Gabon : Toussaint Nkouma Emana nommé ministre des travaux publics

Dissout le il y’a un mois,  le chef de l’Etat Ali Bongo a signé le 12 octobre 2022,  un arrêté portant nomination et réhabilitation  du ministre des travaux publics.

 

Selon une déclaration télévisée du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le ministère des Travaux publics et des Infrastructures, sera  désormais dirigée par Toussaint Nkouma Emana. En effet, ce poste qui a été dissout le 12 septembre par le chef de l’Etat Ali Bongo à cause des « très nombreuses» récriminations des populations, concernant la forte dégradation des voiries urbaines du Gabon.

Toussaint Nkouma Emana, âgé de 59 ans, qui  était jusqu’ici, Président du conseil d’administration (PCA) du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) depuis 28 juin 2021, va désormais assurer ce ministère des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures.

Rappelons qu’un département en charge des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures de ce ministère avait été mis à la disposition de la primature.

Gabon : Alain-Claude Bilie-By-Nze devient vice-premier ministre

L’annonce de sa nomination a été lu mercredi 12 octobre 2022, par la première ministre Rose Christiane Raponda Ossouka.

 

Nommé par par décret présidentiel  sur proposition de la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, ce mercredi 12 octobre 2022. Le Ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques,  Alain-Claude Bilie-By-Nze va en dehors de cette fonction,  occuper le poste de vice-premier ministre.

En effet, le chef de l’Etat vient de mettre à jour ce poste de vice-ministre, qui était occupé entre  2016 et 2017 par l’opposant Bruno Ben Moubamba.

Rappelons que, le ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze conserve également son poste de porte-parole du gouvernement acquis en mars dernier à la suite d’un énième remaniement gouvernemental.

Le Gabon se certifie au crédit carbone de la Ccnucc

 L’annonce  sa certification au au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) , a été  faite le 11 octobre par la présidence de la République gabonaise.

 

C’est sur la période 2010-2018, selon  les conclusions du rapport de la Ccnucc qui indiquent que, le Gabon a réduit ses émissions de CO2 de 90 636 103 tonnes par rapport aux émissions moyennes entre 2000-2009. Sur la base de son statut de pays à haute couverture de forêt et faible déforestation, la Ccnucc a validé 187 104 289 tonnes de crédits REDD+ (stocks de carbone forestiers) pour le Gabon. Ce rapport atteste par ailleurs que les données et les informations fournies par le Gabon sont « conformes aux directives » en vigueur et « transparentes ».

A cet effet, la communication présidentielle a précisé que: « Désormais, le Gabon, pays très engagé dans la protection du climat et de la biodiversité, pourra valoriser son action déterminée en faveur de la préservation du climat en tirant une part significative de ses ressources issues de la protection et de la gestion durable de la forêt, et ainsi accélérer la préparation de l’après-pétrole ».

Les crédits carbones étant  des unités que possèdent les porteurs de projet. Ces derniers peuvent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, commercialiser leur crédit carbone et financer un projet. Par cette nouvelle, le président Ali Bongo Ondimba a déclaré : « C’est une étape importante qui ouvre la voie à leur commercialisation. Pour notre pays qui va pouvoir désormais tirer une partie de ses ressources de la protection de la forêt, c’est un moment historique ». Rappelons que, le Gabon, séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin.

Selon les spécialistes, un crédit carbone équivaut à l’émission d’une tonne de dioxyde de carbone. Il permet à son détenteur d’émettre davantage de gaz à effet de serre (par rapport au taux en vigueur fixé par le protocole de Kyoto). Ces crédits carbones sont attribués aux Etats ou aux entreprises qui participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Gabon a déjà vu ses efforts récompensés en juin 2021 par la Norvège, qui  lui a  octroyé un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA pour son engagement en faveur de la protection de ses forêts. Cette enveloppe est la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre au Gabon dans le but de lutter contre la déforestation.

Gabon : le chef de l’Etat reçoit Mgr Ephrem Ndjoni

Le nouvel évêque de Franceville a rencontré le président Ali Bongo Ondimba, mardi 11 octobre 2022, question de lui dire merci pour son implication avec l’église au Gabon.

 

Après avoir été reçu par la première ministre Christiane Raponda le 6 octobre 2022, le nouvel évêque de Franceville, a rencontré le chef de l’Etat.  Il était question de le remercier pour son implication et sa collaboration  avec l’église au Gabon.

Au cours de leur entretien, il en a profité pour l’inviter, ainsi que les membres de son gouvernement, à la messe d’ordination qui sera donnée à son attention le 22 octobre prochain en la cathédrale Saint-Hilaire de Franceville.

Rappelons que, Mgr Ephrem Ndjoni a été nommé évêque de Franceville le 25 juillet dernier par le biais d’une bulle papale après que son prédécesseur, Mgr Jean Patrick Iba-Ba, a, lui, été nommé, quatre mois auparavant, en mars 2022, archevêque de Libreville.

 

Gabon : la Confédération patronale gabonaise devient la FEG

La nouvelle nomination de l’institution a été adoptée lundi 10 octobre 2022, lors de l’assemblée générale.

 

De Confédération patronale gabonaise (CPG), à la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), c’est une nouvelle initiative qui a pour but de, rassembler et unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une fédération des entreprises. Le président Henri-Claude Oyima, a souligné à cet effet que : « « Notre volonté de changement de paradigme déjà évoqué, est un processus qui consiste à rassembler et à unir l’ensemble des entreprises de toutes mesures, petites, moyennes et grandes qui sont d’un apport sans défaillance à notre ambition au sein de la Fédération des entreprises du Gabon ».

Avec cette nouvelle nomination, des nouvelles ambitions sont à l’ordre du jour. Notamment, d’une législation favorable à la protection judiciaire des entreprises, d’un système fiscal adapté à la relance économique, d’un système de prévoyance sociale garantissant les droits des travailleurs, et biens d’autres éléments qui vont participer à un meilleur climat d’affaire au Gabon.

A noter que, le gouvernement attend de ce regroupement d’entreprises qu’il participe pleinement au processus de développement de l’économie nationale. Rappelons que, la Cpg qui devient la FEG, est une institution qui contribue à un idéal commun qui est la performance des entreprises gabonaises. Créé le 4 septembre 1959, en tant que, Union interprofessionnelle du Gabon (Unigabon), l’institution est ensuite devenue CPG jusqu’à ce jour.

Commonwealth : Ali Bongo attendu à Londres le 18 octobre

Le chef de l’Etat gabonais va prendre part à la cérémonie de « Flag-raising », levée du drapeau le 18 octobre 2022, pour marquer son appartenance au Commonwealth.

 

Après son adhésion au Commonwealth en juin, lors du sommet de Kigali au Rwanda, le Gabon va marquer son appartenance à Londres au Royaume-Unis, à l’occasion de la cérémonie du « flag-raising » (la levée du drapeau gabonais).

En marge de cette cérémonie, le président gabonais pourrait avoir des rencontres en tête à tête avec le Secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland. Des rencontres avec Liz Truss, Premier Ministre britannique et même avec le Roi Charles III sont envisagées mais pas confirmées.

Rappelons que le mois de septembre 2022, le chef de l’Etat a effectué un déplacement pour Londres pour prendre part aux obsèques de la reine Elisabeth II. A noter, que le chef de l’Etat Ali Bongo va se rendre après cette cérémonie, à Charm-El-Cheick en Egypte pour assister à la COP 27.

Le Gabon reprend la production des cartes nationales en décembre 2022

Le ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha l’a annoncé,  lors de son audition par la cour constitutionnelle mercredi le 5 octobre dernier.

 

C’est une bonne nouvelle  pour les citoyens gabonais qui, attendent la production des cartes nationales d’identités depuis dix ans déjà. En effet, le ministre de l’intérieur a annoncé une reprise de la production des cartes nationales d’identités à la fin d’année au mois de décembre.

Selon le ministre, les dossiers pour la reprise de la délivrance dudit document sont déjà en, avance. Le spécimen de la carte nationale d’identité, qui doit être produite a déjà été  validé et près de 500 000 cartes attendent d’être personnalisées.

Lambert Noël Matha, a également expliqué que, le projet a atteint 80 % de réalisation, même si l’État n’a payé que l’équivalent de 20 % des tâches effectuées. La nouvelle production des cartes nationales d’identités se fera avec,  un fichier constitué de 700 000 Gabonais identités et certifiés. Rappelons que ces cartes qui permettent d’identifier les citoyens seront également utiles mors des élections qui auront lieu en 2023.

Gabon : les caravanes médicales désormais conditionnées par une autorisation

Le ministre de la santé Guy Patrick Obiang a à travers un communiqué invité les organisateurs de caravane médicales, à demander une autorisation pour chaque évènement sur le terrain en matière de santé.

 

Dans le but  de mettre de l’ordre dans le domaine de santé au Gabon, le ministre de la Santé et des Affaires sociales,  Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a, dans sa communication, indiqué que «  conformément aux dispositions du décret 000241/PR/MSF du 04  octobre 2018 réglementant la pratique de la médecine itinérante en République  Gabonaise, l’organisation de ces caravanes requiert au préalable l’autorisation du  Ministre en charge de la santé ».

En effet, ce communiqué vient du fait que, de plus en plus dans les villes du Gabon de nombreuses caravanes sont organisées, organisées par des personnalités politiques ou des organisations non gouvernementales. Généralement pour des soins gratuits et autres.

A cet effet, jeudi dernier il a voulu rappeler  ces dispositions légales à tous ces organisateurs. Et les invite à se rapprocher de son cabinet pour la délivrance desdites autorisations. Faute de quoi, ces organisations illégales s’exposent à des « poursuites judiciaires ».

Gabon : deux élèves du lycée d’Oloumi exclus

Le proviseur  du lycée Paul Émane Eyeghe d’Oloumi, après son conseil de discipline, a exclu définitivement deux élèves pour violence en milieu scolaire.

 

A un mois, après le début  de la rentrée scolaire dans les établissements au Gabon, deux élèves viennent d’écoper d’une exclusion. En effet, les deux élèves se sont disputés. La scène de cette dispute filmée par leur camarade de classe, montre un jeune garçon qui violente à coup fort,  son camarade de classe qui semble plus jeune que lui.

Après avoir jeté un coup d’œil à cette vidéo rendu virale sur les réseaux sociaux, le conseil de discipline a décidé d’exclure le jeune qui violentait son camarade et la personne qui a filmée la scène.

Par cette sanction, le proviseur du Lycée Paul Émane Eyeghe d’Oloumi met en garde tous les élèves de cet établissement qui de plus en plus pratiquent la violence en milieu scolaire.

Gabon-lutte contre l’incivisme : le maire de Libreville met en garde les populations

Christine Mba Ndutume Mihindou, a signé un arrêté portant règlementation de  la gestion et le dépôt des déchets ménagers dans la commune de Libreville.

 

Lutter contre l’insalubrité dans la ville de Libreville devient une grande préoccupation pour la mairie. En effet, le maire a mis à jour des nouvelles mesures afin de mettre en garde les populations. A cet effet, tout contrevenant aux règles de conditionnement, de conservation et de dépôt des déchets ménagers sera puni « soit d’une amende allant de 500 à 50000 FCFA, soit d’une sanction-réparation, notamment le nettoyage des abords du Point d’apport volontaire (PAV), du bac ou benne à ordure ou de tout autre travail manuel proportionnel au degré de l’infraction commise », a indiqué Christine Mba Ndutume Mihindou. D’après elle, en cas de récidive, la peine sera portée au double.

L’arrêtée indique également que, « toute personne ayant envoyé ou laissé un enfant de moins de 13 ans déposer les déchets ménagers dans les bacs ou bennes à ordures ou PAV, est passible d’une amende de 500 à 50000 FCFA ». Les mêmes sanctions seront également infligées à toute personne ayant jeté, déposé ou abandonné les déchets sur la voie publique, les lieux publics, les bassins versants et les plages. Il en est de même pour celui qui urine ou dépose des matières fécales sur la voie publique ainsi que celui qui brûle les déchets sur la voie publique.

Pour finir, les ménages doivent « impérativement conditionner leurs déchets dans les sacs poubelles. Les déchets sont obligatoirement déposés dans les bacs ou bennes à ordures, dans les PAV ou tout autre lieu indiqué par les pouvoirs publics, aux heures fixées. Les déchets ménagers sont déposés aux PAV, tous les jours de 18 heures à 21 heures ». Il faut noter que le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires.