Présidentielle 2023 : 846822 électeurs attendus aux urnes

Le ministre de l’intérieur Lambert Noel Matha a annoncé le nombre total des électeurs attendus aux urnes pour les trois scrutins qui auront lieu le 26 août 2023, au Gabon.

 

Le nouveau fichier électoral rendu public dimanche 30 juillet 2023, et remis au président du Centre Gabonais des élections (CGE) Michel Stéphane Bonda, annonce des nouveaux électeurs au terme de l’enrôlement qui s’est déroulé du 9 mai au 11 juin dernier. En effet, ils sont 158120 nouveaux électeurs qui ont été enregistrés.

Ces nouveaux électeurs s’ajoutent aux 688702 électeurs de l’année 2018, ce qui affiche un total de 846822 électeurs soit une hausse de 23%. Selon le ministre de l’intérieur, sur les 846822 électeurs, 830729 se trouvent au Gabon et 16993 sont à l’étranger.

Au cours de la remise de ce fichier, il a également été annoncé que 2918 bureaux de vote seront ouverts pour le compte de ces élections qui auront lieu le 26 août 2023 dans tout le territoire gabonais. Rappelons qu’en 2018 lors de l’élection présidentielle, le nombre des bureaux de votes étaient de 2646.

Nouveau code électoral : la requête de l’opposition rejetée par la cour constitutionnelle

La Cour constitutionnelle du Gabon a rejeté le recours introduit par une partie de l’opposition et de la société civile contre la réforme électorale, jeudi 27 juillet 2023.

 

La Cour constitutionnelle a jugé « irrecevable» le recours déposé par les membres de la plateforme de l’opposition Alternance 2023. La juridiction suprême a à travers sa décision  estimé que la saisine aurait dû survenir avant la promulgation de la loi attaquée, ce qui n’a pas été fait. En effet, des modifications ont été faites sur le code électoral. Ces modifications qui n’arrangent pas l’opposition.

Cette dernière a donc le 17 juillet dernier déclaré « inconstitutionnelle » la loi N° 033/2023 du 15 juillet 2023 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N° 07/96 du 12 mars 1996 modifiée portant dispositions communes à toutes les élections politiques dans le pays. Il était question de saisir la cour constitutionnelle afin qu’elle puisse restaurer l’authentification des bulletins de vote, des enveloppes accolées et la présence des représentants des candidats dans les bureaux de vote.

En attendant des éventuels réactions de l’opposition, rappelons que, le Gabon va organiser trois scrutins le 26 août 2023, à savoir l’élection présidentielle, les législatives et les locales.

Gabon-violence électorale : les sanctions vont d’un an d’emprisonnement à la perpétuité

Le procureur de la République près le tribunal de Première instance de Libreville André Patrick Roponat, a rappelé mercredi 26 juillet 2023, les différentes sanctions qui attendent les auteurs de violences pendant cette période électorale.

 

André Patrick Roponat, a dressé la liste des sanctions encourues par les auteurs de violence et leurs complices. Pour le procureur, les sanctions prévues par la loi varient de 1 an d’emprisonnement  à la perpétuité, avec des amendes oscillant les 100 millions de FCFA.  Il s’agit notamment de coups et blessures volontaires; coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ; destruction et dégradation des biens ; incendie volontaire ; attroupement armé ; provocation ou incitation directe à un attroupement armé ou non armé soit par discours proféré publiquement, soit par écrit ou imprimés distribués; provocation ou propagande à la désobéissance aux forces de sécurité et de défense.

À ceux-là s’ajoutent, la participation à la propagande en vue d’inciter à la désobéissance civile ; diffusion ou la reproduction de fausses nouvelles ou allégations mensongères ; la rébellion ; l’outrage envers les dépositaires de l’autorité et de la force publique ; le sabotage par destruction, détérioration ou détournement de tout document, matériel, construction, équipement, installation… lorsque ce fait est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.

Pour éviter de tomber sous le coup de l’une de ces sanctions, le procureur de la République, a invité les acteurs politiques et les membres de la société civile à faire preuve de retenue et de responsabilité pour la préservation de la paix sociale. Par ailleurs, a-t-il rappelé, la responsabilité civile des parents ayant la charge d’enfants mineurs ayant commis une infraction, sera engagée. Rappelons que des formes de violence ont déjà été enregistrées lors des meetings de précampagne de certains candidats de l’opposition. Notamment lors d’un meeting du candidat à l’élection présidentielle Alexandre Barro Chambrier à Franceville dimanche dernier.

 

Gabon : les agents de police interdits de sortir du territoire

Le chef des forces de police nationale (FPN), le Général de Division Serge Hervé Ngoma vient d’annoncer une suspension de délivrance des autorisations de sortie du territoire aux agents de police.

 

Selon la note  référencée n°01206 du 21 juillet  2023, le Commandant en chef des forces de police nationale (FPN), les policiers sont interdits de sortir du territoire. Cette mesure est effective « À compter de la date de signature du présent, les autorisations de sortie du territoire national et de la garnison sont suspendues jusqu’à nouvel ordre ». Les raisons de cette suspension d’autorisation n’étant pas données dans la note du commandant. Mais cette décision laisse penser que, c’est en rapport avec les élections 2023 qui auront lieu le 26 août au Gabon.

 En effet, le Gabon  va organiser le 26 août 2023, trois scrutins à savoir : l’élection présidentielle, les législatives et les élections locales.  Certainement, le Commandant en chef de la Police nationale souhaite maintenir l’ensemble de ses troupes mobilisées pour assurer cette mission. Les Forces de sécurité et de défense sont assignées pour la sécurisation des alentours des bureaux de vote,  certainement les raisons pour laquelle le chef des forces de police nationale Général de Division Serge Hervé Ngoma a fait cette sortie.

Dans sa note, Général de Division Serge Hervé Ngoma précise que,  des exceptions pourraient être faites pour les cas de force majeure notamment en ce qui concerne des urgences sanitaires. Pour ce faire, il faudrait que « les urgences sanitaires soient dûment certifiées par le Médecin Directeur du Service de Santé des Forces de Police Nationale », a-t-il mentionné le Général Serge Hervé Ngoma dans sa note. Pour finir, il invite l’ensemble  des services de la police nationale de prendre toutes leurs dispositions pour que cette mesure soit respectée.

Gabon : Le Gabon fête le 1er anniversaire de son adhésion au Commonwealth

La cérémonie qui a été présidée par la ministre d’Etat en charge des relations avec les institutions constitutionnelles, Denise Mekam’ne Edzidzie Taty a eu lieu mardi 25 juillet 2023, à la Baie des rois à Libreville.

 

«L’adhésion du Gabon au Commonwealth demeure historique, à bien des égards : elle permet à notre pays de faire un saut qualitatif en termes de reconnaissance sur la scène internationale ; elle ouvre d’heureuses perspectives de coopération avec des partenaires au pragmatisme avéré. Cette adhésion offre également à nos jeunes étudiants l’opportunité d’accéder à un enseignement supérieur et technique de qualité », a déclaré Denise Mekam’ne Edzidzie Taty, ministre des Relations avec les Institutions constitutionnelles, représentant le Premier ministre empêché. En effet, le Commonwealth est une organisation dont les plus grandes priorités sont entre autres la promotion de la démocratie et du développement, la prospérité, la paix, la diversité, l’entraide, l’économie, l’éducation et la bonne gouvernance.

Au Cours de cette cérémonie, le discours du président de la République, Ali Bongo Ondimba lors de la célébration de ce 1er anniversaire a été diffusé. Dans son discours, le chef de l’Etat s’est réjoui du dynamisme de la coopération avec certains pays de l’organisation en soulignant que le Commonwealth a dédié cette année à la jeunesse. Il a invité la jeunesse gabonaise à saisir les opportunités en mettant en avant les possibilités de développement et d’épanouissement qui s’offrent à elle.

Rappelons que le Gabon a adhéré au Commonwealth le Gabon a été admis le 25 juin 2022, dans la grande famille du Commonwealth, lors du 26e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de cette organisation tenu à Kigali, au Rwanda.

 

Ali Bongo au chevet des otages de Mandji Ndolou

 

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est rendu, lundi, au chevet des victimes de la prise d’otages orchestrée par Glen Patrick Moudende à Mandji Ndolou dans la province de la Ngounié.

C’est sur ses comptes Twitter et Facebook que le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba a diffusé l’information de sa visite de soutien aux victimes de la prise d’otages de Mandji. Sur les images qui illustrent ce message, on voit clairement le président de la République exprimé sa compassion à une jeune dame visiblement en état de choc, et dans une structure hospitalière au chevet de deux personnes internées.

Le chef de l’Etat a indiqué avoir, tout d’abord, manifesté sa compassion à Philippine, l’une des otages séquestrées, durant 48h par Glen Patrick Moudende. « Son témoignage, poignant, m’a profondément touché, de même que son courage et sa dignité malgré la dureté de l’épreuve », peut-on lire.

 

Les deux personnes internées sont les deux gendarmes qui ont été blessés au cours de l’opération commando qui a permis de délivrer les otages. Ali Bongo tenait personnellement à les féliciter et leur exprimer sa reconnaissance et celle du Gabon tout entier pour leur geste de bravoure. Pour lui, « ces gendarmes, comme leurs collègues, ont été héroïques. Ils forcent notre admiration et font honneur à notre nation.»

RAPPEL DES FAITS

Le mardi 18 juillet 2023 aux environs de 12 heures, les Field Manager et HSSE Exécution Manager OBANGUE/TSIENGUI ont alerté la Direction Générale d’Addax Petroleum oil and gaz Gabon (APOGG) d’une prise d’otage survenue tôt dans la matinée au niveau de la Jonction Coucal.

Le ravisseur formellement identifié est un riverain de la contrée et les deux otages sont des agents de la société MO Sécurité intervenant sur les sites de la compagnie pétrolière chinoise, selon une information rapidement relayée à toutes les équipes en service dans la zone de la prise d’otage.

« Sitôt alertée, la Direction Générale a mobilisé la cellule de crise, informé les autorités administratives et les forces de sécurité, et déclenché les mesures d’urgence requises », précise la note d’informations.

Dans l’après-midi, l’un des otages a pu s’échapper et sa collaboration a permis aux gendarmes de localiser le ravisseur, qui avait entretemps, pris une riveraine en otage.

« L’assaut des forces de sécurité au cours de laquelle un gendarme a été blessé par coup de feu, a été lancé tard dans la nuit aux environs de 1h30 heures. Celle-ci a permis de libérer les deux otages qui sont tous sains et saufs. Le ravisseur qui n’a malheureusement pas pu être neutralisé, a pris la fuite et s’est signalé quelques heures plus tard dans les environs du site de Coucal de Perenco où une employée Catering OML a également été prise en otage », ajoute le communiqué.

Finalement la cavale de Glen Patrick Moundende sera de courte durée. Il a été rattrapé, filmé et interrogé depuis le maquis, certainement par les forces de l’ordre lancées à sa trousse. Il est neutralisé dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet.

Source: Gabon Actu

Gabon : suspension des vols à l’aéroport de Libreville

A cause d’une panne d’électricité intervenue lundi 24 juillet 2023, le gestionnaire de l’Aéroport international Léon Mba (ADL), GSEZ Airport, a procédé à la fermeture de l’aéroport pendant 24 heures ce mardi.

 

Selon le media en ligne Direct infos Gabon, du mardi 25 juillet au mercredi 26 juillet 2023 à 7h05 minutes, les vols à l’aéroport de Libreville sont suspendus. Pour cause, une  panne d’électricité intervenue lundi 24 juillet 2023, les installations aéroportuaires.

Certaines sources soutiennent que les vols internationaux à destination de Libreville sont déroutés soit vers Malabo en Guinée Equatoriale ou Pointe Noire au Congo Brazzaville.

Outre Libreville, le Gabon dispose de deux autres aéroports internationaux : Port-Gentil et Franceville.

Gabon : réaction du RPM après l’attaque d’un  meeting de Barro Chambrier

Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a réagi suite à l’attaque d’un groupe de jeune dimanche 23 juillet dernier lors du meeting de son candidat Barro Chambrier à Franceville.

 

Selon le communiqué signé du vice-président Edgard Owono Ndong « Le RPM condamne avec la dernière énergie les agissements grossiers, d’un autre âge, des commanditaires de ces exactions tapis au sein d’un pouvoir à bout de souffle usant de violence et de l’intimidation pour masquer son échec à la tête du pays, alors qu’il gagnerait à présenter son bilan au peuple gabonais après quatorze ans à la tête du pays ». Et d’ajouter : « la province du Haut Ogooué qui est la province d’origine du président sortant Ali Bongo, « fait partie intégrante du Gabon et n’est la chasse gardée d’aucune famille, d’aucun clan, ou d’aucun parti politique. Tout Gabonais est libre de s’y rendre et de s’y exprimer ».

En effet, dimanche dernier, un groupe de jeune ont attaqué le domicile privé où se tenait un meeting du candidat à l’élection présidentielle Alexandre Barro Chambrier. Selon une vidéo  publiée sur sa page Facebook, l’on voit des jeunes  saccager des chaises et d’autres, se jeter des projectiles et molester certains sympathisants du parti.  Malgré ces affrontements, le meeting du candidat du RMP à Franceville s’est tenu. Il s’est par la suite rendu à Moanda dans la même province pour la suite de sa tournée.

Pour rappel, cet acte  n’est pas le premier du genre perpétré contre des personnalités de l’opposition. Il y a quelques jours, les perturbations ont été orchestrées lors d’une causerie de Raymond Ndong Sima toujours à Franceville dans la province du Haut Ogooué.

Gabon : le gouvernement prêt pour la tenue des élections dans une atmosphère calme et apaisée

Au cours d’une rencontre avec les responsables de la Haute autorité de la communication (HAC) et du Centre gabonais des élections (CGE) jeudi 20 juillet dernier, le chef du gouvernement s’est dit prêt à accompagner le processus électoral dans une atmosphère calme et apaisée au Gabon.

 

Le premier ministre chef du gouvernement Alain-Claude Billie-By-Nze rassure sur la sécurité en période préélectorale,  électorale et postélectorale au Gabon. Le chef du gouvernement a déclaré que la contribution de cet organisme de régulation de la communication dans le processus électoral du pays est « une priorité » pour les instances les plus hautes de la République. « Cet échange a permis au chef du gouvernement d’être au fait du niveau de préparation et des besoins de cette institution chargée de garantir l’accès équitable de tous les candidats aux médias publics et le respect de l’éthique et de la déontologie par les journalistes quant au traitement de l’information », indique la Primature sur sa page Facebook.

Le président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, a quant à lui assuré que tous les candidats, notamment ceux en lice pour l’élection présidentielle, seront traités sur un même pied d’égalité. « Nous allons déjà veiller au respect du passage dans tous les médias des différents candidats. Le temps d’antenne par exemple sera le même pour tout le monde, qu’on soit un candidat d’un petit parti politique ou un candidat d’un parti beaucoup plus important. Sur le terrain, nous allons déployer des équipes de journalistes qui vont couvrir la campagne électorale des différents candidats, mais aussi le déroulement des élections le jour J », dit-il, dans des propos rapportés par la chaîne publique Gabon 24 et  retranscrit  par  le site Le Nouveau Gabon.

Concernant les échanges entre le Premier ministre et le bureau du CGE, il était question d’aborder le sujet sur   l’effectivité du processus électoral et sur les éléments sur lesquels le gouvernement devrait accompagner l’institution pour faire en « sorte de conduire le pays dans un climat de sérénité afin d’aboutir à des lendemains apaisés », d’après la Primature. Le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, rassure sur le bon déroulement des opérations sur le terrain : « Nous avons déployé nos différentes commissions électorales pour collecter l’ensemble des candidatures qui se sont déclarées sur l’ensemble du territoire national. Actuellement, nous sommes dans l’examen de toutes les candidatures qui ont été collectées par les 87 commissions électorales ».

Notons le chef du gouvernement a tenu à rassurer sur la sécurité lors des élections du 26 août 2023, afin d’éviter les violences postélectorales survenues en 2016 dans le pays après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, candidat à un 3e mandat à la tête du pays.

Gabon: le CGE publie la liste des 19 candidats à l’élection présidentielle 2023

Le président du centre gabonais des élections a rendu public dimanche 23 juillet 2023, la liste des 19 candidats finalement retenus à l’élection présidentielle de 2023.

 

Les candidats à l’élection présidentielle de 2023 qui se déroulera le 26 août 2023 sont désormais connus. Ils sont 19 parmi lesquels 17 hommes et deux femmes. Selon la liste publiée par le Centre gabonais des élections, on peut citer,  Hugues Alexandre Barro Chambrier, Jean Delor Biyogue Bi Ntougou, Ali Bongo Ondimba, Gérard Ella Nguema Mitoghe, Jean Romain Fanguinoveny, Thérence Gnembou Moutsona, Axel Stophène Ibinga Ibinga, Mike Steeve Dave Jocktane, Victoire Lasseni Duboze, Pierre Claver Maganga Moussavou, Joachim Mbatchi Pambo, Abel Mbombe Nzondou, Paulette Missambo,Jean Victor Mouanga Mbadinga,Emmanuel Mve Mba,Thierry Yvon Michel N’goma,Raymond Ndong Sima,Albert Ondo Ossa,Gervais Oniane.

En  effet, ils étaient 27 candidats à avoir déposés leur candidature. Seuls 19 candidats ont finalement été retenus lors de l’assemblée plénière du Centre gabonais des élections qui a eu lieu dimanche 23 juillet 2023. Il était question au cours de cette assemblée d’examiner et de valider les dossiers de déclaration de candidature à l’élection du Président de la république du Gabon.

Notons que la campagne pour l’élection présidentielle s’ouvrira le 11 août 2023, tandis que les candidats aux législatives et aux locales entreront en campagne le 16 août. Ces campagnes électorales  prendront fin le vendredi 25 août. Le vote pour les trois scrutins se déroulera le 26 août.