Gabon-transports interurbains : les voyageurs mécontents de la hausse des tarifs

Depuis le mois de juillet, les transporteurs interurbains ont décidé d’augmenter les prix des billets pour les voyages à l’intérieur du pays.

 

15000 à 18000 Fcfa, c’est désormais le prix que débourse un voyageur pour se rendre à Oyem ou Bitam. Et 40.000 à 50.000 Fcfa pour se déplacer de Libreville à Lastourville et Moanda. Selon un article publié par le site Gabon Media Time,  les voyageurs ont expliqué que les prix des tarifs étaient de « 12000 à 14000 Fcfa pour se déplacer vers Oyem ». Mais depuis la période des vacances, les prix ont augmenté. Cette situation met en mal les voyageurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ils interpellent donc les pouvoirs publics afin de revoir cette situation. Et déplore le retour du train car, avec ces transports, ils se retrouvent « entassés dans les bus et parfois sans commodité », explique un passager.

Selon les informations relayées sur le site Gabon Media Time, les « agences qui assurent les transits interurbains de personnes s’appuient sur la demande forte actuelle pour surenchérir ». Ces transporteurs décident d’augmenter les prix sans l’autorisation du gouvernement. Selon ces transporteurs c’est à cause des « contrôles routiers et de la taxe sur le transport prélevée par la mairie de Libreville », apprend-on sur le site.

Notons que, la Direction générale de sécurité routière (DGSR) a entrepris récemment de sensibiliser les transporteurs interurbains sur les dangers liés à la route.

 

Gabon-élections 2023 : le CGE annonce la présence de deux urnes dans les bureaux de vote

Le président du Centre gabonais des élections Michel Stephane Bonda a fait ses propositions pour le bon déroulement des élections qui auront lieu le 26août 2023 au Gabon.

 

Parmi les propositions données par le président du Centre Gabonais des élections figurent la présence de deux urnes dans chaque  bureau de vote. En effet, la première urne sera pour les élections du président de la République et des députés et la seconde pour les élections locales. Il s’agira pour la première urne d’un bulletin unique de vote qui contiendra le nom du candidat à l’élection présidentielle et celui du député de son parti dans la circonscription. Pour les candidats indépendants, le bulletin unique ne portera que la photo du candidat, sans député s’il n’en a pas.

En ce qui concerne la seconde urne, elle est faite pour les élections locales. L’électeur mettra dans l’urne la liste des candidats qu’il souhaitera voter pour diriger sa mairie ou son assemblée départementale. Comme autre proposition, le président du CGE a fait savoir que, les bureaux de vote auront droit à trois tableaux pour reporter les résultats du dépouillement, contrairement aux élections précédentes. Il explique à cet effet que : «Les trois tableaux, ainsi mis en évidence, sont dédiés respectivement à l’affichage des résultats de l’élection du président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et celle des membres des conseils municipaux et départementaux», explique Michel Stéphane Bonda.

Pour finir, Michel Stephane Bonda a indiqué que  «la rédaction des procès-verbaux se fera suivant le rituel habituel avec, cependant, la contrainte d’établir dans chaque bureau de vote autant d’exemplaires de procès-verbaux que de candidats en lice». Rappelons que ce schéma présenté par le CGE est encore une simple proposition. Pour devenir effective, elle doit être validée par le gouvernement qui adoptera un décret.

Législatives et présidentielle 2023 : le CGE adopte le bulletin unique

Le Centre Gabonais des élections a validé lors de son assemblée plénière tenue le 31 juillet 2023, l’utilisation  d’un bulletin unique pour les élections législatives et l’élection présidentielle du 26 août 2023.

 

Comme l’a souhaité les membres des partis de l’opposition, les candidats pour les élections législatives et l’élection présidentielle auront un bulletin unique. C’est-à-dire un bulletin combinant les deux scrutins uninominaux. En effet, le bulletin de vote unique sera une feuille de papier où vont figurer à la fois le candidat à la présidentielle d’un parti politique ainsi que,  celui des législatives de la circonscription concernée du même parti.  Et dans le cas où le parti politique n’a pas un candidat à la présidentielle, il n’y aura que son candidat pour les législatives dans ladite circonscription sur le bulletin.

Au cours de l’Assemblée générale, le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, a expliqué que «La modalité d’adopter un bulletin unique pour les deux types d’élections aux scrutins uninominaux et par parti politique pour voter le président de la République et les députés à l’Assemblée nationale le 26 août 2023, pour inhabituelle qu’elle puisse paraître, va s’établir comme une réelle opportunité pour les électeurs au travers de l’acquisition d’un nouvel outil de facilitation du système électoral». Espère Michel Stéphane Bonda qui  est convaincu que cette option «va prévenir toutes les lacunes et aspérités susceptibles de contrarier la bonne administration des élections générales de 2023».

Rappelons que cette nouvelle mesure présente de nombreux avantages notamment : la réduction non seulement du taux d’abstention et des votes nuls du fait de mauvaises manipulations, mais aussi une économie financière dans la mesure où il y aura moins de bulletins à imprimer et une logistique moins importante pour les acheminer. On note également une simplification du vote qui devrait entrainer un gain de temps dans le processus de vote.

La SFI va accorder un prêt de 90 milliards de Fcfa à Olam palm Gabon

La Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, a donné son accord à Olam Palm Gabon pour un accord de prêt d’un montant de 150 millions de dollars (environ 90 milliards de FCFA) en vue du développement de ses activités au Gabon.

 

C’est après plusieurs mois de négociations que, la société s’est engagée à faire ce prêt. Selon le site Gabon Nouveau, Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam a confié que : « C’est une annonce. Il y a encore plusieurs étapes dans ce processus d’investissement. SFI c’est une entité de la Banque mondiale qui finance les projets dans le secteur privé, et effectivement, nous avons travaillé ensemble avec la SFI pour pouvoir lever des fonds afin d’augmenter nos capacités de production », a confié Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam.

Ce financement d’après ce dernier, va également être accordé à Olam Palm Gabon en raison des efforts consentis dans la gestion de son personnel, de l’environnement, de ses partenaires entre autres. « Ça a été aussi fait en raison de notre responsabilité sociétale et environnementale, parce que nous sommes aujourd’hui certifiés, et toutes nos plantations sont certifiées RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil NDLR) qui est une certification qui tient compte de plusieurs aspects. Notamment, comment on coupe la forêt, comment on gère le personnel, les animaux qui sont autour des plantations, les partenaires économiques, les sous-traitants… Nous avons fait beaucoup d’efforts sur tous ces aspects et c’est la raison pour laquelle nous sommes arrivés à cette levée de fonds », poursuit Gabriel Ntougou.

Ce financement devrait donc permettre au groupe singapourien d’accroître sa production au Gabon. Olam Palm Gabon envisage au terme de cette année 2023, de produire 190 000 tonnes d’huile de palme brute contre 150 000 tonnes l’année dernière. Notons que, la société est détenue à 60 % par le groupe Olam basée à Singapour et 40% par l’Etat gabonais.

 

Le Gabon annule l’organisation du 27e Forum de la réassurance 

Libreville n’accueillera plus le 27e Forum de la réassurance africaine, prévue du  7 au 11 octobre prochain.

 

C’est au terme de l’assemblée générale annuelle de la fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa), le 26 juillet dernier que les autorités gabonaises ont décidé de décliner  l’organisation de ce forum cette année, pour l’organiser en 2026.  Les raisons de ce désistement  n’étant pas données, des sources indiquent tout de même que, c’est par crainte des tensions post-électorales que cette décision a été prise. Apprend-on à travers le site Gabon Review. Ainsi, le 27e Forum de la réassurance africaine de l’OAA (l’Organisation des assurances africaines) se tiendra à Tunis, en Tunisie, du 30 septembre  au 4 octobre 2023.

L’évènement sera à nouveau organisé par la Fédération des compagnies d’assurances tunisiennes (FTUSA) quatre ans après la 24e édition. Rappelons que, la réassurance assume divers rôles importants dans l’économie. Assureur en dernier ressort, elle fournit aux assureurs primaires la liquidité nécessaire à l’indemnisation des sinistres de gravités exceptionnelles. Elle mutualise, la couverture des grands risques, apporte la capacité nécessaire et réduit le coût actuariel de la couverture des risques de gravité.

Elle garantit également l’assurabilité de tous les risques et peut-être le promoteur de l’innovation en matière de garantie. la 26é édition a été organisée à Lomé au Togo, en octobre 2022.

Gabon-transport maritime : un arc de cercle perturbe la navigation au port môle de Libreville

Le service de signalisation maritime du ministère des transports a annoncé  la présence d’une épave de bateau perturbant la navigation dans la  zone du littoral. 

 

Depuis quelques jours, la navigation est perturbée dans la zone du port môle de Libreville. Selon les informations relayées dans le  journal L’Union, le service de signalisation maritime, a indiqué que la présence sur le plan d’eau de cette partie du câble est signalée par une bouée située à une trentaine de mètres de celui-ci. «Cette bouée est visible le jour par sa couleur rouge, et la nuit par un scintillement ou des flashs, de couleur rougeâtre, émis toutes les 5 secondes», apprend-on.

En effet, cette situation pose un problème d’accès à la mer, à la majorité des navigateurs, pêcheurs et gestionnaires de navires qui veulent effectuer leurs différentes activités. Le lieutenant-colonel Ludovic Edgard Moudounga, chef de service, a précisé que la présence de cet arc de cercle sur le plan d’eau situé dans la zone du Port-Môle est un obstacle à la navigation.

Pour finir, le service de signalisation maritime a recommandé à tous les navigateurs, pêcheurs et gestionnaires de navire, la plus grande vigilance à l’approche de cette zone.

Présidentielle 2023 : Bilie-By-Nze confirme l’organisation des élections au Gabon

Le premier ministre a au cours du Conseil de cabinet qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023, indiqué que les élections auront bel et bien lieu au Gabon le  26 août 2023.

 

« Aucun report ne saurait être envisagé, encore moins une transition que rien ne justifie », a  annoncé le premier ministre Bilie-By-Nze,  au cours du conseil de cabinet  qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023 à Libreville. En effet, le premier ministre a répondu aux opposants et à la société civile qui ont plaidé pour un report des élections générales et ont souhaité une transition politique de 2 à 3 ans dirigée par consensus entre l’opposition et la majorité au Gabon. Car pour l’opposition, il faut donner « plus de temps au Centre gabonais des élections pour une meilleure organisation », a expliqué Séraphin Akure-Davain, président du parti Les Démocrates Libres.

Pour le premier ministre, cette demande ne saurait être exécutée car, le chef du gouvernement souhaite que tout se déroule dans le respect « de la Constitution  et autres lois en vigueur », l’a-t-il souligné.  Au cours de ce Conseil de cabinet, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à accompagner le processus électoral pour sa tenue dans les délais constitutionnels, dans un climat politique et social apaisé.

Le premier ministre a par la suite rappelé que, toutes ces  questions avaient déjà été débattues et évacuées lors de la concertation politique qui a rassemblé la majorité et l’opposition en février dernier. Il faut noter que, le Conseil interministériel s’est tenu lundi à 27 jours seulement de la date des élections générales (présidentielle, législatives et locales), conformément à la volonté du président Ali Bongo Ondimba, qui souhaite que  l’action publique ne connaisse aucun temps mort du fait des échéances électorales.

Gabon-Égalité: 147 296 appels reçus par le programme sur la période avril 2021 à mai 2023

Le programme Gabon-égalité a rendu publique les données enregistrées au cours des deux dernières années au  centre d’accueil des victimes de violence au Gabon.

 

Selon un article publié sur le site GabonMediaTime, ce sont près de 15 000  appels qui ont été reçus sur la période avril 2021 à mai 2023. En effet, On compte 147 296 appels reçus par Gabon-Égalité durant cette période. Une preuve supplémentaire que le travail abattu par ce programme auprès des citoyens n’est pas fortuit. On note également que bon nombre de personnes vivant sur le sol gabonais sont victimes ou témoin de violences.  Dans la même période et grâce à la mise en place de ce numéro d’urgence, on souligne une multitude d’agressions.

Notamment 3 495 appels concernant les violences basées sur le genre (VBG), 1 899 cas de violences physiques, 730 cas de violences psychologiques, 299 cas de violence économique et professionnelle, 402 cas de violences verbales et 165 cas de violence sexuelle.  Indique le site d’informations. Mis en place dans l’optique de dénoncer des cas de violences, le centre d’accueil a pour mission de prendre en charge toutes les victimes de violences basées sur le genre psychologiquement, socialement, juridiquement et biens d’autres.

Le numéro vert 1404, a été mis en place pour les victimes de violences et aux personnes voulant dénoncer des cas de violence. Les violences se faisant de plus en plus constater au Gabon, le gouvernement a créé  le centre d’accueil en 2022. Ce dernier  est situé  au quartier Nzeng-Ayong.

Gabon : Lambert Matha annonce le recrutement de 1200 policiers

Le ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha a annoncé lors d’une conférence de presse tenue le 30 juillet 2023, le recrutement des forces de l’ordre pour le renforcement des effectifs.

 

Le Gabon entend recruter 1000 à 1200 jeunes dans la police. Comme l’a annoncé le ministre de l’intérieur, ce recrutement va permettre de rajeunir les effectifs vieillissants. A cet effet, le dépôt des dossiers sera fait dès cette semaine.

Le ministre a annoncé que, le concours sera effectif après les élections générales prévues le 26 août prochain. Aussi, les concours tels que, La Garde républicaine, les sapeurs-pompiers et la Gendarmerie sont également lancés.

Les jeunes gabonais qui postuleront subiront entre autres épreuves, une enquête de moralité. Rappelons que, le dernier recrutement de la police a eu lieu en 2015, soit il y a 8 ans.

Formol sur les denrées alimentaires : l’Agasa met sous surveillance les produits provenant du Cameroun

L’agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), a à travers un communiqué informé qu’il sera instauré dans ses frontières des tests sur les produits importés.

 

Le Gabon vient de mettre sur pied un plan de surveillance pour la recherche du formol grâce à l’utilisation des kits de détection rapide. Selon l’Agasa, « Ce plan consistera à réaliser des tests sur les produits “légumes et fruits” notamment la banane plantain, l’ananas… », a annoncé Alia Maheva Bongo Ondimba, directrice générale de l’Agasa dans un communiqué datant du 25 juillet 2023. Ainsi, au niveau de la frontière, tous les produits contenant du formol seront refoulés. Ces mesures de surveillance se feront également dans les marchés de Libreville. Les produits dangereux détectés dans les locaux d’entreposage ou sur les étals seront tout simplement détruits. « Cette surveillance sera également étendue aux denrées et produits alimentaires tels que les produits de la pêche », a fait savoir l’Agasa.

En effet, cette sortie de l’Agasa fait suite aux informations relayées par la presse et faisant état de l’utilisation du formol (qui sert à la conservation des cadavres) pour accélérer la maturation de certains produits à l’instar de la banane plantain ou pour conserver des produits frais comme de la viande par certains commerçants véreux au Cameroun. Ce pays qui fait  partie des principaux fournisseurs du Gabon à travers le monde.

Cependant, l’Agasa a souligné à travers son communiqué que, ces événements se déroulent dans «la région limitrophe avec le Nigéria et éloignée de nos zones d’approvisionnement situées plutôt dans le sud dudit pays et proches de la frontière Abang-Minkoo». « Par conséquent, les citoyens gabonais sont très peu exposés à ce risque ». a-t-elle indiqué avant d’inviter  les consommateurs à plus de vigilance et au signalement de tout produit suspect ou comportement douteux des commerçants.