Attendu depuis plusieurs années et accéléré par la Covid-19 qui avait contraint le gouvernement à suspendre les cours en présentiel au plus fort de l’épidémie, le programme de digitalisation des enseignements au cycle primaire a officiellement été lancé cette semaine à Ntoum. Un lancement qui intervient deux mois après la tenue à Libreville d’un atelier visant l’élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs au projet.
Conduit par le gouvernement gabonais par l’entremise du ministère de l’Éducation nationale, en partenariat avec l’Unicef et l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon, le Programme de digitalisation des enseignements dans le primaire a officiellement été lancé le 11 juillet dernier à Ntoum (Estuaire). Après l’expérience vécue en 2020 en raison de la pandémie de la Covid-19 ayant contraint les autorités à suspendre un temps les cours en présentiel sur toute l’étendue du territoire national, ce programme était vivement attendu pour répondre à ce genre de situation.
Jugé conforme à la vision du président de la République et inscrit dans le pivot social du Plan d’accélération de la transformation (PAT), ce projet, selon Camélia Ntoutoume Leclercq, «participe au renforcement de la résilience éducative de notre système d’enseignement, pour offrir à nos enfants ce qu’il y a de meilleur aujourd’hui».
La ministre de l’Éducation nationale, lors de la cérémonie officielle, a d’ailleurs exprimé sa conviction quant au «saut qualitatif» que ce projet permettra au pays de réaliser. «Ce programme, en fonction de son évolution, va nous placer au même niveau que les autres nations qui nous ont précédés, grâce notamment au standard technologique qu’il porte», espère le membre du gouvernement.
Pour la matérialisation de ce projet, un comité technique sera mis en place. Celui-ci sera placé sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale. En mai dernier, un atelier de 3 jours visant l’élaboration des textes législatifs et réglementaires avait eu lieu à Libreville.
Source: Gabon Review