Le jeune Christ Mboundou a reçu des violents coups à l’aide d’une arme blanche dimanche 30 avril dernier, par un malfaiteur.
C’est avec un arrache clou que, le jeune Christ Mboundou a été tué au quartier Lambaréné. Selon le site de l’Agence gabonaise de presse, les faits se sont produits aux environs de 19h dimanche 30 avril 2023. Noelia Ignianga, grande sœur du défunt est sortie de la maison familiale, accompagnée de quatre enfants dont les âges sont les suivants : 9 ans, 7 ans (le défunt), 2 ans et 4 mois. Elle tenait dans sa main le jeune Christ. Et le plus grand, quant à lui, tenait le petit de 2 ans. Parvenus à la hauteur du carrefour Hacienda, la sœur aînée est surprise de l’arrivée d’un monsieur non identifié dans le quartier. Lequel a assommé le jeune Christ de violents coups, à l’aide d’une arme blanche.
«Je suis partie de la maison avec trois de mes petits frères et mon enfant de 4 mois. Dans le but d’acheter de quoi manger. Je tenais dans ma main le défunt. Une fois au carrefour, notre malheur a commencé par la coupure de dame SEEG. Soudainement, un homme que je ne connais pas du tout, est apparu. J’ai seulement entendu un bruit, et l’enfant est tombé. C’est ainsi que je réalise que Christ est au sol. Pendant que je me battais à tirer l’enfant vers moi, il ne cessait de l’assommer de coups. D’ailleurs, c’est le tout premier coup qui a été fatal. D’autant plus qu’il ne respirait plus», a-t-elle relaté, visiblement abattue.
Très remonté par la situation, Raul Mounguengui, un habitant du quartier, n’a pas manqué de pointer d’un doigt accusateur dame SEEG, qui brille de ses coupures intempestives. «C’est la SEEG qui a facilité le drame. Elle a coupé le courant à 19h 10 et le courant est revenu à 19h 18. Une situation qui a permis au monsieur d’opérer librement en pleine ville», a-t-il insisté.
Informé de la situation, le procureur de la République près du tribunal de Lambaréné, Félix Minko Nkoundi, s’est rendu sur le site pour un constat d’usage. Le présumé assassin se trouverait déjà en garde à vue dans les locaux de la PJ, a confié une source proche du tribunal. Au moment où nous couchons ces lignes, il n’a pas encore relaté les motivations de son crime.