Coopération Gabon-Maroc : le Roi Mohammed VI fait un don de 2000 tonnes d’engrais

Le chef de l’Etat Ali Bongo a reçu ce don lors,  de son entretien avec le Roi Mohammed VI, mercredi 15 février 2023.

 

En séjour privé au Gabon, le Roi VI s’est entretenu avec le président Ali Bongo où les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux Etats. Et sur plusieurs sujets notamment sur les dossiers internationaux.

Au cours de leur rencontre, le chef de l’Etat Ali Bongo a reçu des mains du Roi VI, un don de 2000 tonnes d’engrais destinées aux petits agriculteurs gabonais afin de leur permettre d’accroitre le rendement de leur production.

Rappelons que, la rencontre a été faite en présence du ministre délégué aux Affaires étrangères Yolande Nyonda et du secrétaire général de la présidence de la République. A noter que le Gabon et le Maroc partagent d’excellentes relations dans plusieurs domaines notamment, le secteur du commerce, l’enseignement supérieur et la santé.

 

Virus de Marburg : aucun cas confirmé au Gabon

Depuis l’annonce de cette maladie en Guinée équatoriale, pays frontalier avec le  Gabon, le gouvernement intensifie ses méthodes de prévention.

 

La fièvre hémorragique qui est à l’origine de 9 décès en Guinée équatoriale est une maladie mortelle à virus Marburg, dont les symptômes sont proches de ceux des autres maladies tropicales, comme  le virus Ebola. A savoir : une fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires qui se suivent trois jours plus tard par une diarrhée aqueuse des douleurs à l’estomac et des nausées et vomissements.

En effet, au Gabon le ministre de la Santé Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, a décidé mardi d’activer la Cellule opérationnelle de riposte aux épidémies (CORE) suite à cette  épidémie. A cet effet, « un plan de contingence dont l’objectif est zéro contamination d’épidémie de maladie à virus Marburg sur le territoire national » a été élaboré.

Selon le communiqué du ministère de la Santé, une équipe de techniciens dirigée par le ministre de la Santé, effectue des déplacements pour identifier une zone d’isolement pour d’éventuels cas suspects dans les différentes zones frontalières.  A ce jour au Gabon, «  il n’y a aucune notification de cas ou de symptômes à virus Marburg sur le territoire gabonais », a assuré le ministre.  Cependant, les populations sont appelées à plus de vigilance. Et doivent pratiquer une hygiène de vie saine. En se lavant régulièrement les mains.

Gabon : Ali Bongo annonce la tenue d’une concertation économique et sociale

En dehors du dialogue politique organisé ce 13 février 2023, le chef de l’Etat entend également se concerter avec la société civile, les syndicats, le patronat, les confessions religieuses et autres forces vives de la Nation au sujet des questions sociales et économiques au Gabon.

 

«Les questions électorales ne nous font pas perdre de vue les questions économiques et sociales. Aussi, ai-je instruit le Gouvernement d’organiser dans les prochains jours, une large concertation y relative. Cette concertation, à laquelle participeront toutes les forces vives de la Nation, permettra à chacune et à chacun de s’exprimer, d’être écouté, d’être entendu»a déclaré le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, à l’ouverture de la concertation politique.

Les concertations économiques et sociales auront lieu dans les prochains jours. En attendant, cette concertation politique entre le chef de l’Etat et les partis politiques, va durer dix jours. Elle est organisée pour  prévenir tout incident post-électoral, comme le Gabon l’a vécu en 2016.

Notons que, l’annonce sur la concertation économique est une réponse aux acteurs de la société civile, et autres acteurs qui se sont sentis  écartés des concertations politiques organisées au Gabon ce 13 février.

Gabon : Ali Bongo réduit le mandat présidentiel à cinq ans

Le chef de l’Etat a au cours de sa rencontre avec les responsables des partis politiques, annoncé une harmonisation des mandats électoraux à 5 ans.

 

Ramener tous les mandats politiques au Gabon à cinq ans, a été l’une des annonces faites par le  chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba lundi 13 février 2023, au cours de sa concertation politique organisée avec les membres de l’opposition et la majorité. Par cette annonce, la durée des mandats politiques sera harmonisée à savoir : le mandat présidentiel qui est de 7 ans reviendra à 5 ans. Ainsi que, les députés, les sénateurs et les élus locaux.

Pour le chef de l’Etat, cette concertation politique vise à  « améliorer le processus électoral dans notre pays. Les objectifs sont clairs: le renforcement de la démocratie et des élections aux lendemains apaisés, afin que la paix et la concorde, sans lesquelles aucun développement n’est possible, continuent de régner », a fait savoir le président Ali Bongo.

Rappelons que, le Gabon va organiser cette année l’élection présidentielle, celle des députés à l’Assemblée Nationale et celle des membres des Conseils départementaux et municipaux.

Gisement de fer de Belinga : le Gabon et Fortescue signent une convention d’exploitation

Le ministre des Mines et de la géologie, a procédé à la signature de la convention minière d’exploitation du fer de Belinga, avec le groupe australien Fortescue Metals Group, le 8 février dernier.

 

Selon le site Gabon Review,  la convention qui vient d’être signé  régit tous les régimes juridiques, fiscaux et réglementaires pour les 4 500 km2 composant le projet Belinga, y compris le développement précoce pour une production allant jusqu’à 2 millions de tonnes par an. La première extraction est prévue pour le second semestre 2023. Avec la phase pilote 2MTPA, près de 200 millions d’USD, environ 122 milliards de francs CFA, seront investis en moins de 6 mois. Dans la phase d’exploitation à grande échelle, l’on parle de plus de 11 milliards d’USD d’investissements soit 6 725 milliards de francs CFA. Ce qui fera à terme, de Belinga l’un des projets les plus importants réalisés au Gabon.

Au travers de cette signature, le chef de l’Etat avait assuré via son tweet que : «la signature de la convention d’exploitation de la mine de fer de Belinga est un événement important pour le Gabon. À terme, plus de 10 milliards de dollars seront investis et 20 000 emplois créés», a aussitôt twitté le président gabonais. «Conformément à nos exigences, l’exploitation se fera de manière durable». Pour sa part, « Fortescue assure avoir été choisi en raison de sa solide expérience dans la réalisation des projets majeurs. Le groupe qui compte aller jusqu’au bout de ce projet dit intégrer dans sa démarche, la menace climatique et présente Belinga comme un nouveau hub qui pourrait se révéler, un jour, parmi les plus grands au monde« . apprend-on à travers le site Gabon Review.

Rappelons que, le gisement de fer de Bélinga a été découvert en 1895. Il  recèle une réserve d’un milliard de tonnes de fer d’une teneur d’environ 65%, selon plusieurs estimations.

 

Gabon : Ali Bongo Ondimba face à l’opposition ce lundi

Le chef de l’Etat va rencontrer ce lundi 13 février 2023, les partis politiques de l’opposition dans le cadre d’un dialogue politique.

 

Ce lundi 13 février 2023, est le moment souhaité par  l’opposition au Gabon, qui a plusieurs fois souhaité une concertation politique avec le chef de l’Etat Ali Bongo. En effet, nombreux sont les partis politiques qui seront présents à cette séance d’échange , qui sera concentrée sur plusieurs points.

Le moment sera également opportun pour les partis politiques de présenter au président de la République leur  mémorandum pour les élections. ce dernier qui a déjà été soumis à la Cour constitutionnelle et au ministère de l’Intérieur.

Notons que cette rencontre, comme l’a souligné le communiqué final du conseil des ministres le 1er février dernier, va « permettre d’établir les conditions de l’organisation de consultations électorales apaisées », précise le communiqué. Et matérialise la fidélité et l’engagement d’Ali Bongo « de promouvoir la paix et l’état de droit démocratique ».

Gabon : Michel Stéphane Bonda à la tête du centre gabonais des élections

Il a été élu, par la majorité du collège électorale présent ce vendredi 10 février 2023, à Libreville.

 

Michel Stéphane Bonda, vient d’être élu président du Centre gabonais des élections. Il sera chargé de superviser les élections, centraliser les résultats avant de les publier.

Né le 19 juin 1973 à Libreville, Michel Stéphane Bonda est un ancien ministre délégué des eaux et forêts du Gabon.  Et Militant au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Lors de cette élection qui s’est déroulée ce vendredi 10 février 2023, il a obtenu 8 voix sur 10.

A noter que, le bureau du CGE compte 7 membres. Un président élu, 2 vice-présidents (majorité/opposition), 2 questeurs et 2 rapporteurs majorité/ opposition.  Il remplace à cette fonction, Moïse Bibalou Koumba resté à la tête du CGE depuis mai 2018, dépassant largement son mandat de 2 ans.

Gabon-concours de l’Infass : l’établissement des extraits de casier judiciaire gratuit

Le ministère de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits de l’Homme a annoncé, ce jeudi 09 février 21023, la gratuité de l’établissement des extraits de casiers judiciaires sur toute l’étendue du territoire national dès ce 9 février 2023.

 

C’est à travers sa page Facebook, que le ministre de la justice a informé à tous les candidats au concours interne et externe d’entrée à l’Institut national de formation et d’action sanitaire et sociale (INFASS), lancé le 3 février 2023, par le ministre de la Santé que l’établissement de l’extrait du casier judiciaire sera gratuit.

En effet, la mesure prend effet à partir de ce jeudi  9 février 2023. Le concours  d’entrée à l’Infass (l’Institut national de formation et d’action sanitaire et sociale), concerne les jeunes des deux sexes  âgés de 33 ans au plus au 31 décembre 2023.

Cette mesure  intervient « conformément à la politique d’égalité des chances voulue par les plus hautes autorités pour favoriser la participation du plus grand nombre de candidats audit concours », a expliqué la ministre de la Justice.

Gabon : le trafic ferroviaire reprend ce 8 février

La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), a annoncé hier mercredi 07 février, la reprise du trafic ce jeudi 8 février 2023.

 

Suspendu depuis le 24 décembre 2022, le trafic ferroviaire va reprendre son cours normal ce jour. Le communiqué de la Setrag   informe que le trafic va démarrer dans un premier temps avec le transport du fret. «À compter de ce 8 février, les rotations des trains de marchandises diverses, de carburant, de grumes et de minerai reviennent progressivement à la normale dans des conditions de circulation et de sécurité éprouvées, conformément au programme établi», a indiqué la Setrag.

En ce qui concerne les trains de voyageurs, ces derniers reprendront du service dans les prochaines semaines. «La reprise en bonne coordination avec les autorités fera l’objet d’une annonce préalable à l’ensemble des usagers», précise la Setrag. En effet, ce sont près de 900 m de voies de chemin de fer qui ont été reconstruits et les travaux d’aménagement aux abords de la voie sont en cours de finalisation, à en croire la Setrag. «Un effort collectif colossal des salariés et des sous-traitants a été consenti pour déblayer près de 300000 m3 de terre et de roches. Pour remettre en état la voie entre les gares d’Offoué et Booué, il leur aura fallu moins de quatre semaines», soutient la filiale de Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué).

A noter que, c’est suite à éboulement de terrain entre les gares d’Offoué et de Booué, survenu le 24 décembre 2022, que ce trafic a été suspendu.

Elections 2023 : pas d’observateurs de l’union européenne au Gabon

Rosário Bento Pais l’Ambassadrice de l’Union européenne au Gabon,  a annoncé cette nouvelle au cours d’un déjeuner de presse mercredi 8 février 2023.

 

A l’approche des élections qui auront lieu cette année au Gabon, l’Union européenne ne sera pas compté parmi la mission d’observation électorale. En effet, au cours de son déjeuner de presse, l’ambassadrice a révélé aux journalistes à travers le site Gabon Actu qu’ : «Il n’y aura pas de mission électorale au Gabon pour les élections 2023. On n’a pas été saisi par les autorités. La procédure est qu’on doit être saisi officiellement par le gouvernement et lors de notre Dialogue politique intensifié, en 2019, on s’est mis d’accord pour des raisons que vous connaissez mieux que moi parce que je n’étais pas là en 2016, a-t-elle expliqué.

Et d’ajouter,  «pendant plus de 3 ans, il n’y avait pas de dialogue entre l’Union européenne et le Gabon». «Ça ne sert donc à rien de ne pas être ensemble pour discuter. On peut mieux aider si on est ensemble. On peut soulever tous les sujets sans tabou, comme je peux le faire aujourd’hui, que d’imposer. Et on ne peut même pas imposer une observation électorale qui allait complètement affaiblir la relation entre les partenaires que sont le Gabon et l’UE», a-t-elle expliqué.

Pour conclure, elle a expliqué : «les règles sont que,  pour avoir une mission d’observations électorale, il faut que le gouvernement demande à l’EU de venir. Si on n’est pas les bienvenus, on ne peut pas venir. On est dans un État souverain. On ne peut pas imposer. On ne va pas imposer une chose qui n’aboutirait à rien parce qu’elle n’est finalement pas bienvenue», a-t-elle conclu.

Pour revenir aux faits, en 2016 lors du scrutin, la mission de l’UE avait dénoncé un «manque de transparence». Elle indiquait en cela qu’elle avait relevé des irrégularités durant la campagne et le jour du scrutin. Cette sortie n’avait pas été au bon goût du gouvernement et les relations entre le Gabon et l’Union européenne étaient tendus  bloquant ainsi le dialogue politique intensif. C’est depuis 2019 que l’UE et le Gabon avaient convenu de ne plus dépêcher des observateurs au Gabon.