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Accusée de vendre de la nourriture avariée aux gabonais : Christian Fiatte donne sa version des faits et rassure les populations

Président du Conseil d’administration de la Société alimentaire de la Nomba (SAN), Christian Fiatte s’est entretenu avec la presse sur…

Président du Conseil d’administration de la Société alimentaire de la Nomba (SAN), Christian Fiatte s’est entretenu avec la presse sur l’affaire SANgel qui défraie la chronique.

S’excusant en tant que responsable de la marque, l’homme a présenté les faits et annoncé qu’une enquête judiciaire sera ouverte. Pour l’heure, un état d’urgence est décrété dans l’ensemble des structures de l’enseigne.

Accusée de vendre de la nourriture avariée aux populations gabonaises, SANgel est sortie de son mutisme pour donner sa version des faits. Le 26 novembre dernier, le président du Conseil d’administration (PCA) de la Société alimentaire de la Nomba (SAN), exploitant la marque SANgel, s’est entretenu avec la presse sur «l’affaire SANgel».

Selon ce dernier, le 14 novembre, une équipe d’une quarantaine de personnes composée d’agents de la mairie de Libreville et d’un procureur adjoint de Libreville s’est présentée à SANgel d’Oloumi. Sans s’être présentée aux responsables, elle s’est rendue dans les entrepôts, molestant au passage un collaborateur de SANgel ayant exigé l’ordre de mission définissant l’objet de la visite et interdisant l’entrée de plus de 20 personnes dans les chambres froides.

Parvenus dans les chambres froides, les agents vont ressortir avec une quantité de produits qu’ils ont jugé non-conformes à la consommation, sans laisser un document de saisie. Selon le PCA, le procureur a justifié cette descente par le fait qu’«il y aurait un taux de mortalité élevé au Gabon, certainement dû à la consommation des produits alimentaires douteux».

Une convocation a été remise sur le champ par l’Inspection générale municipale (IGM) pour le 15 novembre à 10h. Contre toute attente, «nous nous sommes rendus à cette convocation, aucune personne en charge du dossier n’était présente», a indiqué le PCA de SANgel.

Un autre incident survenu le 25 novembre va faire un croc-en-jambe à l’enseigne. Des marchandises datées d’une péremption en janvier 2019, à hauteur de 9 produits sur 10, ont été mis en rayon alors que le directeur d’exploitation SANgel demandait leur rapatriement immédiat.  Selon Christian Fiatte, cet élément aurait été brandi par l’IMG comme une preuve prouvant que SANgel vendait des produits avariés.

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