Le Fonds fiduciaire multi-donateurs pour le Zimbabwe géré par la Bad est doté de 145,8 millions de dollars.En février dernier, le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) avait accédé à la demande du gouvernement zimbabwéen de se faire le champion de l’apurement de ses arriérés et de la résolution de sa dette auprès des institutions financières internationales et des créanciers bilatéraux.
Le Zimbabwe est le seul pays membre régional de la Bad qui soit actuellement sous le coup de sanctions, tant de la Banque que d’autres institutions financières multilatérales, en raison de plus de 2,6 milliards de dollars d’arriérés de dette.
L’institution bancaire régionale a géré, de 2010 au mois de juin 2022, le Fonds fiduciaire multi-donateurs pour le Zimbabwe, doté de 145,8 millions de dollars. Le ZimFund a été une source importante de soutien financier pour les infrastructures d’énergie, d’eau et d’assainissement du pays. Il compte sept bailleurs de fonds : Royaume-Uni, Australie, Allemagne, Suède, Danemark, Norvège et Suisse.
En visite de 48 heures au Zimbabwe à partir de ce lundi 12 juillet, le patron de la Bad, Akinwumi Adesina, doit rencontrer le président, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, et d’autres responsables gouvernementaux, à l’instar du ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube, qui est également le représentant du Zimbabwe au sein du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque.
Au menu des discussions, figurent les domaines potentiels dans lesquels la Banque fournira au gouvernement zimbabwéen une assistance technique. Élu en 2018, le président Mnangagwa a engagé plusieurs réformes économiques pour stimuler la reprise économique et la stabilité.
D’autres rencontres avec plusieurs ambassadeurs de pays africains et du G7, ainsi qu’avec des représentants d’institutions financières internationales accréditées au Zimbabwe, ponctueront la visite d’Akinwumi Adesina dans le pays.