Un mois après la découverte de tags anti-pouvoir à Port-Gentil, d’autres tags anti-pouvoir, mentionnant entre autres l’affaire Rinaldi, sont apparus lundi dernier sur des murs de la capitale économique du pays.
Un nouveau pied de nez aux autorités par un auteur qui reste caché, mais se fait surnommer Pitchamad. Fin décembre, les gendarmes avaient interpellé pendant plusieurs jours l’activiste Peter Brady ; mais d’autres murs avaient été tagués pendant son arrestation… signés Pitchamad.
« Peuple debout, ensemble nous pouvons, Nouredine (sic) dégage”, “Rendez Abagha Rinaldi. Défendons nos vies”. “Mon enfant naîtra libre. La justice c’est nous”, étaient inscrits dès dimanche en noir sur un mur de Port-Gentil.
Lundi soir, les palissades des Cités Unies ont été taguées elles aussi: “Vos leaders détruisent le pays, complices de nos malheurs. Vous nous prenez tout, même nos enfants. Ahh quel pays”. “Aux mosquées. Leaders injustes. Vous ne craignez plus Allah. Vous semez la haine et non la paix”.
L’auteur fait notamment référence à la disparition du jeune Abaga Rinaldi, le 12 janvier, près de Bitam – de nombreux commentaires dans la presse ou sur les réseaux sociaux associent cette affaire à un crime rituel.