Gabon-présidentielle 2023 : Ali Bongo entend mettre 45 milliards pour renforcer l’investissement

Le président sortant qui veut briguer un troisième mandat à la présidentielle qui se tiendra samedi 26 août prochain, a fait cette promesse pendant sa campagne électorale.

 

Les gabonais passeront devant les urnes samedi 26 août 2023, pour choisir leur futur président de la République. Le candidat Ali Bongo Ondimba, en campagne électorale en vue de briguer un troisième mandat s’y est lancé avec un nouveau pacte social pour les Gabonais. Dans cette nouvelle vision, le chef de l’État promet de mobiliser 45 milliards par an pour renforcer l’investissement dans les 9 provinces soit 5 milliards pour chacune d’elles. C’est du moins l’un des points forts de son projet de société.

Cet argent servira à améliorer secteurs essentiels tels que l’accès à l’eau et à l’électricité, l’entretien des routes communales, l’insertion professionnelle peut-on lire dans son programme de société Ali pour tous, Mon pacte pour le Gabon.

Relevons que le Gabon a accusé du retard dans la concrétisation de la politique de décentralisation.

L’accident de SETRAG : les explications du directeur général

Le directeur général de la Société d’exploitation de Transgabonais (SETRAG), Patrick CLAES donné des précisions sur le récent d’accident ferroviaire ayant occasionné plusieurs blessés graves.

Bonjour M Patrick CLAES vous êtes le Directeur général de la SETRAG. Qu’est ce qui se passe ? L’on nous dit qu’il y a eu un accident ?

Effectivement nous avons eu un accident de train samedi matin tôt dans la matinée. Sous réserve de l’enquête en cours, Les circonstances de l’accident sont les suivantes : un premier train a quitté la gare d’Owendo à 4 heures du matin à destination de celle de Ntoum, c’était un train commercial. Par la suite, un convoi composé de 3 draisines sortis des ateliers de réparation d’Owendo , a été engagé dans le même canton qui est celui entre Owendo et Ntoum.

Celui-ci doit en fait circuler sur des conditions très strictes prévues par le règlement général de sécurité, qui est l’équivalent du code de conduite de la circulation routière, qui reprend toute une série de règles qui s’imposent à tous les acteurs de la sécurité ferroviaire.

Quid de ce règlement de sécurité dans ce cas précis ? Qu’auraient pu faire les agents chargés du train ?

Le pilote de la draisine doit absolument observer une marche à vue, c’est-à-dire qu’il doit adapter sa vitesse lui permettant de voir à tout moment et s’arrêter devant un obstacle

Le code précise également qu’il ne peut pas excéder les 30km/h, ce convoi a quitté la gare d’Owendo à la suite du premier convoi et malheureusement l’attrapé et cogné. La première des Trois draisines s’est enfoncée dans le dernier wagon du train commercial aux alentours du PK16 à la hauteur de Nkok.

Que faut-il faut faire pour éviter ce genre d’incident sur la voie?

Alors, il faut savoir que contrairement aux autres engins moteurs qui circulent sur la voie ferré, les draisines sont des ceux affecter exclusivement aux travaux de voie. Elles transportent les personnels d’entretien de la voie, en les déposants à un endroit donné, pour qu’ils puissent procéder à des travaux divers sur la voie. Ce sont des engins qui ne sont pas dotés d’enregistreurs quelconques qui permettent d’enregistrer les évènements, contrairement aux locomotives.

Donc, ce sont des engins qui ne sont pas brider non plus, car ils peuvent atteindre une vitesse de 70 voir 80km/h. De telle sorte que si on engage ses engins dans un canton à la suite d’un autre train commercial, on est déjà certain qu’il ne peut pas excéder les 30km/h de vitesse quel que soit l’imitation du conducteur d’autres engins qui sont dotés d’un enregistreur de vitesse et d’évènements.

Le deuxième point qu’on va renforcer, c’est d’autoriser les draisines à prendre la voie que pour autant qu’on ne soit assuré qu’il y est des travaux de voie à effectuer dans le canton concerné justifiant automatiquement ce gain de temps , puisse qu’en fait l’objectif dans cette disposition , est de gagner du temps. De sorte que la draisine aille à un endroit X du canton sachant que le train qui le précède se trouve à un point Y. Cela permet de gagner le temps, un temps plus ou moins important, puisqu’il ne faut pas attendre que le train arrive à la gare concernée avant d’expédier la draisine.

Qu’en est-il du bilan humain ?

PC : la draisine comportait 4 personnes, le conducteur lui-même et 3 autres agents .Ceux-ci ont été pris en charge et conduit à l’hôpital militaire où ils ont reçu les premiers soins. Le conducteur a été victime d’une fracture au talon, les deux autres occupants souffrent des légères contusions.

Pour rassurer les gabonais. Que fait actuellement la Setrag pour améliorer les conditions de circulation des trains ?

Ce que nous veillons en premier, c’est bien entendu à l’état de la voie ferrée. Le premier objectif c’est d’avoir en définitif une voie qui permet de circuler en toute sécurité. C’est l’élément essentiel, car le moindre défaut peut avoir des conséquences dommageables entre autre les déraillements.

Nous renforçons la sécurité par une formation continue de notre personnel, dont les agents de sécurité en gare. Cette formation s’étend aussi aux régulateurs du centre de contrôle du trafic, et bien entendu des conducteurs de trains qui sont suivis par des méthodes et un plan arrêté de formation, de recyclage et de contrôle. Donc, l’ensemble des acteurs de la circulation ferroviaire et en particulier celui qui concerne le transport de voyageurs qui doit toujours être à un excellent niveau.

Troisièmement, pour un voyage en bonne et due forme il faut s’assurer que les locomotives soient en état et qu’elles ne tombent pas en détresse dans un canton en plein milieu de la voie. Le dernier point c’est que la signalisation proprement dite soit bien attendue opérationnelle dans l’ensemble de nos gares. Pour cela, nous mettrons en œuvre dans les mois avenir de nouvelles technologies qui vont nous permettre de renforcer la sécurité. Cette mise en exploitation au mois d’Avril permettra au conducteur de s’assurer que son train est toujours en définitif composé du même nombre de wagon et qu’il n’a pas perdu un wagon, en cours de route. C’est un élément important, nos trains voyageurs sont déjà dotés de ces dispositifs.

Nos trains voyageurs vont être dotés dans les mois avenirs donc le 1er juillet, des ordinateurs de bord qui permettront de recevoir toutes les informations du centre de régulation du trafic

Et donc ça va permettre d’améliorer les conditions de croisement dans les gars

Et enfin dernier investissement qui est en cours déploiement mais qui ne sera opérationnel que pour juin 2020, c’est la mise en service d’un réseau VHF qu’on appelle réseau des trains sur les 660km de la ligne, qui permettront aux conducteurs d’être à tout moment où qu’il se trouve sur la ligne depuis le centre de régulation du trafic.

Gabon : 57 partis politiques veulent redynamiser le CND

Joachim Mbatchi Pambou a interpelé ce mercredi 13 mars, dans une conférence de presse, ces partis politiques sur la nécessité d’organiser une grande messe politique au sein du CND.

Le Président du comité d’organisation, de la revitalisation et de la redynamisation du Conseil national de la démocratie (CND), Joachim Mbatchi Pambou, par ailleurs président du Forum pour la défense de la république (FDR, opposition) a interpelé ce mercredi 13 mars, dans une conférence de presse, 57 partis politiques (majorité/opposition) légalement constitués, membres de l’institution, préalablement consultés, sur la nécessité d’organiser une grande messe politique au sein du CND, unique espace d’expression politique du pays que l’opinion considère comme inutile.

« Nous interpellons la classe politique à se retrouver au sein de son espace d’expression démocratique : le CND, pour évoquer et trouver des solutions aux problèmes de notre pays », proposé Mbatchi Pambou, dans une conférence de presse.

Joachim Mbatchi Pambou a également appelé les religieux et les leaders de la société gabonaise à s’exprimer dans ce cadre dont les textes réglementaires sont en voie de finalisation.

« L’agression acerbe du débat politique du moment nous a confortés dans cette analyse ; nous avons compris et cherché à trouver des solutions pour que le CND permette l’expression du débat politique et se l’approprie au lieu de laisse se développer dans la rue », a-t-il soutenu.

Libreville : la SEEG perd 10% de sa capacité de production

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), l’a annoncé ce mercredi 13 mars, dans un communiqué des fortes perturbations sur son réseau de fourniture en électricité.

« La SEEG informe son aimable clientèle des perturbations qui pèsent actuellement sur la desserte en électricité de Libreville et ses environs. Ces perturbations font suite à l’indisponibilité de certains moyens de production. Cette situation a pour conséquence la perte de 10% de notre capacité actuelle de production », a annoncé le communiqué.

Aussi, l’unique entreprise ayant le monopole de la production et de la distribution d’eau potable et de l’électricité au Gabon, a décliné son « programme de délestages rotatifs mis en place entre 19 heures et 23 heures ».

Le 1er mars courant, l’Agence de régulation du Secteur de l’Eau potable et de l’Energie électrique (ARSEE) a prévenu dans un rapport mensuel de ses activités, que la fréquence des délestages à Libreville et ses environs pourraient augmenter courant ce mois de mars à cause d’une insuffisance de mégawatts.

Soumis actuellement à de nombreuses perturbations, le réseau électrique de Libreville rencontre des difficultés à satisfaire la puissance maximale demandée par la clientèle, laquelle est plus ou moins égale à 251 mégawatts.

Selon l’organe régulateur de l’eau et de l’électricité en République Gabonaise, l’indisponibilité depuis trois mois de trois turbines à gaz à la centrale thermique SEEG d’Owendo, d’une part et d’autre part, d’un groupe à la centrale d’Alenakiri gérée par la Société de Patrimoine, contraint la SEEG à utiliser au maximum de leur puissance exploitable les groupes du parc hydro électrique de Tchimbelé et de Kinguelé.

Gabon : la CPPF lance la 2ème phase de bancarisation des agents publics retraités

La CPPF annonce qu’à compter du 30 avril, les «pensions ne seront payées que par virement bancaire».

Engagée dans la modernisation de la gestion des pensions en vue d’améliorer la qualité de service aux retraités, la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF) est décidée à rompre avec les anciennes pratiques. Dans un communiqué publié le 6 mars, elle annonce qu’à compter du 30 avril prochain, les «pensions ne seront payées que par virement bancaire».

La CPPF a en ligne de mire, les agents publics retraités et leurs ayants cause, non détenteurs d’un compte bancaire et percevant habituellement leurs pensions par carte Trésor ou aux guichets du Trésor. «Le non-respect de cette disposition entrainera la suspension de la pension», a prévenu la CPPF.

Dans ce sens, cette entité a lancé la deuxième phase de la campagne de bancarisation des agents publics retraités et leurs ayants cause, «dont le montant de la pension est supérieur ou égal à 150 000 francs CFA et résidant dans les localités pourvues de banques commerciales». A cet effet, a précisé le CPPF, les Relevés d’identité bancaires (RIB) devront être déposés au service d’accueil de son siège à Libreville, derrière le ministère de la Fonction publique, ou transmis par mail.

Créée en 2015, la CPPF a pour mission de gérer les pensions et les prestations familiales des agents civils, militaires et contractuels actifs de l’Etat ; ainsi que les prestations familiales et sociales des retraités bénéficiaires d’une pension de l’Etat.

Gabon : deux nouvelles compagnies aériennes dans le ciel

Après deux mois de pourparlers, les différents actionnaires de la Nationale Régionale de Transport (NRT) ont officiellement mis fin à leur conflit, et décidé de la création de deux compagnies aériennes distinctes : la Nationale Airways Gabon (NAG) et la NRT renouvelée.

À l’initiative de Justin Ndoundangoye, les quatre actionnaires de la Nationale Régionale de Transport ont décidé, mardi 5 mars, d’enterrer la hache de guerre. Ces deux derniers mois, Rosette Mboumbou Nkambissi et ses objecteurs Roland Anicet Francis Nzikou, Junior Anicet Mangoumba et Teddy Jean Patrick Nzikou avaient accepté l’appel à la discussion du ministre des Transports et de la Logistique, pour ne pas avoir à se retrouver à nouveau devant la justice comme l’an dernier. Au terme de leurs discussions, les deux parties ont convenu de se séparer en deux compagnies aériennes distinctes.

Si la Nationale Régionale de Transport (NRT) survit avec de nouveaux dirigeants à sa tête et sans nul doute avec une nouvelle politique commerciale, Rosette Mboumbou Nkambissi, l’épouse de Mokhtar Mouketou Nehme, le fondateur de la NRT, lancera bientôt la Nationale Airways Gabon (NAG), sa nouvelle compagnie. Selon l’accord de fin de conflit, c’est elle qui héritera de l’actif et du passif de la NRT, soit «les véhicules, le matériel roulant technique, les baux commerciaux, les équipements de bureaux, les comptes bancaires, les dettes sociales et surtout le personnel actuellement en grève», précise le ministère des Transports et de la Logistique. Toutefois, elle est tenue de «céder tous les documents estampillés National Régional Transport (NRT) aux autres actionnaires», qui héritent désormais d’une entreprise à reconstruire.

Ne bénéficiant à l’heure actuelle d’aucun contrat de location avec le propriétaire des avions jadis loués à la NRT, les deux nouvelles compagnies trouveront chacune soit un nouveau partenaire ou un nouvel accord avec l’ancien locataire. Pareil pour le Certificat de transport aérien. Chaque société en fera une demande auprès de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac).

Si le gouvernement se réjouit de ce que le conflit au sein de la NRT ait connu une fin plutôt heureuse, ça n’a pas été facile. L’une des deux parties, Rosette Mboumbou Nkambissi, avait eu recours à la justice dès 2017 pour réclamer 500 millions de francs en sa qualité d’actionnaire, alors que son époux avait vendu ses parts (85%) quelques mois plus tôt. Le tribunal de première instance de Libreville l’avait déboutée une première fois, refusant de lui reconnaître son statut d’actionnaire. Contre toute attente, le même tribunal avait rejugé l’affaire en 2018, et était revenu sur son premier verdict au motif que la requérante et le fondateur de la NRT étaient mariés sous le régime des biens communs. Il n’empêche, aujourd’hui, les deux parties ont convenu de se séparer pour ne pas poursuivre un conflit judiciaire qui s’annonçait long et coûteux.

La convention signée par les deux parties «revêt l’autorité de la chose jugée en dernier ressort», précise le ministère des Transports et de la Logistique.

Le nouveau code pétrolier gabonais : ces avantages

Le nouveau dispositif réglementaire a été élaboré en collaboration avec le FMI et l’université de Houston.

Le gouvernement gabonais a adopté le nouveau code des hydrocarbures. Ce dispositif vient  remplacer celui de 2014 très contesté par les compagnies pétrolières qui le jugeaient moins attractif.

Selon une source proche de la présidence, le nouveau code pétrolier a été élaboré par le FMI en collaboration avec l’université de Houston, établissement reconnu pour son expertise dans le domaine permettra de corriger la rigidité reprochée à la loi en vigueur depuis 2014.

Parmi les nouvelles dispositions du code figurent la baisse drastique des taux d’imposition, un taux minimum de redevance de 7 % pour le pétrole offshore conventionnel et de 4 % pour le gaz. Ces taux seraient fixés à 5 % pour le pétrole et à 2 % pour les eaux profondes et ultra-profondes. S’ajoutent les durées des éléments substantiels des contrats qui seraient prolongées et renvoyées à la libre négociation.

Les travaux de révision de l’ancien code étaient lancés les 26 et 28 mars dernier avec l’organisation par le ministère du pétrole d’un atelier dénommé : « Activité de place sur la refonte du code des hydrocarbures (APRCH) ».

Daniel Ona Ondo : « Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon »

C’est le message publié sur la page facebook, de l’ancien Premier ministre gabonais, qui avait été bizuté à Paris, par des activistes gabonais.

Ces « agresseurs » l’accuse de se prélasser dans la capitale française alors que des gabonais ont « été massacrés » par le régime de Libreville dont il a été l’un des piliers.

« Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon. Je tiens donc à respecter cet enseignement biblique en accordant mon pardon à ceux qui m’ont offensé. Quelque soit les motivations qui ont conduit à cet acte, je veux que les auteurs sachent que je ne leur en tiens pas rigueur. De même, j’implore le Dieu miséricordieux afin qu’il pardonne mes offenses envers ceux que j’aurai blessé involontairement », a-t-il écrit.

« Comme je l’ai toujours fait dans l’exercice de mes fonctions antérieures, j’appelle une fois de plus le peuple Gabonais à la paix des cœurs et à l’amour du pays », a-t-il lancé avant de conseiller : « nous devons apprendre à nous aimer malgré nos divergences d’opinions, de religions ou de convictions politiques ».

Daniel Ona Ondo exhorte : « nous devons pratiquer l’amour du prochain et celui de la patrie comme une valeur cardinale de notre vivre ensemble car, sans cet amour de l’autre et du Gabon, il nous sera impossible de léguer aux générations futures un pays en paix et digne d’envies ».

Dans son message, l’ancien Premier ministre gabonais devenu fonctionnaire communautaire affirme avoir effectué le déplacement de Paris, sur invitation de la Banque de France et du FERDI. Alors qu’il marchait en compagnie d’un collaborateur, des activistes gabonais, l’ont cerné, chahuté, insulté (en le traitant de chien et d’assassin) et menacé.

Relevons que l’ancien Premier ministre gabonais n’est pas le premier gabonais à subir ce traitement dégradant. Les activistes gabonais, aussi appelés « Les Panthères » s’en prennent régulièrement aux officiels gabonais en séjour dans la capitale française.

L’objectif des activistes est de dénoncé les violences post électorales de 2016 et revendiquer la victoire de Jean Ping qu’aurait volé l’actuel chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à l’issus de l’élection présidentielle du 27 août 2016.

Le Gabon adopte un nouveau code des hydrocarbures

C’est l’une de mesure prise au cours du conseil des ministres qui s’est tenu mardi 26 février 2019.

Le Gabon a adopté nouveau code des hydrocarbures plus attractif et flexible pour les potentiels investisseurs.

« Le Conseil des Ministres a entériné le projet de loi portant règlementation des hydrocarbures en République Gabonaise. Ce projet de loi matérialise l’adoption d’un nouveau cadre juridique. Il prend en compte la réalité de l’industrie pétrolière sous régionale et internationale. Ainsi, cette loi donne au nouveau Code plus d’attractivité pour les investisseurs, notamment en ce qui concerne la fiscalité, l’extension des durées des périodes d’exploration et d’exploitation, mais surtout l’exploitation et la découverte de gisements », explique le communiqué final du conseil des ministres du 26 février 2019.

Notons que la révision de ce nouveau code avait débuté en mars 2018 avec l’organisation par le ministère du pétrole d’un atelier dénommé : « Activité de place sur la refonte du code des hydrocarbures (APRCH) ». L’atelier avait jeté les bases d’un cadre des affaires plus attractif, adapté au contexte international de l’heure.

La rencontre des pétroliers visera également à faire un diagnostic sans complaisance de la loi pétrole actuelle considérée comme très coercitive et repoussante pour les opérateurs du secteur pétrolier.

Le nouveau dispositif réglementaire, élaboré en collaboration avec le FMI et l’université de Houston, reconnue pour son expertise dans le domaine, permettra de corriger la rigidité reprochée à la loi en vigueur depuis 2014.

Parmi les nouvelles dispositions du code figurent la baisse drastique des taux d’imposition, un taux minimum de redevance de 7 % pour le pétrole offshore conventionnel et de 4 % pour le gaz. Ces taux seraient fixés à 5 % pour le pétrole et à 2 % pour les eaux profondes et ultra-profondes. S’ajoutent les durées des éléments substantiels des contrats qui seraient prolongées et renvoyées à la libre négociation.

Gabon : suppression du CGC

Une décision qui a été prise mardi 26 février à Libreville, au cours du conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Le Conseil gabonais des chargeurs (CGC), une entreprise étatique de régulation du commerce extérieur du pays, et trois autres agences ont été supprimées.

 « Suppression du Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC) et transfert du patrimoine, des missions et attributions à l’Office des Ports et Rades du Gabon », a indiqué le communiqué final du conseil des ministres.

Il a aussi été décidé lors de cette rencontre que tous les agents permanents de l’État concernés par ces suppressions sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine. La gestion de tous les agents régis par le Code du travail se fera conformément aux lois et règlements en vigueur, précise-t-on.

Autres décisions, la dissolution du Bureau de Coordination du Plan Stratégique Gabon Emergent (BCPSGE), du Fonds National d’Aide Sociale (FNAS) et du Comité de Privatisation. Il ne faut pas oublier que certains directeurs généraux des agences dissoutes ont été réaffectés dans des postes moins importants, d’autres non.