L’Union Nationale (UN) et le parti REAGIR, réagissent face à la garde du syndicaliste Jean Remy Yama malgré la décision du juge qui a ordonné le 9 juin dernier sa liberté provisoire.
Suite à une requête de ses avocats, le juge d’instruction en charge de l’affaire a délivré le 09 juin dernier une ordonnance de mise en liberté provisoire pour permettre à Jean Remy Yama malade de se faire soigner. Car selon son avocat, Me Nzigou, Jean Rémy Yama souffrirait d’un « syndrome d’apnées du sommeil sévère ». Une maladie qui nécessite des soins appropriés.
Mais, cette décision a été retoquée à cause de l’appel interjeté dans la foulée par le procureur de la république près le tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Ropona. Afin que, le prévenu reste en prison.
Cependant, au vu de cette action, les partis politiques tels que, l’Union Nationale et REAGIR ont à travers des communiqués condamnés ce maintien du syndicaliste à la prison malgré son état de santé. Selon le site Gabon Actu, le porte-parole de REAGIR, Étienne Francky Meba Ondo dit Meboon a souligné que : « Le Pouvoir, loin des apparences judiciaires qu’il brandit sur le dossier du leader syndical, est englué dans des postures politiciennes visant à restreindre les droits civiques et politiques d’une personnalité de la société civile considérée comme un empêcheur de tourner en rond », a insinué dans un communiqué le vice-président.
Ce dernier qui accuse le pouvoir d’être à l’origine de la mise en détention de Jan Remy Yama. Pour ce qui du parti politique Union Nationale, Paulette Missambo la présidente a également condamné cette privation de liberté de plus qui selon elle ne se justifie pas.
Pour rappel des faits, le syndicaliste, Jean Remy Yama a été accusé d’abus de confiance, d’escroquerie et de détournement de fonds dans le cadre de l’affaire SCI Serpentin dont il était le gérant. Le 02 mars 2022, il a été présenté devant le Procureur de la République qui a pris la décision de le placer sous mandat de dépôt.