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Après l’échec de l’annexe de la chambre basse, Eiffage souhaite faire son grand retour au Gabon

Le groupe français Eiffage envisage de refaire affaire à nouveau avec l’État gabonais, se disant prêt à investir dans divers…

Le groupe français Eiffage envisage de refaire affaire à nouveau avec l’État gabonais, se disant prêt à investir dans divers domaines, y compris la construction.

N’étant pas parvenu à réaliser le projet de construction de l’annexe de la chambre basse du parlement gabonais malgré un juteux contrat de 80 millions d’euros, soit environ 52,3 milliards de FCFA, Eiffage souhaite refaire l’affaire avec l’Etat Gabonais.

Les responsables du groupe français se sont entretenus lundi 14 décembre dernie avec Carment Ndaot, la ministre de la Promotion des investissements, à qui ils ont exprimé leur intérêt pour les secteurs de l’énergie, la pêche, l’habitat et des infrastructures.

Pour Henri Walker, directeur administrateur de la filiale gabonaise du groupe, il s’est notamment agi de «recueillir les besoins prioritaires réalisables, qui peuvent donc se mettre en place le plus rapidement possible».

Il sied de rappeler que, les différents marchés obtenus au Gabon par le groupe Eiffage n’ont pas tous abouti. Le projet de conception et de construction de l’extension de l’Assemblée nationale à Libreville est un exemple.

La branche «Construction» du groupe n’est pas parvenue à réaliser ce projet portant sur la construction de deux bâtiments de 10 étages regroupant 482 bureaux. Lors de l’annonce, le 6 janvier 2014, de l’obtention du contrat de 80 millions d’euros, soit plus de 52,3 milliards de FCFA, Eiffage avait promis que les travaux dureraient 27 mois. 167 mois après, le projet semble avoir été avorté.

 

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