Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Forêts, de l’Environnement et du Plan climat a répondu aux questions de Radio France internationale (RFI) sur le limogeage de son ancien ministre de tutelle Guy Bertrand Mapangou.
Cette interview accordée à Radio France Internationale interview quelque jour après le communiqué de Guy Bertrand Mapangou, dans lequel il clame son innocence dans le scandale du Kevazingo et menace de faire tomber le ministre délégué auprès du premier ministre Franck Nguema.
« Vous connaissez l’adage : « le tigre ne crie jamais sa tigritude ». De ce qui me revient, ce communiqué était inapproprié quand vous le lisez jusqu’à la fin. Quand le gouvernement, à travers un communiqué, c’est-à-dire le Premier ministre, chef du gouvernement, a parlé, nous ses ministres nous restons dans le silence. C’est ça la solidarité gouvernementale », a déclaré M. Nguéma au micro de Christophe Boisbouvier.
« Les sorties inappropriées par communiqué de presse ont entraîné une certaine gêne au sommet de l’État », a-t-il enchaîné parlant toujours du communiqué de Guy Bertrand Mapangou dans lequel il a affirmé :«Ma conscience d’homme libre ne me reproche strictement rien dans l’exercice des fonctions de responsable du département ministériel »
M Nguema ne s’est pas arrêté là. Selon lui, «de très graves dysfonctionnements dans l’administration des Forêts et des Douanes, en complicité avec certains opérateurs économiques, ont été mis en lumière par l’enquête en cours menée par le procureur de la République».
«C’est une responsabilité collective qui a joué au niveau du port d’Owendo de la part de quelques individus véreux», a-t-il lancé.