La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) estime que les projets du C2D (Contrat de désendettement et de développement) « avancent avec beaucoup de bonheur » mais connaissent quelques « lenteurs », a dit lundi son coordinateur national, Mahamadou Kouma, en marge d’un Forum de restitution nationale du suivi indépendant, un contrôle citoyen de l’organisation.« Nous estimons que les projets (du C2D) avancent avec beaucoup de bonheur même si par endroits il y a quelques lenteurs », qui s’expliquent par des problèmes de coordination d’ordre administratif et institutionnel, a déclaré M. Mahamadou Kouma à la presse, en marge de ce forum à Abidjan.
Il s’est toutefois félicité de ce que les facteurs bloquants observés sont réglés par l’entremise du Secrétariat technique du C2D auprès de la Primature, le Cabinet du Premier ministre qui veille sur l’exécution des projets de coopération entre la France et l’Etat de Côte d’Ivoire.
M. Mahamadou Kouma a fait savoir qu’ il y a par exemple des problèmes qui sont à cheval entre deux ministères dont l’organisation de la société civile se fait l’écho. Et ce, « sans état d’âme » en vue d’une exécution efficiente des projets au profit des populations.
Notre rôle, dira-t-il, est de veiller sur les intérêts des populations. Ce forum de restitution est une étape d’évaluation des activités d’une année de suivi indépendant des projets du Contrat de désendettement et de développement.
M. Didier Kouakou, responsable du suivi évaluation au sein du secrétariat du C2D, représentant Mme Léa Djatti, coordonnateur et responsable du secrétariat technique du C2D, a assuré que les fonds délaissés à ce jour, estimés à 1 077 milliards Fcfa, ont été « correctement gérés ».
En outre, la réalisation des projets sur le terrain est le reflet des programmes de l’Etat de Côte d’Ivoire avec les ressources prévues, effectivement dépensées dans les objets auxquels ces fonds étaient destinés, a-t-il soutenu.
La Convention de la société civile ivoirienne est engagée dans le process de suivi indépendant et participatif depuis 2017. C’était la première fois que la société civile en Côte d’Ivoire, à l’instar de celle du Cameroun initiant cette action. La CSCI est aujourd’hui à son troisième forum de restitution.
Après la fin des activités de l’an trois du projet, le forum de restitution national, a permis de présenter les résultats obtenus par la Convention de la société civile en Côte d’Ivoire à l’issue de la collecte des données sur les projets réalisés sur financement du C2D dans 2e régions du pays.