Le porte-parole de la présidence de la République s’est prononcé, ce 14 janvier, sur la plainte des organisations de la société civile gabonaise contre Noureddin Bongo Valentin.
Jessye Ella Ekogha assimile cette plainte à un joli coup de com infécond. Dans le même temps, la française Dumont Beghi avocate d’Ali Bongo, a amorcé la qualification des faits et annoncé une action en justice contre les quatre organisations.
Jessye Ella Ekogha s’est exprimé après l’officialisation de la plainte de quatre organisations de la société civile gabonaise et de la centrale syndicale Dynamique unitaire contre Noureddin Bongo Valentin, soupçonné d’actes de criminalité financière en bande organisée. S’exprimant sur RFI, Jessye Ella Ekogha a assimilé la plainte à un «joli coup de com qui ne mènera encore une fois à rien». D’autant que l’affaire, a-t-il précisé, se «base sur des faits qui se seraient prétendument déroulés dans la nuit du 6 janvier».
Pour le porte-parole de la présidence de la République, la plainte contre le coordonnateur général des affaires présidentielles est une espèce de «Fake news qui a été créé sur les réseaux sociaux la semaine dernière. Ils n’ont aucune preuve légale», a-t-il lancé avant d’exiger des preuves. «J’imagine que les associations et syndicats en question sont incapables de produire ne fusse qu’un procès-verbal pour prouver les faits qu’ils annoncent. Donc encore une fois, c’est un concept qu’on connait ici : c’est un joli coup de com qui mènera encore une fois à rien».
Dans la foulée, le cabinet d’avocats Claude Dumont Beghi a publié un communiqué développant la même logique. «Il apparait que les allégations tendancieuses évoquées dans les trois plaintes […] ne reposent sur aucune base factuelle sérieuse et sur aucun fondement juridique conforme», note l’avocate fiscaliste parisienne.