A cause de l’absence d’eau potable depuis quelques temps dans certaines villes du Gabon, certains commerçants se sont tournés vers le commerce illicite d’eau où, ils vendent le m3 d’eau à des prix très couteux.
Les coupures d’eaux intempestives observées dans les villes de Mouila, Lambaréné et Oyem, sont à l’origine de la vente d’eau qui s’est développé. En effet, ce sont des commerçants pour la plupart des ouest-africains qui livrent à des prix couteux, des récipients d’eau aux populations en se faisant d’énormes bénéfices grâce à cette activité. Pour un remplissage d’une cuve de 1000 litres (1m3) d’eau, les populations déboursent la somme de 12000 Fcfa, d’autres achètent à 40.000 Fcfa voire plus. un prix qui est élevé par apport au m3 d’eau vendue à la SEEG (Société d’Energie et d’eau du Gabon).
Cependant, la qualité de cette eau vendue aux populations reste douteuse. Certains pensent qu’elle provient des puits où d’une pompe publique ou encore des rivières. Le gouvernement par la voix du vice-président Alain-Claude Bilie-By-Nze, au cours d’une réunion mardi dernier avec la direction de la SEEG, a mis un accent sur ce commerce illicite.
Il a été indiqué que cette eau n’est pas potable et présente des risques de santé pour les consommateurs. Au cours de cette réunion tenu par le vice-ministre, les solutions pour résoudre les problèmes de délestages dans les différentes villes de Mouila, Oyem et Lambarené ont été évoquées. Rappelons que, la SEEG est la seule entreprises qui jusqu’ici, détient le monopole sur la distribution et la vente d’eau potable au Gabon.