La quantité de Carbone séquestré chaque année par la forêt gabonaise pour lutter contre la déforestation et les changements climatiques, soumise désormais à la vente (10 000 dollars la tonne), pourrait faire l’objet d’une spéculation, sur les marchés internationaux et notamment à la Bourse de Paris, Londres, New York ou Tokyo, selon Petit-Lambert Ovono, Évaluateur certifié des politiques publiques.
« Les acheteurs de ce carbone séquestré ne sont autres que des industriels pollueurs qui paieront le volume de carbone gabonais correspondant à leur volume de pollution (…), le Gabon deviendrait, non seulement un pays déjà vendu aux spéculateurs de carbone, mais aussi une poubelle des industriels pollueurs », suppose M. Ovono.
Pour lui, « si le Gabon doit en tirer un bénéfice économique, les négociateurs Gabonais en tête desquels le Chef de l’État, doivent aussi s’assurer que le Gabon (sol, mer, et sous-sol) ne deviendra pas la poubelle des grands industriels du monde développé ».
La 26ème Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) qui se tiendra à Glasgow le 1er au 12 novembre 2021 sera déterminante, selon lui