Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), ccuse le parti de l’opposition radicale, l’Union nationale, de mener dans les réseaux sociaux une cabale contre son président, l’imam Ismaël Oceni Ossa, en violation flagrante et outrancière, des règles de séparation entre la religion et la politique.
« Le CSAIG fustige cette attitude et rend l’Union Nationale comptable et responsable de ces actions de déstabilisation dans la mesure où celle-ci vient d’affirmer aux yeux de tous que Monsieur Fortuné Edou Essono, qui a pris la tête de cette campagne anti islam au Gabon, est l’un de ses membres et responsables », a dénoncé le CSAIG dans un communiqué signé de son Secrétaire général Ahmed Zue Ndoutoumou.
Arrêté le 08 décembre par les agents de la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM) aussi connue sous l’appellation de “B2”, le coordonnateur de l’Union nationale pour le 3ème arrondissement de Libreville, Fortuné Edou Essono, a été relâché 24 heures plus tard.
Selon son parti, cette « arrestation est liée aux dénonciations des malversations financières supposées au sein du Conseil Islamique du Gabon qu’il avait engagées avec ses amis dont un, avons-nous appris, a également été arrêté ».
« Le CSAIG invite l’Union Nationale ainsi que toute autre organisation ou personne physique tentés par une telle aventure aux conséquences dangereuses à s’abstenir d’interférer dans la gestion des affaires de l’Islam du Gabon sous quelque fallacieux prétexte que ce soit, les musulmans étant eux-mêmes capables de régler les problèmes qui se posent à eux dans le cadre des instruments de la communauté », a-t-il prévenu.