A quelques heures du coup d’envoi de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations Total Energie 2021, les hommes de Patrice Neveu sont au cœur de l’actualité.
Entre bouderie des entraînements à propos des primes, virées absurde de deux figures emblématiques, tests positifs de Covid-19 et chamailleries au sujet de l’hôtel, tout semble être compliqué pour les panthères. Du coup, les critiques fusent de partout.
Les uns conseillent aux coéquipiers d’Aubameyang de jeter l’éponge et de rentrer tout de suite. D’autres leur proposent trois défaites en autant de matches. Il y en a même pour demander une démission collective ou pour promettre de reconstruire sans eux.
Disons que, ces commentaires peuvent paraître exagérés, surréalistes. Mais ils en disent beaucoup sur la relation du peuple gabonais à l’équipe nationale. Au-delà, ils traduisent un ras-le-bol, un rejet de la gouvernance politique actuelle, mélange d’arrogance et de cupidité.
Les gabonais ont largement épilogué sur l’absence de championnat national, évoqué l’influence du clan Aubameyang, disserté sur l’immixtion de la présidence de la République dans la gestion du football. Le pouvoir ne peut continuer à faire comme si ce tollé était uniquement dirigé contre les footballeurs, oublient qu’au cas d’échec des Panthères, il serait sous le feu des critiques.