Le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma a répondu au sujet concernant la « flotte fantôme » utilisée par la Russie pour échapper aux sanctions occidentales sur le pétrole.
Le ministre gabonais des transports a démenti sur les informations relevant que de nombreux navires liés à la « flotte fantôme » russe, utilisée pour contourner les sanctions occidentales sur le pétrole, opèrent sous pavillon gabonais, cela depuis 2023. Un rapport de la Kyiv School of Economics relayé par Radio France Internationale (RFI), fait savoir que près de 40 des 95 pétroliers enregistrés sous pavillon gabonais ont récemment accosté dans des ports russes, soulevant des questions quant au rôle du Gabon dans cette stratégie d’évitement des sanctions. Face à cette situation, le ministre a précisé que ces navires n’étaient pas sous sanctions au moment de leur enregistrement sous pavillon gabonais. « Ces bateaux-là, quand ils vont prendre le pavillon gabonais, ils ne sont pas sous sanction. La plupart deviennent sous sanction quand ils enfreignent les normes de la communauté internationale ». Relève-ton sur le média en ligne Gabon Média Time, qui cite RFI.
Le site ajoute que, le ministre a souligné l’importance des procédures de vérification mises en place pour s’assurer que les navires sous pavillon gabonais respectent les réglementations internationales. Il a rappelé que le Gabon se conforme aux directives de l’Office of Foreign Asset Control (OFAC), une entité du département du Trésor des États-Unis qui supervise les sanctions financières. « Nous avons la liste de l’OFAC. Dès que le nom d’un navire figure sur cette liste, on refuse catégoriquement : il n’est pas pavillonné (gabonais, NDLR) », a affirmé Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, soulignant que le Gabon n’a pas pour intention de devenir une plaque tournante de navires sous sanctions.
Pour finir, Le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, a tenu à rappeler qu’il n’a aucun moyen d’interdire a priori la circulation de navires enregistrés sous son pavillon, mais qu’il reste vigilant quant aux implications de ces enregistrements.