Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance chargé de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea, à travers un spot de sensibilisation mis en ligne par son département ministériel soutient que c’est dans les administrations publiques que le phénomène de la corruption est le plus accentué.
Figurant parmi les pays les plus touchés par la corruption en Afrique, le Gabon n’en finit plus de chercher les solutions permettant de freiner ce phénomène qui, selon le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, «sape les efforts de l’Etat en matière de développement et ralentit l’économie du pays». Dans un spot de sensibilisation publié récemment sur sa page Facebook, le département ministériel dirigé par Me Francis Nkea Ndzigue présente l’administration publique comme le centre névralgique de la corruption au Gabon.
Ayant fait le buzz peu après sa nomination à la tête de ce ministère en accusant clairement certains de ses collègues du gouvernement d’y prendre une part active avant de s’excuser quelques jours plus tôt, le ministre chargé de la lutte contre la corruption soutient cette fois que «la majeure partie des tentatives de corruption au Gabon provient des administrations publiques». A en croire le spot de sensibilisation mis en ligne par son ministère, dans le pays, «une administration publique sur deux doit gérer des problèmes de corruption».
Tout en regrettant que des actes de corruption soient érigés depuis de nombreuses années dans les administrations publiques comme des «actes conventionnels», le ministère en charge de la Lutte la corruption rappelle que selon la loi, «toute personne coupable de corruption encoure jusqu’à 10 ans de prison et de lourdes amendes», pareil pour ses complices passifs ou actifs.
Source: gabonreview