La formation des compétences, la sécheresse au Maroc et les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à la formation des compétences, écrit qu’alors que l’investissement privé doit doubler de volume pour représenter le double de celui réalisé par le secteur public, le secteur privé sera inévitablement confronté à la problématique de la rareté des compétences et profils, y compris pour des secteurs sociaux relevant parfois du service public, comme la santé ou l’éducation.
Orienter l’effort national vers des secteurs prioritaires imposera à un moment ou un autre des mécanismes d’incitation et d’encouragement pour la formation de compétences pour ces secteurs, préconise-t-il.
Et à l’instar de la future charte d’investissement, en phase de finalisation, des mécanismes similaires de subventions pour les formations dans les secteurs prioritaires pourraient être d’une grande utilité, juge l’éditorialiste.
Par ailleurs, L’Économiste déplore l' »inaction » du gouvernement concernant les effets de la sécheresse, qui commence à « faire des ravages » dans le monde rural.
La publication fait état d’un retard pris dans l’annonce d’un plan d’urgence destiné à réduire l’impact du déficit de la pluviométrie, malgré les signaux perceptibles d’une sécheresse inévitable, notant que ce plan nécessitera la mobilisation de quelques milliards de DH à puiser dans les charges communes.
Ce dossier, qui est d’abord et avant tout d’ordre économique et social, avec ses répercussions notamment sur l’exode rural, commence à prendre “une tournure politique”, à cause du “silence radio” de l’exécutif, estime-t-il.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, écrit que la note du ministère des Affaires étrangères appelant les ressortissants marocains à quitter le territoire ukrainien vient “chambouler le quotidien” de près de 10.000 Marocains qui ont choisi l’Ukraine pour poursuivre leurs études et qui se voient aujourd’hui obligés d’interrompre leur cursus.
Les tensions actuelles, qu’elles soient avérées ou non, représentent également une opportunité de taille pour le Royaume, notamment pour le projet du gazoduc Maroc-Nigeria, dont la réalisation représentera une alternative de taille pour une majeure partie des pays européens qui restent dépendants des expéditions de gaz russe, relève le quotidien.