Dans un communiqué dont la copie est parvenue à notre rédaction, L’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), dénoncé l’indifférence de l’Etat face à la concurrence déloyale exercée contre Pizolub (entreprise d’Etat désormais au bord du gouffre), par les entreprises privées sur le marché très juteux de la production et de commercialisation des lubrifiants.
Pour l’ONEP, « cette situation est la double conséquence de la démission de L’Etat de ses responsabilités en tant qu’actionnaire majoritaire et de la concurrence déloyale à laquelle sont soumis les produits de Pizolub sur le marché national et ce avec la bénédiction de l’Etat », a fustigé l’ONEP dans un communiqué signé par Sylvain Mayabi Binet Secrétaire général par intérim.
Pour mettre fin à cette concurrence déloyale et sauver la société Pizolub , l’ONEP a interpelé le gouvernement sur l’impérieuse nécessité d’augmenter les taxes et impôts sur les importations des lubrifiants importés , notamment par les importateurs ( YACCO, Champion, …) et les marketeurs (Vivo Energie, Total Marketing, Ola Energie, Petro Gaon…).
L’ONEP souhaite également la suppression des conditions privilégiées accordées aux sociétés de production pétrolière affiliées à l’UPEGA (Perenco, Total Gabon, Addax Petroleum, Assala Gabon, Vaalco, Maurel et Prom,….).
L’organisation des pétroliers exige également l’exclusivité à Pizolub de la fourniture des lubrifiants aux sociétés industrielles et minières paraétatiques telles que SEEG, SETRAG, CNNII, SOGARA, Télémania, ….
Il sied de rappeler que, les 170 personnels de Pizolub accusent plus de 5 mois d’arriérés de salaires. L’entreprise traine une lourde dette de 9 milliards de FCFA.