Gabon : deux familles se discutent un cadavre à Bitam

C’est dans une église au cours d’une messe dite en mémoire du défunt le weekend dernier, que les deux familles se sont disputées le lieu d’inhumation du corps.

 

Selon un article du Journal l’Union, la scène s’est déroulée dans la chapelle catholique du village de Tchimazock, située à 15 km de la ville de Bitam. En effet, la bagarre a éclaté entre les deux familles du défunt. Le journal rapporte que : Les oncles à Libreville auraient convenu que la dépouille serait exposée à Tchimazock, une localité située à 15 km de Bitam, dans la nuit avant la levée du corps à minuit pour être transféré à Dzomo pour l’inhumation chez ses oncles.

L’entente a volé en éclat lorsque les oncles ont souhaité la levée du corps pour le transféré à Dzomo lieu prévu pour le repos éternel du défunt. La famille de Tchimazock ayant refusé, a éclaté une bagarre en plein culte funéraire. Au cours de cette bagarre, le cercueil a été bousculé et  la vitre brisée.

La rixe a été stoppé par le prêtre le curé de la paroisse Immaculée conception de Bitam, Mgr Jean Bernard Asseko qui a fait entendre raison aux deux familles furieuses. Où la décision finale a été d’enterrer le corps à Tchimazock. Rapporte le journal l’Union.

Gabon-demandeurs de visas chinois : la collette d’empreinte obligatoire dès le 6 février

L’ambassade de Chine au Gabon a annoncé à travers un communiqué, la collecte des empreintes digitales des dix doigts et à la délivrance du visa biométrique de tous les demandeurs de visa pour la Chine.

 

Conformément aux lois et règlements en vigueur en Chine et aux pratiques internationales, l’Ambassade de Chine au Gabon invite à travers un communiqué,  toutes les personnes qui souhaitent avoir un visas de la Chine et qui sont âgés de 14 ans à 70 ans sont invités à se rendre à l’Ambassade pour enregistrer leurs empreintes digitales. Par ailleurs, « la falsification d’empreintes digitales ou l’usurpation d’empreintes digitales d’autrui entraînera le refus d’entrée sur le territoire chinois, et toutes les conséquences en résultant seront assumées par les demandeurs en question », prévient la Chine.

Cependant, les titulaires d’un passeport diplomatique et de service, les personnes ayant demandé un visa et enregistré leurs empreintes digitales auprès de l’Ambassade de Chine au Gabon avec le même passeport dans un délai de moins de 5 ans, sont exemptés de cette mesure. Aussi, les personnes dont aucune empreinte digitale ne peut être collectée, et celles âgées de moins de 14 ans et de plus de 70 ans.

 Gabon : Faure Gnassingbe attendu ce lundi à Libreville

Le président de la république du Togo, va effectuer ce lundi 30 janvier 2023, une visite d’amitié et de travail  au Gabon où il rencontrera le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

 

Pour une visite de 48 heures au Gabon, le président togolais Faure Gnassingbé va s’entretenir avec Ali Bongo. Il sera question pour les deux président comme l’indique le communiqué de la présidence de se centrer sur les: «les sujets continentaux et internationaux de l’heure, à l’instar de la lutte contre les changements climatiques, entre autres ». 

Et d’ajouter,  « cette nouvelle visite en terre gabonaise sera l’occasion d’un partage d’expériences entre le Gabon et le Togo, à travers notamment la visite de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok ».  Notons qu’il s’agit de la  deuxième visite  que le président togolais effectue en moins d’un an, car sa derniére visite remonte au mois d’août 2022.

Pour ce qui est du président Ali Bongo Ondimba, en décembre 2022, il a effectué une visite au Togo, où il a visité plusieurs infrastructures. Entre autres, le Port autonome de Lomé (PAL), le Lomé Data Center, la forêt artificielle classée de Lili, située à 50 km de Lomé, ainsi que la plateforme industrielle d’Adétikopé au Togo, qui est l’équivalent de la ZIS de Nkok au Gabon.

Gabon: un enseignant tué par un éléphant à Mekambo

 Le  nommé  André Ikouma, enseignant et surveillant général à l’école publique d’Ilahounene, à environ 57 km de Mekambo, dans le département de la Zadie, a été retrouvé mort le  25 janvier par un éléphant.

 

Le site de l’Agence gabonaise de presse rapporte dans un article que, «  le défunt aurait été retrouvé déchiqueté par un éléphant, dans son sommeil alors qu’il effectuait seul une partie de chasse dans la forêt.  Le corps a été retrouvé déchiqueté, la tête par-ci, les jambes par-là », selon une source fiable.

Les circonstances de ce nouveau drame dans la province de l’Ogooué-Ivindo n’ont pu être déterminées selon des sources sécuritaires. Cet accident vient alourdir le bilan des victimes, dans le cadre du conflit homme-éléphant, et remet au grand jour les difficultés qu’éprouvent les populations des zones rurales à s’alimenter. Celles-ci paient, parfois, au prix de leur vie.

One Planet Summit : le président Macky Sall attendu au Gabon

Le président du Sénégal et président de l’Union africaine  a reçu une invitation du chef de l’Etat Ali Bongo pour prendre part au sommet sur l’environnement en mars 2023.

Du 1er au 2 mars 2023, sera organisé au Gabon en collaboration avec la France le sommet One Planet Summit. Parmi les nombreux invités qui prendront part à ce sommet le président sénégalais Macky Sall y figure.

Il a reçu l’invitation des mains de la vice-présidente du Gabon Rose Christiane Raponda, au Sénégal au cours du deuxième sommet sur l’agriculture pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire en Afrique.

Notons que, le One Planet Summit est un sommet centré sur les questions environnementales et des changements climatiques. Ce sommet va  contribuer à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, notamment en ce qui concerne les mécanismes financiers et les Marchés mais aussi le cadre mondial sur la biodiversité.

Sommet sur l’agriculture : Rose Christiane Raponda au Sénégal

La vice-présidente du Gabon, prend part au Sénégal dans la ville de Dakar, au deuxième sommet pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire en Afrique.

 

Du 25 au 27 janvier 2023, les chefs d’Etats et représentants de plusieurs pays d’Afrique sont réunis au Sénégal où ils défendent la nécessité d’investir dans l’agriculture et l’agro-industrie pour que l’Afrique puisse se nourrir et nourrir le monde. Le thème central de cette rencontre est : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », est le thème de ce deuxième sommet qui réunit plusieurs présidents africains à Dakar.

En effet, le deuxième sommet de  de Dakar est un appel à une coalition mondiale d’efforts en Afrique, pour libérer son immense potentiel agricole et devenir une destination mondiale qui fait face à la pénurie alimentaire croissante dans le monde. Il a été convoqué pour aligner et mobiliser les ressources gouvernementales, les partenaires de développement et le financement du secteur privé afin de,  libérer le potentiel de production alimentaire du continent.

Le président du Sénégal et de l’Union africaine Macky Sall a souligné lors de ce sommet que : «  l’urgence pour l’Afrique de mettre fin à sa dépendance alimentaire vis-à-vis des pays étrangers et d’apprendre à se nourrir et à contribuer à nourrir le reste du monde ». Notons que l’occasion sera également de faire progresser et renouveler l’ambition collective concernant la préservation et la gestion durable des forêts.

Gabon : les évêques réunis sur la situation du Gabon à la veille de l’élection présidentielle de 2023

Ils sont réunis au cours de la 30e assemblée plénière des évêques du Gabon ouverte le 24 janvier 2023 à la paroisse Saint André de Libreville, par Monseigneur Janvier Herrera Corona, Nonce apostolique du Gabon et de la République du Congo. 

 

C’est sur le thème «L’Église au Gabon et le pluralisme sociopolitique actuel à la veille de l’élection présidentielle de 2023 : pour la vérité, la justice et la paix». Selon le site Gabon Review, les participants à cette rencontre vont analyser la situation du Gabon à 7 mois de l’élection présidentielle.

Il s’agit, en clair, de s’appesantir sur la question de la transparence électorale au Gabon. Lors de la première journée le 24 janvier, les évêques du Gabon ont porté sur le climat politique, les défis et les enjeux de la pastorale.

Hier  mercredi 25 janvier, les travaux se sont poursuivis avec la question liée au processus électoral en République gabonaise. La 30è assemblée qui a débuté le 24 janvier, va s’achever le 29 janvier 2023.

Gabon : le ministre Michael Moussa Adamo inhumé 

La cérémonie d’hommage au  ministre des affaires étrangères s’est déroulée mercredi 25 janvier 2023 en présence du chef de l’Etat et des membres du gouvernement.

 

Le président de la république Ali Bongo et son épouse, les membres du gouvernement et les délégations du Sénat, du Conseil Economique et Sociale et Environnement (CESE), de la municipalité, du corps judiciaire et biens d’autres  se sont inclinées au pied de la dépouille du ministre, dans son domicile au quartier à Avorbam situé dans la commune d’Akanda comme l’a indiqué le site de l’agence gabonaise de presse.

Au cours de la cérémonie d’hommage, qui s’est déroulée dans le strict respect des principes régissant la communauté islamique,  le président des Affaires Islamiques du Gabon, l’imam Ismaël Océni Ossa, a intercédé auprès de Dieu afin qu’il l’accueille Moussa Adamo dans son royaume. Il a également demandé que ses erreurs, durant son parcours sur la terre, lui soient aussi pardonnées.

Notons que, le ministre des affaires étrangères est décédé le 20 janvier dernier, des suites d’un malaise cardiaque, à l’âge de 62 ans. Pour l’heure,  son poste est encore vacant.

 Le premier ministre veut instaurer une journée de prière au Gabon

Le ministre Bilie By Nze a fait cette proposition le 24 janvier 2023, au cours de la présentation de sa feuille de route devant les députés.

 

Le Gabon aura bientôt une journée de prière destinée à la Nation. La date n’étant pas précisée, le premier ministre a dit s’appuyer sur les saintes écritures chrétiennes et invite les gabonais à prier conformément à leurs propres croyances et consciences.

« Nous sommes un peuple de croyants et en tant que tel, nous devons  assumer de nous en remettre à la puissance tutélaire du Créateur, quel  que soit le nom qu’on lui donne ou la religion à laquelle on appartient», a déclaré le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, lors de la présentation de son action gouvernementale à travers un extrait relayé sur le site de Gabon Review.

Tout en relevant que, cette année «a été marqué par de nombreux événements imprévisibles et incontournables qui ont fortement et durablement impactés la vie de la Nation». Alain Claude Bilie-By-Nze a évoqué en ce sens, l’accident de santé en octobre 2018, du président Ali Bongo. Il admet d’ailleurs que «ce fut un événement imprévisible et incontournable qui, 2 années durant, a considérablement ralenti l’action de l’État», ajoute le chef du gouvernement sans toutefois oublier la pandémie de Covid-19 et la crise russo-ukrainienne.

En attendant que le gouvernement communique sur la date de cette journée de prière, rappelons que la proposition du ministre a été

Gabon : un gendarme recherché pour pratique de torture sur un élève

Le nommé Rodrigue Mohamed Body, après avoir séquestré et torturé un élève de terminale a réussi à quitter la ville.

 

Les faits remontent au vendredi 20 janvier 2023, lorsque selon le site Gabon Media Time, le jeune Dan Nzahou a été battu par un adjudant de la gendarmerie nationale, sous prétexte qu’il aurait une aventure avec sa sœur cadette. En effet, l’adjudant n’a pas digeré l’histoire selon laquelle sa sœur aurait passé une soirée d’étude avec son camarade. Il a donc appelé et menacé le jeune élève en lui demandant de venir le retrouver dans leur domicile.

Arrivé Dan Nzahou a été séquestré par le gendarme qui s’est mis à le torturer. Tout « en pointant son arme de service qu’il venait de charger sur lui. Ensuite il aurait demandé à sa propre petite sœur de se déshabiller, tels des esclaves les deux élèves auraient été promenés dans la ville jusque devant le domicile du préfet. Tout le long de ce parcours, l’adjudant Body se serait permis de les prendre en photos ».

Alerté le parquet de la république de Mouila a pris l’affaire à main, tout en rassurant que nul n’est au-dessus de la loi et qu’une procédure est en cours pour que le mis en cause réponde des faits qui lui sont reprochés. Révèle le site Gabon Media Time.