Raymond Ndong Sima l’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, estime que la création de la fonction de Coordinateur général des affaires présidentielles n’est pas opportune. C’est une mauvaise décision.
Le débat sur la création du poste de Coordinateur général des affaires présidentielles et la nomination du fils de président Ali Bongo, Noureddin Bongo Valentin, pour occuper cette fonction, continue d’enfler dans le pays.
L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, de 2012 à 2014, Raymond Ndong Sima, s’est exprimé le 11 décembre dernier sur ce débat. Dans un post sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre récuse cette promotion. Il y voit «une stratégies de conservation et de consolidation du pouvoir».
Pour cet ancien chef du gouvernement et ancien candidat à la présidence de la République, «le débat sur la fonction de Coordinateur général des affaires Présidentielles qui a lieu depuis le 5 décembre dernier illustre à merveille le fossé qui s’est creusé entre le sommet de l’État et le reste du pays».
Ironisant sur la fenêtre d’opportunité de cette nomination, Raymond Ndong Sima s’étonne du mépris des gouvernants.