Alain-Claude Bilie-By-Nze qui s’exprimait sur la réforme du franc CFA en Afrique de l’Ouest ce 26 décembre sur RFI, a profité pour balayer les soupçons de “monarchisation” suscités par la nomination de Noureddin Bongo à la Coordination générale des Affaires présidentielles.
Quatre jours après l’annonce du passage du franc CFA à l’Eco en Afrique de l’Ouest en 2020, le patron de la diplomatie gabonaise s’est prononcé, le 26 décembre sur radio France internationale (RFI), sur le sort des pays d’Afrique centrale.
Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, cette réforme du FCFA «est une évolution positive qui met la pression aux pays d’Afrique centrale qui devront eux aussi accélérer le pas. Puisqu’à l’issue du dernier sommet de la Cemac à Yaounde, il a été décidé de réfléchir à une réforme en profondeur du FCFA. La réflexion va s’accélérer pour arriver très rapidement à une décision sur la réforme du FCFA qui ne peut plus être une question idéologique mais une question technique et économique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, exhortant les pays à continuer à travailler pour reconstituer leurs réserves.
S’agissant de la nomination de Valentin Bongo, Alain-Claude Bilie-By-Nze a balayé du revers de la main les soupçons d’une monarchisation du Gabon, suscités par la nomination du fils ainé du président Bongo à la tête de la Coordination générale des Affaires présidentielles.
«Il n’y a pas de “dynastie Bongo”. Monsieur Noureddin Bongo n’occupe pas une fonction qui permettrait demain une dévolution du pouvoir. La Constitution gabonaise est très claire : si demain le chef de l’Etat n’était plus en capacité d’exercer ses fonctions, on ouvrirait une procédure qui conduirait à une élection présidentielle anticipée. Monsieur Nourredin Bongo n’hériterait pas du pouvoir». Expliqué le patron de la diplomatie gabonaise.