La ministre des réformes a annoncé au cours de son interview mercredi 21 février 2024, avec notre confrère de Rfi, que le grand dialogue national va compter entre 500 et 1000 participants.
Le Grand Dialogue national se prépare au Gabon. Les contributions des jeunes de moins de 25 ans se poursuivent dans les villes à la demande du président de la transition le Général Oligui Nguema et comptent s’achever cette fin de semaine comme l’a annoncé la ministre. Un rapport de synthèse est prévu à cet effet, au plus tard en mars. « Maintenant, nous sommes sur le plan organisationnel : voir un peu les contours, les différents panélistes, les critères des intéressés parce que vous savez que nous voulons que le dialogue soit inclusif. Toutes les catégories socio-professionnelles, culturelles, et même les confessions religieuses seront représentées au dialogue… et les politiques».
Au cours de son interview, Murielle Minkoue Mintsa a indiqué que le grand dialogue se fera en un mois suivant le calendrier de transition. Les assises seront présidées par l’archevêque de Libreville et les travaux se passeront en commission et en sous-commission. Les sous-commissions remonteraient l’information à la Commission. Chacune des commissions établira son rapport et le bureau du dialogue présentera le rapport définitif du dialogue avec les actes qui vont l’accompagner. C’est ce document final que le président des assises, donc l’archevêque Monseigneur Iba-Ba, présentera aux autorités de la transition.
A propos des résolutions de ce dialogue pour savoir si elles seront contraignantes ou s’il s’agira simplement des recommandations, la ministre a expliqué qu’un séminaire CTRI-gouvernement est en cours afin de tabler sur un certain nombre d’éléments liés au dialogue. Le moment venu, un acte sera pris pour définir les grands contours du dialogue et le dialogue lui-même aura un règlement intérieur qui définira d’autres aspects un peu plus pratiques.