Après la levée de son immunité parlementaire, le désormais justiciable a été interpellé par des agents de la Direction générale des recherches (DGR) qui l’ont conduit au Camp Roux pour être entendu.
S’il est vrai que lors de son audition à l’Assemblée nationale ce 26 décembre, l’entrée de la chambre basse du parlement était «sous la haute surveillance des hommes en tenue», qui visiblement l’attendaient, au sortir de la plénière qui a consacré sa levée d’immunité parlementaire, Justin Ndoudangoye a eu le temps de s’adresser à la presse et ses partisans.
En route pour son domicile après sa brève déclaration, le secrétaire général de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev), député de Franceville pour le compte du Parti démocratique gabonais (PDG), s’est retrouvé entre les mains de la Direction générale des recherches (DGR).
Si certaines indiscrétions indiquent qu’il s’y est rendu de son propre chef, d’autres sources, plus concordantes, assurent que des agents ont entravé la marche de sa voiture, sur le Boulevard Omar Bongo, au niveau du ministère du Pétrole, pour l’interpeller.
«Les agents lui ont bloqué la route et lui ont juste dit : vous êtes en état d’arrestation», a expliqué son avocat Cédric Maguisset. Justin Ndoudangoye qui, depuis l’engagement de la procédure par l’Assemblée nationale, s’était illustré par des actes de défiance à l’égard du pouvoir dont il a été un acteur et de ses collègues députés, a de fait été conduit au Camp Roux, dans les locaux de la Direction générale des recherches (DGR). Il doit y être entendu.