Simon Adolphe Evouna, président national du Parti socialiste unifié (PSU), a été mis en garde par le Conseil national de la démocratie (CND), dont il est membre pour avoir accusé le président de cette institution, Séraphin Ndaot Rembogo de gestion opaque.
« Nous mettons formellement en garde le président du PSU et toute sa bande dont l’attitude constitue une réelle menace pour l’image du CND et l’essor de notre jeune démocratie », a prévenu Martin Boudzanga, porte-parole du CND.
L’opposant Simon Adolphe Evouna, a dans une déclaration devenue virale dans les réseaux sociaux, qu’entouraient d’autres leaders membres du CND a interpelé les plus hautes autorités sur la gestion opaque du CND dirigé par l’opposant modéré Séraphin Ndaot Rembogo.
Ces leaders réclament le per diem de la session du mois d’octobre et le reliquat du mois de mars 2021.
A en croire les membres du CND rebelles, le président de cette institution régulatrice de la démocratie dans le pays aurait détourné les fonds mis à disposition.
Pour le CND, il s’agit tout simplement des « propos diffamatoires dont le but unique est de nuire ».