’assurer la protection des équipements de production, de transport et de distribution électrique », peut-on lire dans le communiqué. Ceci pour garantir la protection des équipements de production, de transport et de distribution d’électricité.

Tout en s’excusant auprès de sa clientèle pour la gêne occasionnée, la SEEG s’engage à communiquer sur l’évolution de cette situation.

Gabon : Steeve Nzegho Dieko auditionné par la CNLCEI

L’ex Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a été entendu ce vendredi 16 février 2024, par la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite pour soupçon de corruption et de détournements des deniers publics.

 

Placé  à résidence surveillée, après le coup d’Etat du 30 août 2023, par le comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), Steeve Nzegho Dieko, ex Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a été auditionné ce jour avec Abdul Oceni Ossa, poursuivit lui aussi pour   détournements massifs de fonds publics, de corruption active, de trafic des stupéfiants, d’association de malfaiteurs.

En effet, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, dans sa mission d’investigations, mène des enquêtes afin de rassembler les preuves sur lesquelles pourrait s’appuyer le Ministère public (parquet) pour entreprendre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Notons que, Cyriaque Mvourandjiami, ex Directeur de cabinet politique d’Ali Bongo, et Gisèle Mombo, belle-mère de Ian Ghislain Ngoulou, ancien Directeur de Cabinet de Noureddin Bongo Valentin, ont été auditionné le 13 février dernier. Ces derniers sont en prison pour détournements de fonds publics et de corruption avec Ian Ghislain Ngoulou,  Noureddin Bongo Valentin,  Jessye Ella Ekogha (porte-parole de la présidence) et l’ex premiere dame Sylvia Bongo Ondimba.

 

Gabon : les entrepreneurs de la nuit plaident pour un allégement du couvre-feu

Ils se sont réunis le 15 février 2024, afin d’implorer les nouvelles autorités de revoir leur situation.

 

Cela fait bientôt six mois que les entrepreneurs de la nuit connaissent des difficultés avec l’instauration du couvre-feu au Gabon. En effet, la rencontre de ce jour avait pour objectif de mettre en lumière les difficultés insurmontables rencontrées depuis que le couvre-feu a jeté son sombre manteau sur le pays, le 30 août, lorsque le précédent régime a chuté sous la pression du Comité de transition. Selon le porte-parole de la Confédération des établissements de nuit du Gabon (CENG), Ralph Sanbouni, plus de 2000 entreprises du secteur font face à «de véritables drames humains», apprend-on sur Gabon Review. Malgré leur soutien à la transition politique, ces entrepreneurs et leurs employés sont ainsi convaincus que sans mesures drastiques, les désastres économiques, sociaux et familiaux, bien que silencieux, continueront à saper les fondements de la société.

Ils exhortent donc le président et son gouvernement à agir avec célérité. «Nous comprenons votre engagement envers le bien-être de la population gabonaise», a déclaré le porte-parole, «mais le bien-être commence par la dignité offerte par l’emploi et l’entrepreneuriat. Et actuellement, le maintien du couvre-feu menace directement cette dignité.» A cet effet, il demande au président de la transition un réaménagement des mesures sécuritaires en cours, mais également des mesures de compensation pour restaurer la dignité perdue et redresser un secteur en berne depuis quatre ans. Car, leur secteur a connu même pendant la  période de covid-19 en mars 2020 au Gabon, les mêmes tourments qui selon eux, traduisent en véritables tragédies humaines à savoir le, chômage prolongé, surendettement, déchirements familiaux, et même des tentatives de suicide.

Pour un allègement du drame socioéconomique vécu, ils appellent à un renforcement de la sécurité aux frontières et dans les zones sensibles, au maintien si besoin des barrages et contrôles de véhicules aux points stratégiques, ainsi qu’à des allégements fiscaux significatifs, tels que l’exemption de la TVA jusqu’en 2025 et des réductions d’impôts jusqu’en 2025. De plus, ils exigent la non-suspension, par la SEEG, de la fourniture de courant pour les établissements en difficulté jusqu’à fin 2024. En attendant, une assemblée générale est prévue pour le 24 février 2024.

Assala Gabon : l’Etat gabonais détient désormais 75% des actions de la société

La cérémonie officielle de l’accord de signature de rachat de cette société a eu lieu jeudi 15 février 2024 en présence du président de la transition le Général Oligui Nguema.

 

Le Gabon va pouvoir augmenter son produit intérieur brut (PIB), et accroitre ses recettes grâce aux actions qu’il vient d’acquérir dans la société pétrolière Assala Groupe. Pour le président de la transition, « Le rachat de la société Assala Gabon par l’Etat gabonais via GOC à hauteur de 75% vise un double objectif qui est de sécuriser les ressources nationales d’une part, et d’avoir une gestion autonome des ressources pétrolières d’autre part », apprend-on à travers un communiqué de la présidence de la république. Et d’ajouter qu’« à travers cette opération le Gabon n’a fait qu’exercer son droit souverain sur ses ressources naturelles à l’instar d’autres pays. Cet acte historique posé aujourd’hui est un acte de départ traduisant l’intention de reconquérir notre souveraineté et faire en sorte qu’aux yeux des Nations amies, le Gabon immortel reste digne d’envie ».

Ainsi, les parts de l’Etat seront gérées par la société publique Gabon Oil Company (GOC). La filiale du Groupe Assala Energy, Assala Gabon est une entreprise d’exploration et de production pétrolière. Elle également opérateur d’infrastructures de soutien à sa production, notamment un réseau de pipelines à terre et un terminal pétrolier pour exporter le brut gabonais vers le marché international. La société dispose  de huit champs pétroliers à travers cinq permis (Rabi-Kounga, Ozigo, Awoun, Gamba/Ivinga et M’Mbende M’Bassou), et des intérêts à travers quatre permis dans cinq champs non opérés (Atora, Avocette, Coucal et Tsiengui). Assala Gabon, est connu en tant que deuxième producteur de pétrole au Gabon.

Créée en 2017, Assala Gabon est née des cendres de Shell Gabon qui avait décidé de quitter le Gabon. Les actifs du géant anglo-néerlandais avaient été rachetés par le fonds américain Carlyle. Lorsque les américains ont décidé de vendre la société Assala Gabon, la compagnie pétrolière Maurel & Prom avait fait une offre de 730 millions de dollars pour racheter la société. Le président de la transition avait donc annoncé le 31 décembre dernier lors de son discours des vœux de fin d’année ses droits de préemption dans la vente de cette  société de faire valoir son droit de préemption en devenant le nouvel acquéreur de la société.