Gabon : Oligui Nguema attendu à Port-Gentil ce mardi

Le président de la transition va effectuer une visite mardi 18 mars 2025, à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime.

 

La visite du président de la transition va débuter à l’aéroport international de Port-Gentil, où il sera renommé conformément à un décret pris en Conseil des ministres le 20 février 2025. L’aéroport sera désormais renommé au nom de l’ancien secrétaire général du Parti Gabonais du Progrès (PGP) Joseph Rendjambe Issani, un illustre fils de la province de l’Ogooué-Maritime.

Brice Clotaire Oligui Nguema visitera également les installations de la société Perenco Oil Gas Gabon, situées dans la zone industrielle. Il se rendra ensuite à Mpaga, un village du canton Ogooué, dans le département de Bendje, pour échanger avec les populations de cette région.

Pour finir,  le président regagnera la capitale économique pour une rencontre prévue avec la chefferie Orungu. La visite se clôturera par une rencontre publique à la foire, qui sera la dernière étape de son passage dans la région.

Gabon : Coris Bank souhaite accompagner les PMI/PME gabonaises

Idrissa  Nassa a été reçu en audience par  le président de la transition le général Oligui Nguema jeudi dernier au Palais de la Rénovation à Libreville pour discuter de ses ambitions d’ouvrir une filiale Coris Bank au Gabon.

 

Après le Tchad en 2024, suite à l’acquisition de la filiale de la Société Générale dans ce pays,  le Fondateur Idrissa Nassa de Coris Bank souhaite ouvrir une filiale au Gabon. C’est l’objet de son échange avec le président Oligui Nguema.

En effet, le groupe envisage, au de devenir une banque de référence pour l’accompagnement des PME/PMI du Gabon, conformément à ses ambitions. Il souhaite également contribuer à la mise en œuvre du programme de développement du Chef de l’Etat.

Rappelons que cette initiative s’inscrit dans la stratégie globale de Coris Bank International visant à renforcer sa présence dans les six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad.

Gabon : les candidats à l’élection du 12 avril attendus au siège de l’Apdpvp

Alain Claude Billie-By-Nze, Joseph Lapensée Essigone, Germain Iloko et Oligui Nguema ont été convoqué par l’Autorité pour la protection des données personnelles et de la vie Privée (APDPVP), ce jeudi 13 mars 2025.

 

Attendus au siège de l’autorité pour la protection des données personnelles et de la vie privée, les quatre candidats à l’élection présidentielle du 12 avril ont reçu cette convocation para rapport à l’adoption de la norme simplifiée 004/2025 relative à l’utilisation des données à caractère personnel dans le cadre de la prospection et de la communication politique.

Au cours de ces rencontres qui ont lieu les 13 et 14 mars 2025,  les candidats devront remplir et signer un formulaire de déclaration simplifiée de conformité, attestant du respect de la loi n°025/2023 du 12 juillet 2023 relative à la protection des données à caractère personnel.

Notons que les candidats sont attendus avec cinq membres de leurs états-majors respectifs.

Cameroun, Gabon Congo… quand sonne le glas pour Egis

Le géant de l’ingénierie français Egis, déjà sous le feu des projecteurs pour plusieurs affaires de corruption en Afrique, est aujourd’hui rattrapé par une succession d’échecs dans le cadre du projet Tollcam au Cameroun, informe Africa Intelligence.

Lancée en grande pompe il y a quelques années, l’initiative devait moderniser la collecte de péages routiers à travers un système numérique de pointe. Toutefois, la plateforme n’a jamais fonctionné comme prévu, entraînant un préjudice considérable pour les autorités camerounaises et des critiques acerbes quant aux méthodes d’Egis.

Selon plusieurs sources proches du dossier, le groupe français aurait sous-estimé la complexité du terrain, ce qui a provoqué retards, surcoûts et blocages institutionnels. Pire, des allégations de malversations financières ont été évoquées, sans qu’aucune enquête ne vienne pour l’heure apporter de preuve formelle. La réputation d’Egis en Afrique, déjà écornée par le passé, en a pris un coup, rappelant les scandales antérieurs sur d’autres marchés du continent.

La déconvenue camerounaise illustre un mode opératoire controversé que certains observateurs associent depuis longtemps à l’entreprise. Egis a en effet fait l’objet de révélations sur son implication présumée dans des dossiers de surfacturations et de paiements occultes. Le Gabon s’en souvient très bien : quelques années plus tôt, une affaire retentissante avait mis en cause le géant français pour des contrats suspects, dans lesquels avaient notamment émergé les noms de personnalités influentes liées à l’ancien pouvoir, en premier lieu Pascaline Bongo. Le Congo-Brazzaville n’est pas en reste, comme en témoigne un récent litige commercial impliquant Egis et son partenaire local, Cores.

Si ces affaires attirent autant l’attention, c’est qu’elles alimentent un sentiment de méfiance grandissant envers les multinationales opérant en Afrique. Les dénonciations se multiplient : au Sénégal, au Mali ou encore en Côte d’Ivoire, l’opinion publique voit de plus en plus d’un mauvais œil les pratiques jugées « opaques » de certains groupes étrangers. La corruption, les marchés truqués ou les faveurs octroyées à des intermédiaires bien introduits auprès des pouvoirs en place ne sont pas rares et, malheureusement, les grandes firmes françaises ne sont pas épargnées par ces accusations.

Ce climat de suspicion est renforcé par la médiatisation des scandales. Récemment, Africa Intelligence a rapporté qu’Egis se trouvait au cœur d’un contentieux judiciaire complexe au Congo-Brazzaville, où l’entreprise serait poursuivie pour ne pas avoir honoré des engagements pris auprès d’un partenaire local. Le litige, portant sur plusieurs millions d’euros, est actuellement devant la Chambre de commerce internationale de Paris, illustrant une nouvelle fois l’exposition grandissante d’Egis à des procédures internationales.

Au-delà de ce cas précis, Africa Intelligence met en lumière un schéma inquiétant : entre tentatives de recouvrement contestées, recours à des intermédiaires et ententes illicites, Egis peine à dissiper le flou entourant sa stratégie d’implantation en Afrique. La signature d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) en 2019, dans laquelle Egis Avia avait reconnu des faits de corruption d’agent public étranger et s’était acquittée d’une amende de 2,6 millions d’euros, vient renforcer les doutes persistants sur ses pratiques.

Face à ces déboires, les réactions des autorités locales varient : certaines lancent des investigations internes, tandis que d’autres, plus prudentes, tentent de négocier en coulisse. Pour sa part, Egis cultive le secret.

Cette réserve ne fait cependant qu’éveiller davantage la curiosité du public et des médias. Au Cameroun, l’échec du projet Tollcam continue de susciter beaucoup d’interrogations, non seulement sur la gestion défaillante du chantier, mais aussi sur la manière dont Egis a obtenu le marché. À Libreville comme à Brazzaville, on n’exclut pas que ces mauvaises publicités successives contribuent à relancer les enquêtes sur les précédents contrats du groupe français.

Alors que les scandales se succèdent et que la vigilance des gouvernements africains s’accentue, la question demeure : Egis parviendra-t-il à restaurer sa crédibilité sur le continent ? Les prochains développements, au Cameroun comme ailleurs, s’annoncent décisifs pour l’avenir de l’entreprise et à travers elle pour l’image de la France en Afrique.

Joseph Lapensée Essigone le candidat de la « rupture et du rassemblement »

Agé de 53 ans, il fait partie des 4 candidats en lice pour l’élection présidentielle du 12 avril 2025 au Gabon.

 

Méconnu du grand public au Gabon, Joseph Lapensée Essingone est actuellement un Inspecteur des Services Adjoint (ISA) à la Direction Générale des Impôts, depuis le Conseil des Ministres du 28 Décembre 2023. Il est le candidat de la « rupture et du rassemblement », slogan qu’il utilise pour résumer sa vision qui est celle de rompre avec les pratiques de l’ancien système tout en rassemblant les gabonais autour d’un projet commun. Il se positionne comme un homme de dialogue prêt à endosser la lourde responsabilité de la Présidence Né le 21 novembre 1972 à Lambaréné, Joseph Lapensée a effectué ses études primaires et secondaires à l’école catholique de Missanga de Ndjolé, au Collège d’enseignement secondaire de Ndjolé et au Lycée d’Etat de l’Estuaire, il obtient son Baccalauréat série B (économie) en 1994.

Il débute ses études universitaires à la Faculté de Droit et de Sciences Economiques (FDSE) de l’Université Omar Bongo de Libreville, où il obtient  un diplôme de Maitrise en Droit Public, puis par un Master Recherche, option Finances Publiques et Sociales et Fiscalité, obtenu en 2006 à l’Université Jean Moulin de Lyon 3 en France.  Ce parcours universitaire est renforcé par un cursus post-universitaire en France qui le conduit tour à tour à l’Ecole Nationale des Impôts (ENI) de Clermont-Ferrand en 2003 et à l’Ecole Nationale d’Administration de Strasbourg, Promotion Aimé Césaire, en 2011.  Nanti de plusieurs autres attestations dans les formations de courte durée en Fiscalité, Droit des sociétés, Comptabilité, Economie et langues étrangères, Joseph Lapensée ESSINGONE parle couramment le Fang, le Français, l’Anglais et l’Espagnole.

Sur le plan professionnel

Joseph Lapensée ESSINGONE intègre l’administration fiscale gabonaise en 2004, comme Inspecteur Central des Impôts (ICI). Dans sa carrière, il a occupé plusieurs  fonctions à savoir : Gestionnaire à la Direction Provinciale des Impôts de l’Estuaire (DPIE), de décembre 2004 à octobre 2006 ; Chef IFU (Interlocuteur Fiscal Unique) à la Direction des Grandes Entreprises (DGE), d’octobre 2006 à juillet 2009 ; Stagiaire à la Mairie de Paris dans le cadre la formation à l’ENA, de janvier à avril 2012 ; Inspecteur vérificateur à la Direction des Vérifications Fiscales (DVF), de juillet 2009 à septembre 2013 ; Chef de service des études à la Direction des Etudes et de la Prospective (DEP), de septembre 2013 à juin 2016 ; Chargé d’études du Directeur Général des Impôts (DGI), du 12 juin 2016 au 04 octobre 2020 ;  Directeur provincial adjoint à la Direction Provinciale des Impôts de l’Ogooué maritime (DPIOM), du 12 juin au 04 octobre 2020 ; Directeur de la législation et du contentieux, du 04 octobre 2020 au 28 septembre 2023. Depuis décembre 2023, il travaille en tant qu’inspecteur des Services Adjoint (ISA) à la Direction Générale des Impôts.

En attendant qu’il dévoile son projet de société au cours d’une conférence de presse à Libreville dans les prochains jours,  rappelons qu’il est en lice avec le Général Oligui Nguema actuel président de transition au Gabon, Alain Claude Billie Bye Nze, ancien premier ministre et le Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui.

Gabon : quatre candidats retenus pour la présidentielle 2025

La commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) a validé 4 candidatures, pour la présidentielle du 12 avril 2025.

 

Il s’agit d’Alain Claude Bilie-By-Nze, Joseph Lapensée Essingone, Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui et Brice Clotaire Oligui Nguema qui ont été retenus après un examen de la Commission nationale d’organisation et des élections et du Réferendum (CNOCER) au Gabon, de 23 dossiers de candidatures. En effet, leurs candidatures ont été jugées conformes aux lois et règlements en vigueur en matière d’élections politiques au Gabon.

L’examen et la sentence de la CNOCER se fondent sur « les dispositions pertinentes de la Charte de la transition, de la Constitution du 19 décembre 2024 et du Code électoral, principalement dans ses articles 77, 80, 81, 82, 86, 87, 88, 170 et 179 ; lesquelles fixent les modalités et les conditions liées à la déclaration de candidature, ainsi que les motifs de rejet des dossiers de candidature. La CNOCER s’est également appuyée sur la loi 35/62 du 10 décembre 1962 relative aux associations en République Gabonaise », comme l’a rappelé le ministre de l’intérieur Hermann Immongault.

Rappelons qu’au terme de la période de dépôt des dossiers de candidature, fixée du 27 février au 8 mars 2025 et à l’expiration des délais réglementaires, 23 dossiers de candidature ont été constitués et déposés pour examen par la CNOCER. Et au total 34 postulants ont retiré ou fait retirer par un mandataire, les formulaires de déclaration de candidature auprès de la CNOCER.

Gabon : des acteurs politiques demandent l’annulation du fichier électoral

À un mois de l’élection présidentielle prévue le 12 avril prochain, des acteurs politiques saisissent la Cour constitutionnelle à l’effet de demander le report du scrutin.

Un groupe d’au moins quatre acteurs politiques gabonais a saisi la Cour constitutionnelle d’une requête le 06 mars 2025. Il est constitué autour de « l’initiative des élections post-Transition pacifiques, démocratiques, inclusives, libres et transparentes ». Comme annoncé le 1er mars dernier par ses partisans, il demande en substance l’annulation du fichier électoral sur la base duquel le corps électoral est convoqué.

Les membres du groupe ont une autre prétention face à la Cour. C’est celle de reporter le scrutin du 12 avril. Ils font valoir l’argument d’un fichier électoral invalide pouvant favoriser les fraudes électorales. Et pour la constitution d’un fichier électoral consensuel, ces acteurs trouvent nécessaire le report de l’élection présidentielle.

Mais, leur initiative ne suspend pas l’évolution du processus électoral. Le dépôt de candidatures ouvert le 27 février dernier se poursuit. Au moins 30 candidats ont déjà déposé leurs dossiers de candidature dont trois femmes et 27 hommes. Le calendrier du processus électoral prévoit la clôture de la réception des dossiers le 08 mars 2025. Tandis que l’opération se poursuit, plusieurs candidats ont effectué des visites médicales et des tests de langue le 06 mars.

Ils sont contraints de présenter un document justifiant un état de santé compatible avec les fonctions de président de la République. De même, les candidats doivent démontrer qu’ils maîtrisent au moins l’une des langues nationales. C’est ainsi que devant la commission chargée de l’évaluation de cet aspect, Brice Clotaire Oligui Nguema et plusieurs autres candidats ont présenté des grandes lignes de leurs projets en langues nationales.

1xBet atteint la finale des prestigieux SiGMA Africa Awards 2025

Le bookmaker d’envergure mondiale 1xBet maintient avec confiance sa position parmi les fleurons de l’industrie de l’iGaming et continue de recevoir d’excellents avis de la part de la communauté professionnelle. Cette fois, la marque a été présélectionnée pour les prestigieux SiGMA Africa Awards 2025 dans les catégories Meilleur opérateur sportif de l’année et Meilleur opérateur mobile de l’année.

Les gagnants seront déterminés par la décision d’un jury d’autorité et par les résultats du vote sur la page du concours. La cérémonie de remise des prix se déroulera le 10 mars, jour d’ouverture du sommet SiGMA Afrique 2025, qui se tiendra à Sun Exhibits à GrandWest au Cap, en Afrique du Sud.

« L’année dernière, 1xBet a été nommé Meilleur bookmaker d’Afrique et nous voulons confirmer ce statut. Notre équipe a travaillé dur pour offrir à nos clients la meilleure expérience de jeu possible, avec une large gamme d’événements sportifs et de promotions attirantes. Nous avons également accordé une attention particulière à l’application mobile, la rendant encore plus conviviale pour les utilisateurs. Nous sommes heureux que nos efforts aient été reconnus par les plus grands experts du secteur », a déclaré un représentant de 1xBet.

Se hisser en finale des SiGMA Africa Awards 2025 n’est pas le seul succès significatif que 1xBet a obtenu au cours de l’année écoulée. La marque a déjà empoché le prix du Mobile Sports Product of the Year aux International Gaming Awards 2025, le prix du Meilleur programme d’affiliation de l’année aux SiGMA Asia Awards 2024 et a été nommée Meilleur opérateur d’e-sport de l’année en Amérique latine aux SiGMA Americas Awards 2024.

À propos de 1xBet

1xBet est une société internationale avec 18 ans d’expérience dans le secteur des paris et des jeux d’argent et est l’un des principaux bookmakers en Afrique. La marque soutient activement le sport africain, en étant le partenaire officiel de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de tous les tournois sous son égide. Au niveau mondial, 1xBet est associé au FC Barcelone, au PSG et à la FIBA. Des millions de joueurs de toute l’Afrique parient sur les meilleurs événements et jouent aux meilleurs jeux en ligne sur une plateforme disponible en 70 langues. La plateforme 1xBet est visitée par plus de 3 millions de joueurs du monde entier chaque mois. La société reçoit régulièrement des prix prestigieux tels que « African Sportsbook of the Year » aux SiGMA Africa Awards et « Affiliate Company of the Year » aux International Gaming Awards-2024.

À propos des SiGMA Africa Awards 2025

Les SiGMA Africa Awards sont organisés par la société internationale SiGMA Group – une autorité reconnue dans le domaine de l’iGaming, de la sécurité numérique et du marketing d’affiliation. Le groupe SiGMA opère en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique latine et dispose d’une forte présence dans chaque région. Les SiGMA Africa Awards font partie d’un système de récompenses décernées chaque année aux représentants les plus performants de l’industrie du jeu.

Présidentielle 2025 : plus que 2 jours pour les dépôts de candidature

Ouvert le 27 février 2025, les dépôts de candidature au Gabon pour l’élection présidentielle du 12 avril 2025, s’achève le samedi 08 mars.

 

Au Gabon, la phase des dépôts de candidature tire à sa fin. Il ne reste plus que deux jours pour les candidats qui désirent se présenter à l’élection présidentielle du 12 avril 2025. Jusqu’ici, 30 candidats ont déjà déposé leur candidature. Parmi ces derniers on enregistre trois femmes et 27 hommes. Les postulants vont d’ici samedi subir le test d’aptitude à parler au moins une des langues locales du pays. Les épreuves se dérouleront au musée national des arts et tradition à Libreville. Les dossiers de candidatures déposés au ministère de l’intérieur doivent comprendre selon l’article 179 du code électoral : une déclaration de candidature manuscrite, un extrait d’acte de naissance légalisé accompagné, le cas échéant, du jugement supplétif ayant donné lieu, un extrait du bulletin numéro 3 du casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois.

Une photographie et un signe distinctif choisi pour l’impression des affiches électorales, circulaires et bulletins de vote, signe qui doit être différent pour chaque candidat ; un certificat médical sur l’état complet de bien-être physique et mental, datant de moins de trois (3) mois et établi par un collège médical constitué par résolution des bureaux des deux Chambres du Parlement réunis, après avis de l’ordre des médecins ; Un certificat de résidence délivré par les services compétents de l’Immigration indiquant une résidence continue au Gabon pendant les trois (3) ans précédant l’élection.

Un récépissé de déclaration des biens ; une attestation d’aptitude linguistique datant de moins de trois (3) mois délivrée par une commission d’experts mise en place par le Ministère de la Culture ; Une déclaration sur l’honneur du candidat attestant ne posséder que la nationalité gabonaise ; un justificatif de la renonciation à toute autre nationalité, le cas échéant, délivré par les autorités compétentes du ou des pays concernés et datant d’au moins trois (3) ans avant l’élection présidentielle et une quittance de paiement au Trésor de la caution d’un montant de trente (30.000.000) millions de francs CFA.

Pour finir, un récépissé de dépôt de candidature est délivré à l’intéressé. La campagne électorale sera ouverte au Gabon le 29 mars 2025. les candidats auront 14 jours pour convaincre les électeurs. l’élection présidentielle quant à elle aura lieu le 12 avril 2025.

 

Forbes Afrique : Camélia Ntoutoume dans le top 50 des femmes les plus inspirantes

La ministre de l’Education Nationale et de l’Instruction civique, a été classée par le magazine Forbes Afrique, parmi les femmes inspirantes en Afrique.

 

C’est une distinction honorifique pour la ministre gabonaise de l’Education nationale Camélia Ntoutoume Leclerq. Diplômée de grandes institutions telles que l’ENA, le CELSA Sorbonne et Sciences Po Aix, elle incarne un modèle de leadership visionnaire et d’excellence. Après avoir œuvré à la communication gouvernementale au Gabon pendant plusieurs années, Camélia Ntoutoume Leclerq a été nommée en 2022 comme ministre de l’Education Nationale, Camélia a travaillé sous l’ère de l’ex président Ali Bongo.

Reconnue par son travail acharné, elle a été reconduite dans le gouvernement de transition Raymond Ndong Sima toujours dans le même ministère par le président de la  transition le Général Oligui Nguema. Née en 1981 à Libreville, Camélia Ntoutoume a su mettre son expertise en ce qui concerne l’Education au Gabon. Elle défend la vision d’Oligui Nguema, président de la transition au Gabon,  qui souhaite avoir « une école nouvelle, innovante, compétitive et ancrée dans les réalités socioculturelles de notre pays », comme l’a rappelé Camélia Ntoutoume lors de son discours à la rentrée scolaire 2024-2025.

En plus de l’Education scolaire, Camelia Ntoutoume lutte également pour les droits des femmes. Elle le montre à travers  les mesures qu’elle a instaurées pour soutenir les jeunes filles mères. Nommé par Forbes Afrique, qui est l’édition francophone du magazine Forbes, dédiée au continent africain, ce magazine met en avant les acteurs économiques, entrepreneurs, et initiatives innovantes qui façonnent l’Afrique. Le magazine est reconnu pour ses analyses approfondies, portraits inspirants et classements, tels que ceux des femmes influentes ou des milliardaires africains.