Gabon : la Cnamgs  annonce une grève générale dès  15 juin

Le syndicat national de la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale Syna-Cnamgs a annoncé une grève pour la non satisfaction de leur cahier de change.

 

L’annonce faite ce 14 juin 2023 au cours de l’Assemblée nationale de la SYNA-CNAMGS), prévoit une grève du 15 au 23 juin 2023. Selon le procès-verbal sanctionnant l’assemblée générale SYNA-CNAMGS, la grève ne peut être levé que par la satisfaction de certains points inscrits au cahier de charge ».

Le procès-verbal signé de Joseph Gaétan Nkoghe, président du SYNA-CNAMGS, relève l’impérieuse nécessité de solutionner urgemment le point relatif à la « prise en charge sanitaire des agents et leurs ayants ».

Les reclassements pour débloquer les carrières des agents en souffrance depuis des années, la mise à disposition des bus de transport et l’acquisition des parcelles, comme le prévoit la politique sociale en la matière, constituent entre autres revendications. Apprend-on sur Gabon Nouveau.

Gabon : la publication des résultats du Bepc prévue ce 17 juin 2023

Le ministère de l’Éducation nationale, chargé de la Formation civique, a annoncé la publication des résultats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session 2023.

 

A partir du samedi 17 juin 2023, les candidats au Bepc auront la possibilité de consulter leurs résultats sur les plateformes « Kewa » et « X-Gest ». A indiqué le communiqué du ministère de l’Education Nationale.

Sur ces plateformes, les candidats ou parents d’élèves vont suivre une procédure à savoir (numéro du candidat, la date et lieu de naissance du candidat et un calcul où le candidat ou le parent d’élève qui consulte les résultats devra donner une réponse pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’un robot…).

Une fois la saisie de cette étape, le candidat pourra suivre la prochaine étape qui contient les cours par matière et biens d’autres. En attendant le pourcentage de réussite à cet examen, rappelons que le nombre total des candidats au Bepc était de 38075.

Gabon : procédures de demande de bourses d’études débutent dès le 26 juin 2023

La directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo a annoncé à travers un communiqué la date butoir des demandes de bourses au Gabon.

 

Du 26 juin au 30 juillet 2023, les étudiants boursiers en changement de cycle et les étudiants non boursiers gabonais et les bacheliers de la session 2023, pourront faire leur demande de bourse en ligne pour le compte de l’année académique 2023-2024. En effet, dans son communiqué, la directrice a précisé que les bacheliers doivent effectuer leur demande en suivant « scrupuleusement» les étapes contenues dans la note circulaire du 4 novembre 2022, tandis que les étudiants doivent procéder en se conformant à la note circulaire n° 000030/PR/ANBG/DG/CTAA.

Ces notes circulaires sont disponibles sur la page Facebook et le site Internet de l’ANGB. « Tout apprenant qui n’aura pas fait sa demande de bourse, dans les délais indiqués, ne pourra prétendre à une bourse d’études », prévient-elle. La plateforme eBourses a été mise en place en 2020. Elle s’inscrit dans le cadre de la dématérialisation des dossiers de bourse étudiante voulue par le gouvernement en vue de simplifier le processus et le rendre accessible en ligne.

La création des comptes et des demandes de bourses peuvent se faire à partir d’un ordinateur ou un Smartphone sans se déplacer, avec la possibilité de suivre l’évolution de son dossier. Ce qui permet un gain de temps et une meilleure gestion des dossiers, selon l’ANBG.

Cameroun : décès de l’opposant John Fru Ndi

Après plus de 30 ans d’opposition politique au Cameroun, Ni John Fru Ndi, le principal adversaire du président camerounais Paul Biya, meurt des suites d’une longue maladie, le 12 juin 2023.

 

Il quitte la scène à l’âge de 82 ans. Le leader et président fondateur du Social democratic front (Sdf), tire sa révérence à l’approche du Congrès de son parti. L’opposant historique de Paul Biya a préalablement annoncé son retrait officiel de la tête du parti qu’il a créé le 26 mai 1990, à l’issue d’une assise.

Avec pour slogan politique « Power », « Suffer don finish », le geste d’un poing levé vers le ciel, le SDF de Ni John Fru Ndi demeure principal parti d’opposition jusqu’à l’élection présidentielle de 2018, où il présente un autre candidat. Il accumule 36% des suffrages à sa première participation à l’élection présidentielle de 1992. Malgré que son parti soit déjà la première force de l’opposition, Le Chairman boycotte l’élection de 1997. Celui qui se revendique « candidat du changement », dénonçait une fraude dans l’élection précédente. D’où la politique de la chaise vide. De retour en 2004, il obtient 17,40% des votes. Et en 2011, 10,71%. C’était sa dernière participation.

En 2018 Ni John Fru Ndi et son parti connaissent une descente aux enfers. Le candidat du parti à ce scrutin, Joshua Osih, n’obtient que 3,36% et vient en quatrième position. Après le RDPC ((71,28%) de Paul Biya ; le MRC de Maurice Kamto (14,23%) ; et le PCRN de Cabral Libi (6,28%).

Le communiqué annonçant : « le passage à la gloire éternelle », de l’opposant camerounais porte la signature de son potentiel successeur, Joshua Osih. 

 

Gabon : la ville de Mekambo se dote d’un nouveau groupe électrogène

La Société d’eau et d’électricité du Gabon a un nouveau groupe électrogène d’une capacité de 400 KVA pour alimenter la ville de Mekambo.

 

Après des  dysfonctionnements répétés des groupes thermiques à la centrale qui sont à l’origine de la dégradation de la qualité de service dans la commune et ses environs, la société d’eau et d’énergie s’est dotée d’un nouveau groupe électrogène capable d’alimenter  la ville de Mekambo et ces environs.

Selon le communiqué de la SEEG, « Cet équipement vient satisfaire les besoins en électricité des 1 500 clients que compte le Chef-lieu du département de la Zadié », précise le texte.

Et d’ajouter, « Ces réalisations traduisent la détermination de la SEEG à trouver des solutions urgentes aux difficultés observées dans le cadre des missions qui lui sont dévolues », conclu le communiqué. Ce groupe électrogène vient en effet mettre un terme aux nombreux dysfonctionnements d’énergie observée depuis quelques temps dans cette ville.

Dimitri Kévin Ndjebi nommé DG de la BGFIBank Gabon

Il a été désigné au cours d’une session extraordinaire du conseil d’administration de la Banque gabonaise tenue le 9 juin 2023.

 

De nationalité gabonaise, Dimitri Kevin Ndjebi va désormais assurer la direction Générale de la banque gabonaise BGFIBank. Après avoir intégré le groupe en 2008, Dimitri Kévin Ndjebi cumule de plusieurs  années d’expérience au sein de cette banque dans laquelle il a tour à tour assuré divers poste. Avant sa nomination comme directeur général, il occupait le poste de directeur de l’exploitation du groupe bancaire depuis janvier 2023. Il a assuré les fonctions de responsable de l’exploitation à la Banque de financement et d’investissement chez BGFIBank Gabon, directeur du Centre d’affaires de Port-Gentil et biens d’autres.

Dans ses nouvelles fonctions, il sera assisté deHabib Simon Mapangou-Ma-Kombila, directeur général adjoint du pôle opérationnel, et Germaine Nguenkam Tchokomelieu Nanfa, directeur général adjoint du pôle support. Heureux de cette nouvelle nomination, il explique à travers le site Le Nouveau Gabon que : « Je suis très heureux de rejoindre l’équipe dirigeante de la filiale qui possède une expertise reconnue. Elle est leader du marché local et sacrée meilleure banque régionale d’Afrique centrale. Au niveau du Groupe, cette filiale a une position unique compte tenu de son professionnalisme historique», a commenté le nouveau Directeur général de BGFIBank Gabon.

Le nouveau directeur Général de la BGFIBank remplace à ce poste Loukoumanou Waidi, qui a démissionné à la fin du mois de mai dernier après 4 années à la tête de la filiale. Ce dernier avait démissionné pour « pour des convenances dordre personnel». Notons que, le groupe BGFIBank a enregistré en 2022 un résultat net de 62 milliards de FCFA, en hausse de 35 % par rapport à l’année 2021.

Gabon : transport gratuit pour les candidats au baccalauréat

Le chef de l’Etat Ali Bongo vient de mettre à la disposition des candidats au baccalauréat,  une vingtaine des bus pour leur transporter lors des examens du baccalauréat qui ont lieu cette semaine.

 

Les candidats du Woleu-Ntem, de la Ngounié, de la Nyanga,  du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et de l’Ogooué-Ivindo.  Et ceux du Grand Libreville vont bénéficier ce mardi 13 juin 2023, transport gratuit dans leur centre d’examens. En effet, cette décision  du chef de l’État vise, pour l’essentiel, à soulager les candidats sur la question du transport, particulièrement pour ceux de l’intérieur du pays où les conditions de déplacement sont généralement difficiles.

Cette instruction du chef de l’Etat est mise sous la coordination des ministres Camélia Ntoutoume-Leclerq (Éducation nationale) et Roger Bibaye Itandas (Transports), la direction générale de la Société gabonaise de transport (Sogatra). Le Directeur de la Sogatra qui assure que des dispositions « ont été prises pour assurer le transport des candidats ».

Notons qu’il s’agit d’un total de 25 959 candidats dont 10 471 garçons et 15 488 filles qui seront examinés lors des épreuves écrites du Baccalauréat général et technologique de la session de juin 2023. Selon le programme édicté par la Direction générale des examens et concours (DGEC), ce sont les candidats de la série B qui ouvrent  le bal avec l’épreuve de Science économie ce mardi 13 juin 2023.

Gabon : Ali Bongo annonce un financement de 9 milliards de Fcfa aux entrepreneurs

Le chef de l’Etat  au cours de sa tournée républicaine le 8 juin 2023 à Mouila,  a  promis  de soutenir les projets les jeunes entrepreneurs gabonais.

 

Il s’agit en effet, de deux fonds à savoir le fonds de 7 milliards de FCFA destiné aux entrepreneurs qui souhaitent développer des projets et le fonds d’un montant de 2 milliards de FCFA est destiné à un programme d’aide aux Activités génératrices de revenus (AGR) des Gabonais économiquement faibles (GEF). L’objectif de ce financement est de lutter contre le chômage au Gabon.

En effet, cette allocation va être octroyée aux Gabonais économiquement faibles exerçant une activité à titre individuel, en coopérative ou en association dans les domaines tels que le commerce, l’artisanat, l’agriculture, la pêche, l’élevage, les services, la petite transformation. Pour bénéficier de ce financement, ils doivent « remplir une demande d’aide à déposer dans les différentes délégations provinciales comprenant la description de leurs activités au ministère des Affaires sociales avec une copie de leur Carte nationale d’identité, une copie de la carte Cnamgs GEF ainsi que toutes autres copies justifiant leurs statuts de coopérative ou d’association », soutient le gouvernement.

Rappelons que, le Gabon fait partie des pays africains où le taux de chômage des jeunes est le plus élevé. Il est estimé à 21,5% en janvier 2023. L’organisation internationale du travail (OIT),  avait annoncé que le Gabon possède l’un des taux de chômage chez les jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne.

Gabon-grève des magistrats : suspension des services dans les tribunaux

En grève depuis  janvier, les magistrats ont déclaré ce 8 juin 2023, la suspension minimum des services dans les tribunaux.

 

Réunis au sein du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), les magistrats ont décidé de pousser le bouchon en suspendant les services. Une décision prise dans le but de contester le projet de texte portant statut des magistrats dont la version présentée devant l’Assemblée nationale par la ministre de la Justice le 7 juin dernier, selon le Synamag, ne correspond pas à l’avant-projet élaboré de manière consensuelle entre les deux parties. « Il sagit dun nouveau texte totalement différent. Le texte soumis à lAssemblée nationale dans la précipitation relève ni plus ni moins que dune provocation de notre corporation… À ce titre, nous déposerons ce jour (8 juin Ndlr) une plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction contre Monsieur Jonas Prosper Lola Mvou en sa qualité de secrétaire générale du gouvernement et autres pour faux afin de tirer au clair la situation rocambolesque qu’il a créée en manipulant grossièrement le projet de loi qui devait mettre un terme à certains dysfonctionnements dans le milieu judiciaire», soutient Germain Ella Nguema, le président du Synamag. Ce dernier a par ailleurs appelé l’ensemble des magistrats des juridictions de l’intérieur du pays à rejoindre Libreville pour une concertation nationale de la magistrature.

En réaction à cette sortie des magistrats, le ministère de la Justice a fait une déclaration dans laquelle il condamne cette position du Synamag et précise que « conformément aux dispositions des textes en vigueur, le maintien dun service minimum pendant les périodes de grève est une obligation à laquelle nul ne saurait se soustraire». Par ailleurs, le ministère de la Justice réfute les accusations des magistrats et soutient que « le texte actuellement en examen à lAssemblée nationale correspond dans ses grandes lignes à lavant-projet adopté de manière consensuelle avec le Synamag, en dehors de quelques ajustements et de quelques améliorations insérés dans le but de permettre une application effective de ses différentes dispositions», justifie le ministère de la Justice.

Toutefois, le gouvernement rappelle que dans le cadre du processus législatif entamé, le Synamag dispose de la possibilité de faire valoir ses observations et ses remarques devant les deux chambres du Parlement qui sont chargés d’adopter le projet de loi en question. De ces faits, le gouvernement soutient que rien ne justifie le maintien du mouvement de grève actuel qui paralyse l’appareil judiciaire et cause d’importants préjudices à toutes les populations.

À noter que les magistrats en grève depuis six mois revendiquent entre autres, la dotation effective de l’ensemble des chefs de juridictions en moyens roulants, la commande et le paiement effectif des costumes d’audience, la régularisation des situations administratives, et l’insertion dans le processus législatif du projet de loi portant Statut des magistrats.

Source : Le Nouveau Gabon

Gabon : le ministre des transports ferme 11 auto-écoles clandestines

 Roger Bibaye Itandas, ministre des transports vient de fermer onze auto-écoles fonctionnant dans le secteur de l’informel au Gabon.

 

C’est au total 11 écoles qui ont été fermées par le ministre des transports pour des raisons de non-conformité. Elles sont accusées de fonctionner « sans licence dexploitation et ne versent pas la redevance y relative pourtant dune modicité déconcertante, (100000 FCFA/an) auprès des services du Trésor public», a expliqué  les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc) à travers le site du quotidien l’Union.

Parmi ces 11 écoles, quatre ont été suspendues « provisoirement » en attendant de régulariser leur situation administrative, technique et financière. En effet, au Gabon,  les auto-écoles de Libreville et ses environs ont pris l’habitude de fonctionner avec les « autorisations provisoires dexploiter» qui leur sont délivrées par l’administration. D’où la prolifération des établissements et l’anarchie qui gangrène le secteur.

Rappelons qu’en 2018, une inspection avait été faite dans les auto-écoles du Gabon, par les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc), et ces 11 onze écoles s’ajoutent sur la liste des écoles déclarées non conformes.