La résilience de l’économie marocaine, le système de déclaration obligatoire du patrimoine et la politique culturelle nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la résilience de l’économie marocaine, souligne que les secteurs de l’automobile, de l’agriculture et agro-industrie, des phosphates et dérivés ainsi que les industries électriques et électroniques confirment leur bonne santé, ajoutant qu’ils affichent à la fin de 2021 des performances à l’export supérieures, même largement pour certains, à la situation en 2019.
« Ces indicateurs ne laissent donc place à aucun doute que, d’un côté, la reprise a bel et bien eu lieu en 2021 et que, de l’autre, l’industrie marocaine a été résiliente malgré toutes les perturbations et les problèmes intrinsèques à l’économie nationale”, ce qui a permis aux entreprises marocaines de grappiller des positions sur des marchés, estime le journal.
En cette année 2022, l’enjeu sera de préserver le terrain gagné en 2021, de consolider les nouvelles positions et, surtout, d’aller à la conquête d’autres marchés et donneurs d’ordre en s’appuyant sur les bons enseignements tirés de la crise sanitaire en termes d’adaptation, insiste-t-il.
Pour sa part, +l’Économiste+ écrit que la refonte du système de déclaration obligatoire du patrimoine doit faire partie des priorités du gouvernement, rappelant que la Cour des comptes avait alerté, à maintes reprises, sur les dysfonctionnements qui vident cette procédure de sa substance.
Précisant qu’il est l’un des principaux mécanismes donnant corps au principe constitutionnel de reddition des comptes, la publication note que les maux de ce système actuel sont connus et que des pistes d’amélioration ont été aussi proposées, pourtant, cette réforme continue de traîner.
La nouvelle coalition gouvernementale dispose de tous les moyens pour relancer ce dossier, affirme-t-il, soulignant que la mise en place d’un système efficace de lutte contre l’enrichissement illicite est une urgence.
Evoquant la politique culturelle du Maroc, +l’Opinion+ écrit qu’au-delà du caractère général et politique apporté à cette question centrale, l’observateur ne peut que souligner l’aspect opérationnel de plusieurs mesures annoncées par le chef du gouvernement, « car frappées au coin du réalisme et s’appuyant sur l’implication générale des institutions gouvernementales devant contribuer à la vision culturelle, dans son double aspect infrastructurel et créatif ».
Citant la création d’un label « Excellence » pour les différentes composantes du patrimoine culturel national, en plus d’un label « Musée du Maroc » octroyé par la Fondation Nationale des Musées (FNM), le quotidien estime que cette mesure devrait permettre aux musées privés de bénéficier du soutien public dans le cadre de la politique culturelle, sur les plans financier, scientifique et de promotion auprès des visiteurs.
Parmi les annonces, il convient de noter celle en rapport avec l’organisation d’une manifestation théâtrale annuelle sous le thème « le théâtre en mouvement » qui doit permettre de filmer 60 pièces théâtrales, ajoute-t-il, notant que le renforcement de l’infrastructure culturelle est également à l’ordre du jour, à travers, le soutien des industries culturelles, appuyé par un soutien aux associations culturelles et des festivals.