Le président de la République Ali Bongo, est attendu devant la Cour de cassation le 21 janvier prochain, dans l’affaire qui l’oppose à «Appel à agir», un collectif n’ayant pas cessé d’émettre des doutes les aptitudes physique du chef de l’Etat à continuer de diriger le Gabon après son accident vasculaire cérébral (AVC) survenu le 24 octobre 2018.
Me Guy Christian Meye M’Ekomie, greffier en chef de la Cour de cassation, a deux ans après la saga judiciaire de l’affaire, adressé le 17 janvier un avis d’audience dans le cadre de l’assemblée plénière prévue le 21 janvier à 10 heures, à Libreville.
Il sied de signaler que, quelques mois après l’AVC d’Ali Bongo, le collectif «Appel à agir», composé de 10 membres issus des partis de l’opposition et de la société civile, avait souhaité qu’une expertise médicale sur les aptitudes du Chef de l’État soit effectuée.
L’initiative visait à évaluer les capacités physiques et cognitives du président de la République en raison de la sensibilité de sa fonction.
Mais après plusieurs mois de rebondissements, la Cour de cassation avait fini par clore l’affaire le 8 juillet 2020 en annulant et cassant la décision rendue par la Cour d’appel le 12 août 2019, qui ouvrait ainsi la possibilité d’assigner le Chef de l’État devant une juridiction de droit commun.
Source: gabonreview.com