Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a instruit les membres du gouvernement natifs du Woleu-Ntem, à participer, le 16 janvier, à messe d’action de grâce organisé par l’Archevêque du diocèse d’Oyem, Monseigneur Jean Vincent Ondo Eyene pour réconcilier les Gabonais.
On a encore en mémoire le bras de fer entre le gouvernement et l’Église du Gabon, à la suite de plus d’un semestre de fermeture des lieux de culte décidé par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre le Covid-19. Cette longue fermeture avait poussé le clergé et les fidèles à réclamer la réouverture de lieux de cultes le 25 octobre 2020, contre l’avis du gouvernement. Ce bras de fer avait abouti à quelques échauffourées dans le pays.
Comme pour faire la paix avec l’Eglise du Gabon, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a demandé à trois membres de son équipe, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, celui de la Bonne gouvernance, Francis Nkéa Ndzigue et le ministre délégué auprès du ministre des Eaux et Forêts, Charles Ella Mve, d’assister au culte d’action de grâce organisé, le 16 janvier, par l’Archevêque d’Oyem, Monseigneur Jean Vincent Ondo Eyene à la Cathédrale Saint Charles Louanga.
Si ce dimanche 25 octobre 2020 avait été appréhendé comme une journée d’affrontement entre les catholiques du Gabon et les forces de l’ordre, les choses ne s’étaient pas vraiment passées comme on pouvait le craindre. Cependant, ce bras de fer a contribué à raviver les tensions entre le gouvernement et les confessions religieuses.
Pour apaiser les cœurs, Monseigneur Jean Vincent Ondo Eyene dans son homélie a invité «les chrétiens et le gouvernement à cultiver l’amour, le pardon et la paix gage du développement de notre pays». Il a particulièrement insisté sur l’amour du prochain et le pardon qui, selon lui, sont les clés qui ouvrent la voie du paradis. Il a recommandé à tous «de demeurer positif et de bannir la haine de nos cœurs».
Source: gabonreview