Phase de groupes de la Ligue des Champions : 1xBet présente le preview du deuxième tour

Le deuxième tour de la Ligue des Champions promet d’offrir plusieurs matchs au scénario tourbillonnant et aux résultats inattendus. Le bookmaker 1xBet te souhaite de bons jeux et te présente les matchs qui auront lieu les 3 et 4 octobre.

 

3 octobre, Naples vs Real Madrid

Les Napolitains ont connu un début de saison médiocre en Serie A, et seul Victor Osimhen répond encore aux attentes. Les « Galactiques » sont menés par l’excellent Jude Bellingham, mais l’absence d’un buteur pose beaucoup de problèmes à l’équipe d’Ancelotti. Quelle équipe sera la plus performante au Stadio Diego Armando Maradona ?

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3 octobre, Inter vs Benfica

Lors de la première journée du Groupe D, l’Inter a arraché le nul face à la modeste Real Sociedad, tandis que Benfica s’est incliné de manière sensationnelle face au Red Bull Salzbourg. Le grand club italien veut remporter tous les tournois de la saison et prouvera sa force au Giuseppe Meazza. Cependant, Benfica n’est pas aussi faible qu’il n’y paraît, même s’il a vendu ses meilleurs joueurs la saison dernière. Les Aigles parviendront-ils à sortir leurs griffes et à déstabiliser l’Inter en contre-attaque ?

 

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4 octobre, Borussia D vs Milan

L’AC Milan rend visite au Borussia Dortmund avec l’espoir de résister au déluge d’attaques et de trouver ses chances en contre-attaque. L’équipe de Hummels et Reus n’a rien à perdre : les Bourdons ont perdu contre le PSG au premier tour et se sont compliqués la tâche pour sortir du « groupe de la mort ». Cette saison, les « Rossoneri » ravissent les fans avec un jeu solide, mais la récente défaite face à l’Inter est encore fraîche dans les mémoires. Pioli résistera-t-il à l’équipe d’Edin Terzic ?

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4 octobre, Newcastle – PSG

Que dirais-tu de la perspective de rendre visite à une équipe qui vient d’anéantir son adversaire 8-0 ? Mais le PSG n’a pas le choix, l’équipe devra mettre Newcastle à l’épreuve à St James’ Park. Cependant, les Parisiens se distinguent favorablement de Sheffield United par la présence de Killian Mbappé, Ousmane Dembélé, Gonçalo Ramos et d’autres stars. Qui sortira vainqueur d’un derby entre les deux clubs riches ?

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4 octobre, Leipzig – Manchester City

En début de saison, Josep Guardiola a perdu Kevin De Bruyne, mais a brillamment compensé son absence par des remaniements tactiques. Les Cityzens continuent d’écraser tous leurs adversaires, mais ils n’ont pas oublié leur match nul sur le terrain du RB Leipzig en Ligue des champions la saison dernière. Cette sous-estimation profite au talentueux entraîneur Marco Rose et à son équipe. Les Saxons ont surpris le Bayern Munich en s’imposant 3-0 en Supercoupe d’Allemagne, et ils voudront maintenant le faire revivre contre les champions d’Europe.

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4 octobre, Porto – Barcelone

Le FC Barcelone a infligé une manita face à l’Anvers au premier tour de la Ligue des champions, mais tout n’est pas rose pour les Catalans. En La Liga, l’équipe ne joue pas aussi bien – la domination et l’aisance habituelles dans leur jeu n’ont pas été remarquées contre le Celta et Majorque. Le match contre le FC Porto est une excellente occasion pour le staff de Barça de résoudre les difficultés temporaires et de retrouver leur jeu.

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Gabon : les grands projets d’Oligui Nguema

Le président de la transition a annoncé lors de son discours d’investiture ce lundi 4 septembre 2023,  ses projets prioritaires  pour le Gabon au cours de sa période de transition.

 

« Il faut donc des changements profonds, issus de notre réflexion commune », a indiqué le Général Oligui Nguema ce lundi dans son discours d’investiture à Libreville. En effet, il a instruit le futur gouvernement qui sera constituer dans les prochains jours  à « réfléchir sans délais » sur les mécanismes à mettre en place afin de : « Faciliter le retour au pays de tous les exilés politiques ; Rétablir la bourse pour les élèves du secondaire ; Amnistier les prisonniers d’opinions ; Financer l’économie nationale avec les partenaires locaux et les institutions financières locales ».

Il a également demandé « la révision des conditions d’attribution de la Nationalité Gabonaise ;  Réviser les lois du foncier en république Gabonaise, Créer une synergie, avec l’accompagnement des banques locales, pour le paiement des pensions des retraités ». Ces projets ont été bien reçus  par tous les acteurs politiques présents à cette cérémonie, qui n’ont pas manqué d’applaudir  chaleureusement dans la salle. Les  coups de canon se faisaient entendre de l’extérieur.

Notons que, de nombreux  autorités administratives, militaires, diplomates, l’ancien gouvernement dissous récemment, notamment le  Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et la vice-présidente Rose Christiane Ossouka Raponda ont pris part à cette cérémonie d’investiture du président de la transition Oligui Nguema.

Gabon : discours d’investiture du président de la transition

Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema

Président de la Transition

Mesdames et Messieurs de la presse ;

Chers ainés, Chers amis ;

Messieurs les officiers généraux ;

Officiers ; Sous-officiers et militaires du rang Mesdames et Messieurs,

vos grades, rangs et qualités respectés.

Gabonaises, Gabonais,

Mes chers compatriotes

Je voudrais commencer cette allocution en adressant d’un cœur reconnaissant, une action de grâce au Dieu tout Puissant.  C’est grâce à ses bontés sans cesse renouvelées pour notre pays le Gabon que nous pouvons fièrement nous tenir ici ce matin dans cette Hémicycle du palais de la rénovation. Ce même Dieu, qui nous a parlé le matin du 30 août 2023, et qui continue de nous parler, est celui qui a conduit nos pas jusqu’ici.  Permettez-moi de rappeler à votre souvenir, les paroles prononcées par Feu le président Omar BONGO dans cette salle, au terme de 42 ans de règne après Feu le Président Léon MBA, premier Président du Gabon : ‘’Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire, il nous observe.

Il dit : amusez-vous. Le jour où il voudra aussi nous sanctionner, il le fera’’  Cette phrase remplie de sagesse, était en réalité la voix de Dieu qui a fini par accomplir sa volonté pour le peuple Gabonais aujourd’hui.  Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes  Permettez-moi d’exprimer mes sincères remerciements à tous ceux qui, nombreux, très nombreux, ont effectué le déplacement pour prendre part à cette cérémonie d’investiture.  J’ai une pensée particulière pour tous les gabonais de la Diaspora qui suivent cette cérémonie de là où ils sont.  Mais j’ai surtout une pensée spéciale pour tous nos compatriotes qui auraient rêvé vivre ce jour mais nous ont précédé dans l’au-delà. Je pense à tous les partisans du changement et de l’alternance : Simon Oyono Aba’a, Martine Oulabou, Pierre Louis Agondjo Okawè, Pierre Mamboundou Mamboundou, André Mba Obame pour ne citer que ceux-là.  Comme disait l’ancien Président Ghanéen, Jerry John Rawlings ‘’Quand le peuple est écrasé par ses dirigeants, avec la complicité des juges, c’est à l’armée de lui rendre sa liberté’’.  C’est fort de cet esprit que le 30 août 2023, telle une météorite dans la nuit noire, les Forces de Défense et de Sécurité de notre pays ont pris leurs responsabilités en refusant le coup d’état électoral qui venait d’être annoncé p

ar le Centre Gabonais des Élections à la suite d’un processus électoral outrageusement biaisé.  C’est sans aucune violence, sans heurts et sans effusion de sang que le Comité pour la Transition et la Restauration des institutions (CTRI) a changé le régime en place, qui confisquait le pouvoir des institutions de la République depuis quelques années, au mépris flagrant des règles démocratiques.    Cette action patriotique inédite, restera sans aucun doute, un ‘’cas école’’ dans les annales de l’histoire.  L’armée républicaine s’est inscrite dans le refus de cautionner une forfaiture qui aurait, une fois de trop, coûté la vie à de nombreux citoyens. Le peuple demande tout simplement que ses droits soient, garantis à travers des institutions fonctionnelles.  Les forces de défense et de sécurité avaient un double choix : soit tuer des gabonais, qui auraient légitimement manifesté, soit mettre fin à un processus électoral pipé, dont les conditions du déroulement ne permettaient d’ailleurs pas l’expression démocratique.

C’est en toute responsabilité que nous avons dit : « NON. Plus jamais ça dans notre beau pays le Gabon ! ». C’est l’occasion pour nous de remercier le soutien du peuple qui, de manière spontanée a adhéré à cet acte patriotique.  Notre étonnement est grand lorsqu’on entend certaines institutions internationales condamnent l’acte posé par des soldats qui n’ont fait que respecter leur serment sous le drapeau : sauver la Patrie au prix de leur vie.  Desmond Tutu disait, je le cite « si vous êtes neutres, devant une situation d’injustice, c’est que vous avez choisi d’être du côté de l’oppresseur ». Nous, Forces de Défense et de sécurité, nous avons choisi d’être du côté du peuple et de la liberté. Comme le Général De Gaulle jadis.

Mes Chers Compatriotes,  La constitution est le texte fondateur d’un Etat. Elle consacre ses institutions, ses procédures particulières et les mécanismes de représentation n’arrivaient plus à mettre notre société, en situation de suivre. Il est donc important que les Gabonais de toutes les couches s’accordent pour adopter, par référendum une nouvelle constitution ainsi qu’un code électoral et un code pénal fiable, qui garantit à tous les mêmes chances.  Notre pays mérite des institutions fortes, crédibles, une gouvernance assainie, plus en phase avec les normes internationales en matière de respect des droits humains des libertés fondamentales, de la démocratie, de l’Etat de droit.

Je souligne par ailleurs quele Gabon est un pays indivisible, dans la diversité de ses cultures, sa complexité ethnique et sa géographie. L’unité de notre peuple doit toujours être la condition essentielle pour l’exercice de nos libertés fondamentales. J’y veillerai personnellement durant toute la période de transition.  De même que je m’engage à ce que les relations séculaires entre les Gabonais et nos frères étrangers soient toujours des relations de grande amitié, de tolérance et de concorde.  La politique et l’administration dans un pays, sont des domaines de souveraineté nationale, le dire n’est nullement de la xénophobie.  Mes Chers Compatriotes  Depuis quelques jours, le Comité pour la transition et la restauration des institutions a entrepris des consultations avec toutes les forces vives de la Nation.  Les préoccupations soulevées sont légitimes et limpides.

Aussi, avec le gouvernement qui va être mis en place dans quelques jours, composé de gens expérimentés et de personnes à la compétence avérée, nous allons nous atteler à donner à tous, des raisons d’espérer à une vie meilleure.  Ici et maintenant, je m’engage solennellement à ne ménager aucun effort pour qu’a l’issue de cette transition notre pays soit doté d’institutions fortes, démocratiques et crédibles.  Chers compatriotes,  En droit international on dit que les relations entre les états sont au-dessus des personnes. Autrement dit, les hommes passent et l’Etat demeure. Le Gabon a été un des membres fondateurs de nombreuses organisations régionales et sous régionales, il entend à ce titre, jouer pleinement son rôle dans le concert des nations.  Peuple gabonais,  Aujourd’hui, les temps heureux rêvés par nos ancêtres arrivent enfin chez nous.  Il faut donc des changements profonds, issus de notre réflexion commune.

C’est pourquoi j’instruis déjà le futur gouvernement à réfléchir sans délais sur les mécanismes à mettre en place afin de :

Faciliter le retour au pays de tous les exilés politiques ;

Rétablir la bourse pour les élèves du secondaire ;

Amnistier les prisonniers d’opinions ;

Financer l’économie nationale avec les partenaires locaux et les institutions financières locales ;

Créer une synergie, avec l’accompagnement des banques locales, pour le paiement des pensions des retraités ;

Réviser les conditions d’attribution de la Nationalité Gabonaise ;

Réviser les lois du foncier en république Gabonaise.

À l’issue de cette transition, avec l’apport de tous les gabonais partenaires au développement, nous entendons remettre le pouvoir aux civils en organisant de nouvelles élections libres, transparentes et crédibles dans la paix.  Hommage aux pères fondateurs de notre belle Nation.  Peuple Gabonais, c’est enfin notre essor vers la félicité.  Honneur et fidélité à la patrie.

Je vous remercie.

Gabon : Oligui Nguema investi président de la transition

Le général Oligui Nguema a prêté serment sur une « Charte de la Transition » en tant que président de la transition du Gabon ce 4 septembre 2023 à Libreville, devant les juges de la Cour constitutionnelle.

 

« Je jure devant Dieu et le peuple gabonais de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la charte de la transition et la loi », a déclaré le Général Oligui Nguema ce lundi 4 septembre 2023 à Libreville. Au cours de cette cérémonie, le  général Oligui Nguema est revenu sur les raisons du coup d’État du 30 août, en indiquant que : « Le processus électoral était inique, l’armée a pris ses responsabilités et le peuple a adhéré. Les militaires n’ont fait que respecter leur serment », a-t-il expliqué.

Pour ce qui est de la transition, la durée n’a pas été donnée. Mis à part la promesse du nouveau président de la transition de constituer un nouveau gouvernement dans les prochains jours, avec de l’expérience, des compétences et une transition devant déboucher sur un référendum sur une nouvelle constitution.

La prestation de serment a vu la présence des  juges de la Cour constitutionnelle, à l’exception de sa présidente qui a été écartée il y’a quelques jours. Les autorités administratives, militaires, diplomates, l’ancien gouvernement dissous récemment, notamment le  Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et la vice-présidente Rose Christiane Ossouka Raponda ont également pris part à cette cérémonie.

Gabon : la junte annonce la réouverture des frontières « avec effet immédiat »

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a décidé le 2 septembre à travers un communiqué de la réouverture des frontières terrestres maritimes et aériennes au Gabon.

 

Après la fermeture des frontières au Gabon le 30 août dernier par le CTRI,  dans le souci de préserver le respect et les bonnes relations avec les pays voisins, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI),  a décidé de la réouverture des frontières « avec effet immédiat ». Le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI a précisé lors de cette annonce que : « les voyageurs arrivant en République gabonaise ou désireux de partir seront autorisés à circuler sur présentation de leurs documents de voyage ».

Cependant, le couvre-feu reste toujours en vigueur de 18h à 6h dans le pays.  Le CTRI avait également annoncé vendredi dernier l’instauration d’une nouvelle « Constitution qui va dans le sens des aspirations du peuple gabonais resté trop longtemps dans la souffrance » et un « nouveau code électoral », mais sans « précipitation ».

Rappelons que cette levée intervient à la veille de la prestation de serment du général Brice Olingui Nguema comme président de la transition devant la Cour constitutionnelle ce lundi 4 septembre.

Gabon-présidentielle 2023 : l’opposition demande de reconnaître la victoire de son candidat

La principale plateforme de l’opposition a demandé jeudi 31 août aux militaires putschistes d’achever le comptage des bulletins de vote.

 

La plateforme Alternance 2023 a demandé jeudi 31 août aux militaires qui ont renversé le président Ali Bongo Ondimba, de reconnaitre la victoire de son candidat. Elle invite également les forces de défense et de sécurité à la discussion afin d’évaluer, dans un cadre patriotique et responsable, la situation et de trouver, entre Gabonais, la meilleure solution » pour « permettre au pays de sortir grandi de cette situation ».

Pour Mike Jocktane, porte-parole de la plateforme Alternance 2023, les forces de sécurité et de défense sont les premiers témoins de la large victoire du professeur Albert Ondo Ossa, pour avoir été présents devant chaque bureau de vote.

Rappelons que les résultats officiellement proclamés une heure avant le coup d’Etat, et que les putschistes ont estimé truqués, révélaient Ondo Ossa avait recueilli 30,77% des voix contre 64,27% à Ali Bongo.

Gabon : voici la liste des personnalités déjà aux arrêts

La situation commence à s’éclaircir au Gabon, où les militaires ont pris le pouvoir quelques instants après la publication des résultats de la présidentielle de samedi dernier.

Les putschistes ont annoncé que le président Ali Bongo est assigné en résidence. Son épouse Sylvia Bongo et son fils Nourredine Valentin Bongo et plusieurs hautes personnalités sont aux arrêts. Il s’agit entre autres de Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale, d’Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet du fils Bongo, Mohamed Ali Saliou, directeur de cabinet adjoint du président Bongo lui-même et son frère Abdoul Océni.

Ces deux hommes sont en fait les fils d’Ismaël Oceni Ossa, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon. Dans la liste, il y a aussi Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence, Steeve Nzegho Dieko, le Secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG) le parti présidentiel, Cyriaque Mvouradjiami, directeur de cabinet politique d’Ali Bongo.

Coup d’Etat au Gabon : réactions de quelques chancelleries

Quelques heures après la destitution d’Ali Bongo, et la prise de pouvoir par un groupe de militaires, quelques chancelleries réagissentvdiverssements.

 

Suite à la prise de pouvoir au Gabon par des hommes armés, les réactions et prises de positions des chancelleries varient en fonction de la proximité et des relations du Gabon avec chacun des pays et institutions qui se sont prononcés.

Où la France condamne un : « coup d’État militaire qui est en cours au Gabon», à travers le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran. la Chine, premier partenaire économique du  appelle « les parties concernées » au Gabon à « garantir la sécurité » du président Ali Bongo Ondimba. Le pays de Xi Jinping, par la voix du porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a indiqué que son pays suit de près l’évolution de la situation. Il exhorte les : « les parties concernées à agir dans l’intérêt fondamental du peuple gabonais.»

La Russie actuellement considéré comme le gendarme du monde par certains observateurs prend plutôt se prononce également. « Nous surveillons de près ce qui s’y passe », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le Commonwealth invite quant à lui, les différentes parties à respecter son engagement vis-à-vis de l’organisation. Dans un communiqué, le secrétaire générale, Patricia Scotland invite « les membres du Commonwealth, organisation composée surtout d’anciennes colonies britanniques que le pays d’Afrique centrale a rejoint l’année dernière, devaient respecter l’Etat de droit et les principes de démocratie. »

Il est à préciser que le président déchu, Ali Bongo est en résidence surveillée.

Gabon : Brice Oligui Nguema, le puissant qui va assurer la transition

Après la chute d’Ali Bongo, les militaires qui ont récupéré la transition ont désigné, le patron de la Garde républicaine, général Brice Oligui Nguema, pour conduire le pays.

 

C’est la première fois depuis près de 55 ans qu’une personne autre, que les ‘’Bongos’’, s’assied sur le fauteuil présidentiel. Même si c’est de façon provisoire ! « Les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés. » un groupe de militaires.

Le  groupe réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI),  a pris le contrôle du pays dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août 2023. Suite à la publication des résultats de la présidentielle du 26 août qui donne Ali Bongo, vainqueur.

Ladite équipe est pilotée par le patron de la garde républicaine,  général Brice Oligui Nguema. Un fils d’officier de l’armée qui a officié auprès de Bongo père et fils.

La décision des militaires de récupérer le pouvoir est motivé, disent-ils par : « une grave crise institutionnelle, politique, économique et sociale. » Ils admettent que, l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais. Ils l’ont fait juste après la proclamation des résultats de la présidentielle qui donne Ali Bongo vainqueur avec, 64,27%.

Brice Oligui Nguema, nouvel homme fort du Gabon et leader du Comité pour la transition et la restauration des institutions, est un officier supérieur formé à l’académie royale militaire de Meknès au Maroc. il a été copté pour faire partir des aides de camp  de l’ancien président Ali Bongo, jusqu’à sa disparition en juin 2009.

Dès la prise de pouvoir par Ali Bongo, ce puissant de l’armée camerounaise a été envoyé en diplomatie pendant une dizaine d’années. Ainsi, il est attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Maroc puis au Sénégal, d’après des sources de Mondafrique.

« Un an après l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) d’Ali Bongo survenu à Ryad en Arabie Saoudite en octobre 2018, le colonel Brice Clothaire Oligui Nguema est rappelé au Gabon où il remplace un autre colonel – Frédéric Bongo – à la tête du service de renseignement de la Garde Républicaine : la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS). », reprend la même source.

Six mois après il est promu à la tête de la Garde Républicaine où il remplace le général Grégoire Kouna. À la tête de la « G.R. », il impulse des réformes dont la plus marquante est la Section des Interventions Spéciales (S.I.S – une unité spéciale placée sous l’autorité directe d’Ali Bongo, ndlr.) qu’il fait passer d’une trentaine à plus de 300 éléments (avec près de 100 tireurs de précision !).

Gabon : élection générale, le ministre de l’Intérieur met en garde contre les dérapages

En raison des élections générales qui ont lieu le samedi 26 août 2023, le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a décidé de la fermeture des frontières terrestres et maritimes du vendredi 25 au samedi 26 août à minuit.

Les bureaux de vote s’ouvrent demain matin au Gabon et dans les représentations diplomatiques du pays à l’étranger. 846 000 Gabonais sont attendus pour départager les 19 candidats à la présidentielle, ainsi que de nombreux autres aux élections législatives et locales. Pour la première fois, le pays organise des élections générales. Et le ministre de l’Intérieur a pris hier un acte décidant de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, le temps qui sépare la fin de la campagne électorale de la fermeture des bureaux vote et de l’acheminement des procès-verbaux.

De vendredi à minuit jusqu’à demain samedi à minuit, la décision ministérielle restreint la liberté d’entrer et de sortir du territoire national sur ces deux voies. De même, les débits de boisson seront fermés dès ce vendredi 25 août à partir de 22h. Ces mesures visent non seulement à assurer la sécurité au pays, mais aussi à amener les électeurs à aller accomplir leur devoir citoyen. Cependant, le climat politique n’est pas apaisé. L’opposition va aux élections avec des réclamations persistantes et des critiques, comme celle de la modification répétée du code électorale à l’approche des élections. Un climat qui a fait durcir le ton du ministre de l’Intérieur qui a, dans sa décision, marteler que ce climat tendu pouvait impacter la paix et la stabilité au regard des déclarations violentes, des barricades et autres actes d’incivisme posés dans certaines localités.

Ainsi, le gouvernement lance un appel aux acteurs politiques. « C’est donc le lieu d’appeler la classe politique dans son ensemble à une plus grande retenue dans les messages qu’ils adressent à leurs militants. Et la nation ne peut être fragilisée ni mise en danger, quelle qu’en soit la raison. Nous prévenons qu’aucun compromis ne sera trouvé si d’aventure l’ordre public et la sécurité des populations venaient à être mis en danger », prévient le ministre.