L’État gabonais, s’est récemment engagé à soutenir l’initiative Education Plus portée par l’ensemble du système des Nations unies, pour éliminer les infections au VIH en maintenant davantage de jeunes filles dans l’éducation jusqu’à la fin de l’enseignement secondaire.
Maintenir les filles à l’école secondaire et leur fournir des compétences pratiques, une formation et des opportunités d’emploi sont essentiels pour mettre fin à la pandémie de sida en Afrique. Tel est l’objectif du programme du système des Nations unies baptisé «Education Plus» d’ici à 2025, auquel le Gabon a souscrit au sommet de l’Union africaine (UA) à Lusaka, en Zambie, le 18 juillet dernier.
«Éducation Plus » appelle à une éducation secondaire gratuite et de qualité pour toutes les filles et tous les garçons en Afrique subsaharienne d’ici 2025 ; l’accès universel à une éducation sexuelle complète ; la réalisation de la santé et des droits sexuels et reproductifs ; l’absence de violence sexiste et sexuelle ; les transitions de l’école au travail, et la sécurité économique et l’autonomisation.
En tant que programme d’action fondé sur les droits et tenant compte du genre, l’initiative «Education Plus» cible l’Afrique subsaharienne, où les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentaient un quart (24%) de tous les nouveaux cas de VIH en 2019, tout en constituant 10% de la population. Selon le Groupe des Nations unies pour le développement durable, la recherche montre que s’assurer que les filles terminent leurs études secondaires, réduit de moitié leur risque de contracter le VIH, et que combiner cela avec un ensemble de services et de droits pour l’autonomisation des filles réduit encore leur risque.
Education Plus fait partie d’un effort mondial de lutte contre le VIH/SIDA. Dix pays africains : Bénin, Cameroun, Eswatini, Gabon, Gambie, Lesotho, Malawi, Sierra Leone, Afrique du Sud et Ouganda se sont jusqu’à présent engagés dans l’initiative qui est convoquée conjointement par cinq agences des Nations unies, Onusida, Unesco, UNFPA, Unicef et ONU Femmes, et rassemble les gouvernements, la société civile et les partenaires internationaux.
Source: Gabon Review