La ministre du budget et des Comptes publics a été auditionnée le 29 novembre, par le Sénat sur le projet de loi de règlement de l’exercice budgétaire 2020.
C’est conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution et des dispositions des articles 17 et 18 de la loi organique n° 20/2014 du 21 mai 2015 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget que la ministre a été auditionnée. L’objectif était de rendre compte de la gestion des deniers publics de l’année 2020.
A cet effet, selon le site Gabon Nouveau, le ministre du Budget a affirmé que l’exécution du budget 2020 qui avait été arrêté dans la loi de finances rectificative à 3047,1 milliards de FCFA a été déficitaire au terme de l’année sous revue. Avec notamment, « un solde déficitaire des opérations budgétaires arrêté à moins 273,8 milliards FCFA, un solde excédentaire des opérations de trésorerie et de financement, un résultat négatif de la comptabilité générale établie à 431,5 milliards FCFA », a expliqué Edith Ekiri Mounombi Oyouomi. Globalement, l’exercice 2020 « présente une situation nette déficitaire de – 629,3 milliards de FCFA », soutient-elle.
Le site poursuit que, ce déficit enregistré dans l’exécution du budget 2020, a été favorisé par un contexte mondial affecté par la crise sanitaire de la Covid-19, avec une économie mondiale marquée par la récession. Ce qui s’est traduit au niveau national par une régression du PIB (produit intérieur brut) réel du pays, du fait de la dépendance de l’économie gabonaise de l’extérieur.
À cela s’ajoute un choc endogène, lié au ralentissement de certaines activités au niveau national, induit par les mesures de lutte contre la propagation de la pandémie (Covid-19). Ainsi, « l’économie nationale a enregistré une récession de -1,8 % contre une croissance de +3,9 % en 2019 », a Conclut Edith Ekiri.