Hughes Mbadinga Madiya assure que la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) sera bénéfique pour l’Afrique et particulièrement pour le Gabon.
20 mois après la signature par Ali Bongo, à Kigali au Rwanda, de l’«accord historique» marquant le lancement officiel de la Zone de libre-échange continentale africaine, le Gabon n’a pas cessé de croire en l’opportunité de cette initiative de l’UA.
Ayant pris part à la réunion des ministres africains du Commerce tenue à Accra au Ghana, du 14 au 15 décembre, Hughes Mbadinga Madiya, qui en assurait la 2e vice-présidence, n’a pas manqué d’exprimer à nouveau l’optimisme de son pays au sujet dudit projet censé consacrer l’intégration entre les pays du continent, et notamment dans la sous-région de l’Afrique centrale, une des plus riches du continent.
«La Zlecaf est un vaste projet qui entre dans le cadre de l’agenda 2063 de l’Union africaine. Il a pour objectif, la formation du marché commun africain, un vaste espace de 1,2 milliards de personnes et qui représente un PIB cumulé de 3000 milliards de dollars US. La Zlecaf permettra ainsi d’augmenter le commerce intra africain, de promouvoir de nouveaux investissements, de créer des emplois, une plus grande valeur ajoutée et de développer les infrastructures. Conformément aux instructions de SEM Ali Bongo Ondimba, notre pays y est pleinement engagé, ayant signé et ratifié l’accord», indique Aussi, Hughes Mbadinga Madiya ministre gabonais du Commerce.