Quelques heures après la destitution d’Ali Bongo, et la prise de pouvoir par un groupe de militaires, quelques chancelleries réagissentvdiverssements.
Suite à la prise de pouvoir au Gabon par des hommes armés, les réactions et prises de positions des chancelleries varient en fonction de la proximité et des relations du Gabon avec chacun des pays et institutions qui se sont prononcés.
Où la France condamne un : « coup d’État militaire qui est en cours au Gabon», à travers le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran. la Chine, premier partenaire économique du appelle « les parties concernées » au Gabon à « garantir la sécurité » du président Ali Bongo Ondimba. Le pays de Xi Jinping, par la voix du porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a indiqué que son pays suit de près l’évolution de la situation. Il exhorte les : « les parties concernées à agir dans l’intérêt fondamental du peuple gabonais.»
La Russie actuellement considéré comme le gendarme du monde par certains observateurs prend plutôt se prononce également. « Nous surveillons de près ce qui s’y passe », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le Commonwealth invite quant à lui, les différentes parties à respecter son engagement vis-à-vis de l’organisation. Dans un communiqué, le secrétaire générale, Patricia Scotland invite « les membres du Commonwealth, organisation composée surtout d’anciennes colonies britanniques que le pays d’Afrique centrale a rejoint l’année dernière, devaient respecter l’Etat de droit et les principes de démocratie. »
Il est à préciser que le président déchu, Ali Bongo est en résidence surveillée.