Justin Ndoundangoye, ancien ministre gabonais des Transports, de l’équipement et des infrastructures, par ailleurs député du 2ème arrondissement de Franceville qui a perdu son immunité parlementaire pour se mettre à la disposition de la justice, connaitra son sort le 10 décembre prochain.
Emprisonné depuis le 9 janvier 2020 dans le cadre de l’opération scorpion, l’honorable Justin Ndoundangoye a comparu le 26 novembre dernier devant la Cour criminelle spéciale de Libreville pour des faits « de prise illégale d’intérêt, concussion et complicité de concussion ».
Il sied de signaler que, le Ministère public a requis une peine de 5 ans de prison ferme et 10 millions de francs CFA d’amende en l’encontre du prévenu et de son coaccusé Jean-Aimé Nziengui, ancien directeur technique de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF).
La justice reproche gabonaise à “Okulu la solution ” d’avoir perçu des rétro-commissions de la part de Jean-Aimé Nziengui dans le cadre d’une « transaction floue ».
Jean-Aimé Nziengui, propriétaire de l’entreprise Ingerail, aurait remis une enveloppe de 145 millions de FCFA à Justin Ndoundangoye en guise de remerciement pour l’avoir attribué le marché de réfection de la voie ferrée en 2019. Un acte de corruption ou de reconnaissance?