Le Directeur de cabinet du Président de la République, a publié mercredi dans les réseaux sociaux, un appel à agir, une espèce de contre-offensive de l’appel à agir lancé par un groupe d’opposants et d’intellectuels gabonais en faveur du pays.
Appel à agir… concrètement et pour le bien commun
« Comme il est apparemment de saison, à l’invitation de SEM le Président de la République, Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, nous aimerions nous aussi lancer un appel à agir. Non pas du même acabit que ceux lancés jusqu’à présent, qui s’adressent en réalité à une frange minoritaire de la classe politique et qui portent sur un sujet très éloigné des préoccupations des Gabonais.
Non, l’appel à agir que nous souhaitons lancer est, tel qu’il nous a été inspiré par le chef de l’État, ouvert à tous : il s’adresse aux Gabonais sans exclusive, notamment les plus jeunes. Ensuite, cet appel est positif, constructif : il ne s’agit pas de dénoncer de manière incantatoire je-ne-sais-quoi mais d’appeler nos concitoyens à s’engager. S’engager pour mener de manière concrète, sur le terrain, à leur échelle, des actions visant le bien commun, celui de la collectivité.
Concrètement, nous appelons, conformément au vœu de SE le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, les Gabonais, dans les 9 provinces de notre pays, les 48 départements, les 52 communes à mettre en œuvre régulièrement, et pas seulement ponctuellement, des actions concrètes destinés à améliorer tangiblement et durablement leur cadre de vie. Des exemples ? Curer les canaux, nettoyer les rues, réparer les écoles, les bancs publics dégradés, s’occuper de nos aînés, des plus jeunes (via du soutien scolaire), etc.
Toutes ces actions, nous les médiatiserons via une plateforme « We Are Gabon » (https://www.facebook.com/
Dans cette entreprise visant à faire participer les citoyens au bien commun, à œuvrer en faveur de l’intérêt général de manière concrète tout en inculquant l’esprit de civisme à notre jeunesse, les citoyens ne seront pas seuls. Ils pourront compter sur la mobilisation et l’encadrement d’associations et de nombreuses autres organisations.
Nous entendons déjà certains (les professionnels de la critique, toujours les mêmes) pousser, dans un réflexe pavlovien, des cris d’Orfraie. Nous leur répondons d’emblée : il ne s’agit là nullement de demander aux citoyens de se substituer à l’État mais, au contraire, de l’épauler dans l’accomplissement de certaines de ses missions de service public. Celles, précisément, qui permettent d’améliorer rapidement, concrètement et durablement leur cadre de vie. Telle est d’ailleurs la conception de l’État moderne de notre Président.
En 2016, dans mon livre L’Or Jeune, j’avais indiqué aux Gabonais, conformément à la perception de SE le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, qu’il ne leur fallait pas tout attendre de l’État. Si les pouvoirs publics peuvent faire beaucoup, la société a également sa part de devoir à accomplir dans la réalisation du bien commun. L’implication des citoyens et l’action des pouvoirs publics ne s’opposent pas. Au contraire, elles se complètent.
Nous en appelons donc, à l’invitation du chef de l’État, à la responsabilité de chaque Gabonaise et Gabonais, partout dans le pays. Engagez-vous près de chez vous au service de l’intérêt général. Participez à des actions concrètes visant le bien de tous.
Aux vaines incantations, préférons l’action. Pas de chichis, que du concret ! »
Brice Laccruche Alihanga